J'ai trouvé l'histoire originale car Léa Seydoux est projeté dans le passé et dans l'avenir pour faire face à ses émotions qui sont considérées comme une menace elle doit purifier son ADN côté négatif le temps par moment semblé très long sinon Léa Seydoux joue bien comme son habitude et l'acteur George Mackay joue également bien que j'ai pu voir dans d'autres films.
Film qui n’a ni queue ni tête, d’un ennui profond….personnages peu attachants, entre pigeons morts et poupées à la chucky, ça tourne au ridicule. Scénario nul, normal que l’on n’y comprenne rien… film vide, qui ne suscite aucune émotion, sauf la joie de le voir se terminer.
Si Léa Seydoux est absolument parfaite dans un rôle au combien compliqué. Si les plans, l'image et l'éclairage est bien pensé. L'histoire est confuse, mal foutue. Voir incompréhensible par moment, du moins par moi. Certains plans sont trop long, comme le film d'ailleurs. Il manque le quelque chose qui en aurait fait un grand film.
Film à tiroir se déroulant à trois périodes différentes porté par Léa Seydoux et son partenaire avec courage et parfois hésitations. La vrai question est la vision que l'on peut avoir du cinéma, se prête t'il à un tel degre d'abstraction. Selon la réponse qu'on donnera à cette question l'intérêt porté à ce film sera dépendant.
Quel film !! Bertrand Bonello arrive a nous garder en haleine pendant 2h26, avec une intrigue qui nous bouleverse. Le scénario est remarquable et complexe avec des acteurs absolument incroyables. Bravo à Bonello il a réalisé un grand film.
Un film atypique et envoûtant qui pose des questions essentielles faut il avoir des émotions au risque d'en souffrir ou ne vaut il mieux comme les stoïciens et bientôt les IA ne pas en avoir et ainsi vivre heureux sans ressentir. Deux personnages tourneront autour de leur histoire d'amour la première partie dans le Paris du début du siècle élégante raffinée et subtile la deuxieme dans le présent à La brutale et vulgaire est un peu longue avant le dénouement prévisible.
Pathétique et long très long autour d'une Léa Seydoux sans éclat, banale, sans relief. Quel mauvais jeu et quel imbroglio dans ces come back incessants entre futur présent et passé Zéro intérêt
La Bête m'a tout simplement envoutée du début à la fin ! Je suis ressortie de la salle avec la sensation d'avoir vécu quelque chose de fort. La Bête n'est pas juste un film, c'est une expérience, une immersion totale. Je recommande à tous ceux qui aiment être bousculés dans leurs émotions et qui veulent vivre quelque chose de vraiment différent au cinéma.
L'histoire nous plonge dans un futur où l'intelligence artificielle menace les émotions humaines, créant ainsi une atmosphère à la fois fascinante et inquiétante. Dès le début j'ai été happée par la maitrise avec laquelle le réalisateur, parvient à mélanger les époques. Le rôle est taillé pour Léa Seydoux qui transmet une émotion pure et sincère. George MacKay (1917 de Sam Mendes) est quant à lui époustouflant dans la période de 2014 du film. Mais c'est avant tout la beauté visuelle saisissante et la musique envoutante (de Bonello himself) que l'on retiendra ici. Chaque plan et son est pensé, chaque détail a son importance.
Le Chef d'Oeuvre de Bertrand Bonello qui réinvente sa mise en scène à chaque segment et offre à Léa Seydoux une partition qui fera date dans sa filmographie déjà exceptionnelle ! Je pense que c'est le film le plus réussi et le plus abouti de Bonello. Une œuvre à la hauteur de sa virtuosité !
Le film est ambitieux et quelques séquences sont marquantes (l'incendie dans une fabrique de poupées). Mais Bonello concocte un scénario à la fois malin et incompréhensible, adaptation ampoulée de Henry James, vain hommage à Hitchcock, Kubrick, Resnais et Lynch. L'exercice de style est donc audacieux mais trop long et finit par lasser.
La meilleure séquence de La Bête, le nouveau film de Bertrand Bonello, se trouve au pré-générique. Un fond vert, une actrice, de l’effroi. Ça part bien mais ça ne va pas durer. La Bête se déroule sur 3 époques : 1910, 2014 et 2044. 2 personnages se rencontrent : un homme et une femme, un danger à venir. Cette structure en 3 périodes permet à Bonello de se frotter à 3 genres : Le romanesque, le thriller et la science-fiction. La partie romanesque est la plus faible. Bonello n’arrive pas à faire exister ses personnages. Le réalisateur de Saint-Laurent sait filmer et fait de belles images mais tout cela est trop cérébral et pas assez incarné. La Bête manque de chair. Plus le film avance, plus on se fiche de ce qu’il va advenir. La partie science-fiction est guère passionnante, Bonello nous dit que l’intelligence artificiel nous isole et tue les émotions, on a connu un discours plus original. Reste la partie thriller, la plus convaincante. Le spectateur plongé dans l’ennui pourra éventuellement ouvrir l’œil et apprécier quelques scènes un peu habitées où enfin on peut suivre à nouveau le film sans bâillements. Au final, sur un film de 2h26, cela fait peu. Venons-en au sujet qui fâche : Léa Seydoux. Elle est de tous les plans. Avec elle, on a l’impression d’être avec une poupée qui se déclenche sur commande : Vas-y pleure : elle pleure, Vas-y : tu as peur, elle a peur; Seydoux participe à la neurasthénie du film : de la fabrication, pas d’affects. spoiler: Dommage, le pré générique promettait tellement. On fantasme sur cette bête et on se retrouve avec une histoire de pigeon. La Bête, c’est le pigeon ? Non, le pigeon c’est le spectateur qui s’est fait avoir.
Film d'une grande ambition, ce qui est tout à fait louable dans le paysage souvent pauvre du cinéma français. Hélas le réalisateur s'est complètement planté, en nous livrant un pensum de 2H26, qui provoque incompréhension et surtout un grand ennui, tellement les enjeux, les histoires nous laissent indifférents.Le mélange des temporalités ne fonctionne pas, malgré la présence dans chaque époque des deux acteurs principaux. Léa Seydoux; l'éternelle pauvre petite fille riche, est ravissante, fait la moue, verse quelques larmes et nous fait bailler, tant son histoire d'amour apeuré ne nous intéresse pas. Difficile d'être ému sans un minimum d'identification. Quant à l'acteur anglais, il n'a aucun charisme en français, langue qu'il ne semble pas vraiment comprendre. Il s'améliore dans les scènes à LA, copié collé de David Lynch, où le film se réveille un peu. Restent quelques images et scènes qui frappent : la scène de noyade, la machine dans l'oreille, le cri final, mais c'est bien maigre dans ce maestrom indolent et complaisant. Dommage.
« Bienvenue chez les psys »....ou plutôt dans « la bête » le nouveau film de Bertrand Bonello qui depuis quelques temps s’aventure sur les chemins de la technologie et de ses impacts sur le genre humain. Son précédent film « Coma » sur les affres d’une adolescente confrontée à la dictature des réseaux sociaux m’avait mollement convaincu. Avec « la bête » on assiste à des voyages temporels commandé par une intelligence artificielle dans un monde dystopique né après des conflits qui resteront mystérieux jusqu’à la fin du film. Léa Seydoux est la cobaye de l’affaire et de tous les plans. Bref vous l’avez compris nous assistons à une version cinématographique de la « thèse, antithèse et synthèse » entre l’humain imparfait et la machine parfaite… Est-ce que 2h56min est un chouilla trop long pour développer l’affaire….malheureusement oui. Et pourtant comme souvent avec Bertrand Bonello l’image est très belle, trop peut être car on a un peu l’impression de feuilleter un magazine de mode, mais le postulat du film sur l’insensibilité du monde le commande peut être ? Quant au choix de Léa Seydoux pour incarner une héroïne en proie à ses phobies et la passion, on ne peut pas dire qu’il change grand-chose à l’affaire sa palette émotionnelle étant un peu limité ( regard en dessous, moue boudeuse, absence d’une quelconque joie). Assez ironiquement, il m’a semblé la voir rejouer le même personnage que dans « les crimes du futur », le dernier film de Cronenberg qui lui explorait la dissection des corps et lui aussi à côté de la plaque Bref, à moins que vous soyez psys ou analysés, ce film risque de vous plonger non pas en dépression mais dans un profond ennui.
Plusieurs espaces temporels, plusieurs vies, plusieurs histoires, mais un seul amour. Il s'agit d'un genre particulier, utilisant un montage et des images singulières; c'est soit on aime, soit on n'aime pas. Cette œuvre demande un investissement intellectuel ; elle peut occuper vos pensées pendant des jours. Encore aujourd'hui, trois jours après l'avoir vue, je peine à tout saisir. Fin après tout, je doute que l'intention initiale était que chaque élément ait un sens clair. Durant mon visionnage, j'ai traversé toute une gamme d'émotions, une véritable montagne russe, oscillant entre l'angoisse et l'attendrissement, la peur et le soulagement, puis passant de la compréhension à l'incompréhension. C'est un film que je recommande vivement, mais pas à n'importe qui.