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    Dalva
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    97 critiques spectateurs

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    Yann C.
    Yann C.

    31 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2023
    La reconstruction de cette jeune fille après des faits terribles est traitée avec beaucoup de dignité, de pudeur et de profondeur. Ce film permet aussi de découvrir une jeune actrice pleine de talents. Elle est très bien dirigée. A voir
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    25 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2023
    C'était étonnamment très agréable. Le film ne dure que 1h25 et ça fait du bien. Ça va limite trop vite ! Les personnages sont extrêmement attachants. L'éducateur, Alexis Manenti est doux tout en étant dur. la meilleure amie, Fanta Guirassy, est sympathique comme compliquée. Et l'actrice principale Zelda Samson est a la fois si innocente et si mature. C'est très appréciable de voir des personnages si bien écrits qui ont tous une vraie complexité avec des enjeux concrets. Le scénario est très linéaire mais ça se veut comme ça. On suit une belle histoire très sombre mais racontée de façon tellement pure ! Emmanuelle Nicot a su trouver un ton qu'on arrive rarement à trouver pour parler de ce genre de choses. Comment parler d'inceste ? Comment parler d'isolement ? Comment parler de ces choses tellement tristes et dures. Et bien la poésie du cinéma, la poésie des êtres et de l'espoir, du temps. Alors oui le film nous fait pleurer mais seulement dans ses moments joyeux qui sont des moments de bonheur trop rares pour tous ces enfants que la société refuse d'intégrer comme dirait l'educateur qui est peut être un des seuls à comprendre que le passé est le passé, il est là mais il y a deux choses qu'on oublie : le présent et le futur.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    14 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2023
    Le film démarre de façon brutale, dans le chaos, laissant le spectateur donner un sens à cette scène d’ouverture mettant en scène la Police embarquant de force une jeune fille de 12 ans, enlevée par son père quelques années plus tôt, lorsqu’elle avait cinq ans, et vivant dans une relation incestueuse. Un démarrage choc pour un film qui va quelque peu s’adoucir au fil des minutes pour raconter, avec pudeur et une certaine forme de retenue, le récit d’une vie compliquée, le parcours d’un enfant pour qui les notions d’amour et de sexe ont été biaisés dès sa petite enfance. D’ailleurs, la jeune Dalva formidablement incarnée par Zelda Samson, dira à son éducateur, lors de leurs premiers échanges, qu’elle « n’est pas une ado, mais une femme »… évidemment conditionnée par un père incestueux, et à qui il va falloir apprendre à oublier cette relation toxique.

    De cette histoire complexe, Emmanuelle Nicot en fait un film au cordeau, toujours sur le fil, mais ne tombant jamais dans la facilité ni dans le sensationnalisme pour raconter le parcours de cette adolescente, pour évoquer la vie dans les foyers, le rapport avec les éducateurs, mais aussi le monde de la justice.

    Il ressort de ce film une forme d’urgence et de réalisme, incarnée par l’utilisation de la caméra à l’épaule, comme chez les Dardenne. Dalva est un film fort, par moment assez dur, qui ne porte pas de jugement sur ses personnages, mais qui se contentent (si l’on peut dire), à travers le portrait d’une jeune fille, d’évoquer comme d’autres films avant celui-ci (le très émouvant les chatouilles, d’Andréa Bescond et Eric Métayer, notamment), la question de l’inceste et de la domination psychologique au sein de la famille.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Dalva est une jeune fille victime d'inceste de la part de son père. Voici la base du film et l'histoire qui nous est racontée. Le sujet est lourd mais traité en profondeur, on assiste à la redécouverte de la vie d'une jeune fille qui va se transformer physiquement et psychologiquement au fur et à mesure de l'intrigue. Touchant.
    toinou
    toinou

    45 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2023
    Je pense vraiment que je vais avoir du mal à parler de ce film tellement il là boulversé et toucher. Car oui le long métrage parle d’un sujet horriblement difficile à aborder et Emmanuelle Nicot le fait avec brio et subtilité. Le format choisi est extrêmement intéressant, l’image prend toute la place de l’écran ce qui permet de nous sentir plus proches des personnages et plus impliqué dans le récit, elle renforce ce sentiment avec sa mise en scène très intime avec des gros plans sur les visages pour capter le mieux possible l’émotion des personnages. La photographie est très belle et la BO est particulièrement bien utilisée. 

    La grande révélation du film c’est évidemment Zelda Samson qui joue extrêmement bien, surtout pour son âge (12 ans au moment du tournage), accompagné de la seconde révélation qu’est Fanta Guirassy qui est aussi parfaite dans son rôle. Alexis Manenti joue aussi très bien et on comprend son personnage, on partage donc ses émotions. C’est un film très humain avec des personnages extrêmement bien écrits et surtout merveilleusement bien interprétés pour tous le monde. Comme je le disais tout à l’heure, le long métrage traite d’une chose qu’aucun jeune ne devrait subir et qui est trop peu ou trop mal abordé au cinéma je trouve : l’inceste.
    cinéjadore
    cinéjadore

    10 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Film magnifique. Jeune actrice époustouflante. Sujet magnifiquement traité. Film coup de poing à aller voir sans oublier Alexis Manenti jouant le rôle de l'éducateur très touchant.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Petit bijou de haute intensité, coup de chapeau à Emmanuelle Nicot pour ce premier long-métrage ! Le film est court - il n’y a pas un instant de trop, très documenté. La mise en scène d’un réalisme dingue, pudique sans aucun faux pas sur le sujet sensible de l’inceste et de l’enlèvement d’enfant. l
    Dans son emprisonnement paternel, Dalva s’est construit un monde fait de mensonge et d’ignorance. Mensonge sur le fait que sa mère l’aurait abandonnée ; sur le fait que cette relation incestueuse serait de l’amour. Ignorance de l’endroit où l’on habite ; de la façon dont une fille de 12 ans doit se comporter, s’habiller, se coiffer. Mais quitter ce monde factice, c’est faire un saut dans le vide… Alors bien sûr elle résiste.
    La violence de la première scène, pourtant libératrice (des policiers font irruption dans la maison, arrêtent le père, maîtrisent une Dalva en furie), laisse place à une relative douceur pendant le reste du film. Car même si nous découvrons petit à petit l’horreur de l’enfermement, la reconstruction passe par le fait de regarder la vérité.
    La relation est rugueuse avec les autres filles du centre. Ils ne sont pas tendres, elle est trop décalée, ils lui disent une vérité qui fait mal. Mais derrière cette violence – eux aussi ont été placés en foyer suite à des insuffisances familiales graves – il y a une complicité salutaire. Les gestes et les propos des filles viendront fissurer la carapace que Dalva s’est forgée…
    Le film est aussi un coup de chapeau envoyé aux éducateurs, pour la patience qu’ils doivent déployer, la juste position à trouver à chaque instant. Il est aussi un hommage aux femmes victimes, ici de l’enlèvement d’un enfant.
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2023
    Avant de pouvoir se reconstruire, il faut d'abord réaliser et comprendre. C'est pour Dalva le début d'un long processus durant lequel elle devra apprendre le sens d'une relation et de l'affection. Arrachée à un père incestueux, elle a été transformée en petite femme. Un lavage de cerveau qui fait mal au cœur notamment quand on l'écoute parler de cette relation comme s'il s'agissait d'une relation amoureuse. Des paroles innocentes dans la bouche d'une enfant qui sont très dures à entendre en tant qu'adulte. Il y a des scènes très fortes comme cette prise de conscience ou encore certaines rechutes lorsqu'elle croit devoir quelque chose aux autres. Avec son premier long-métrage, Emmanuelle Nicot dresse un portrait délicat à hauteur d'enfant sans jamais tomber dans le mélodrame sordide plein de détails. La réalisatrice voit également plus large en évoquant le rôle de la justice et des éducateurs pour "réinsérer" ces enfants dans une société qui n'est pas forcément prête. Un film sensible, touchant et important porté par une formidable Zelda Samson.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Le film débute avec effroi et force, dans le noir du générique et des cris qui nous plonge dans une interpellation qui se passe mal, mais surtout qui nous donne quelques clefs en quelques dizaines de secondes. La réalisatrice use de la caméra à l'épaule, nerveuse et proche de Dalva/Samson. On la suit en gros plan, collé-serré qui symbolise aussi son angoisse et sa peur alors que petit à petit la caméra va élargir son horizon, parallèlement à Dalva qui va s'affranchir d'un passé qu'elle n'aurait pas dû connaître. Le récit suit donc une fillette qui a grandit trop vite et qui doit raccrocher le wagon de sa jeunesse, même si tout n'est pas parfait et notamment dans le système d'aide social. Par exemple, réunir des enfants de tous âges et de tous horizons avec les effets pervers ou néfastes qui vont avec, mais aussi le travail des éducateurs ; sur ce dernier point on peut rester un peu perplexe sur le personnage de Jayden/Manenti, qui accueille Dalva de façon un peu abrupte, presque agressive et en tous cas très maladroitement avec des réactions pas toujours adéquates. Par là même on peut rester encore perplexe sur le fait que ce soit un éducateur homme qui soit chargé de Dalva ?! Mais la réalisatrice aborde des facettes inédites et difficiles de façon intelligente et subtile comme le fait que Dalva se sente femme ou sur la question du consentement, mais surtout sur la notion qui différencie le sentiment amoureux et le fait de faire l'amour. Un film juste et réaliste, crédible et profond avec une jolie révélation en prime.
    Site : Selenie.fr
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2023
    Il y a en ce monde des refuges que l'on regarde avec méfiance et d'autres que l'on apprend à accepter. Pour son premier long-métrage, Emmanuelle Nicot fusionne ces deux points de vue, sans que le jugement vienne contrarier le sujet du récit. Le point d'ancrage reste l'inceste, mais ce qui suit découle d'une tendresse qui a de quoi motiver la réinsertion de celles et ceux qui sont en défaut de sociabilité, ou dans le cas présent, en manque de maternité.

    Dalva (Zelda Samson), jeune fille de 12 ans, n'hésite pas à se la jouer femme fatale, quand bien même son confort soit sacrifié dès l'ouverture, qui dévoile sans attendre la partie tranchante de sa lame. Mais qu'on ne s'y trompe pas, la violence graphique et morale sont esquivées, afin que le parcours initiatique de Dalva ait un sens. Son épanouissement est tout ce qui préoccupe la cinéaste, qui porte un regard bienveillant sur cet enfant, essayant de se reconnecter avec une idée de la normalité. Les enfants et autres phénomènes indésirables que l'on rejette ou que l'on cherche à protéger, parfois d'eux-mêmes, sont encadrés par la loi et tout un panel d'éducateurs, plus bénévoles dans l'âme qu'une véritable machine administrative. Ce circuit est humain et la caméra de Nicot se place en tant que tel, la plupart du temps en vue subjective ou dans le dos de sa jeune protagoniste, qui ne cesse de braver l'interdit, jusqu'à s'enfoncer tête baissée dans un tunnel sans fin.

    Plus qu'apprendre à redevenir une jeune fille, Dalva doit parvenir à sortir du placard et de sa relation idyllique avec un père qu'elle cherche à retrouver et à protéger par tous les moyens. Ce désir va de pair avec son apparence, qui reflète l'emprise néfaste de son paternel sur son corps. Cette dernière doit alors le réaliser, aux côtés de ceux qui sont à son écoute, sans doute pour la toute première fois. D'abord vu comme des geôliers, dans un environnement pratiquement carcéral, elle transforme peu à peu la présence des adultes comme une forme de soutien et non plus comme un objet de désir. Ce sera le cas avec le « grand frère » éducateur (Alexis Manenti), dont la vocation se lit avec les cicatrices de jeunesse qu’il porte en lui. Ce dernier serait donc bien le mieux placer pour réagir et un peu moins pour écouter des histoires qu'il pourrait sensiblement reconnaître.

    À l'instar de « Mignonnes », qui questionnaient la sexualisation des jeunes filles sur la scène publique et numérique, « Dalva » se déchaîne afin de s'ouvrir à l'enfance qu'elle n'a jamais eue. Elle sort de sa zone de confort et explore en permanence les gestes et les mimiques des personnes de son âge. Samia (Fanta Guirassy), sa proche confidente, est tout aussi rebelle, mais qui soutient l'émancipation parentale avec ses propres motifs. De cette manière, en jonglant entre plusieurs styles de vie, l’héroïne va prendre son envol et une indépendance qui la poussera à exister auprès des siens, en faisant la distinction entre l’amour, l’amitié et la passion. Un récit empreint de sincérité, dont les arguments ricochent avec un merveilleux ludisme. À ne pas manquer, à ne pas oublier.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    Le récit percutant et lumineux de la difficile reconstruction d'une gamine qui a vu son enfance violée par son père. 3,75
    eldarkstone
    eldarkstone

    217 abonnés 2 073 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2024
    Pas mal pour un film à l'histoire originale et touchante ! ça manque juste de moyens, et reste avec des acteurs un peu trop " juste " ...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Dalva est une jeune fille de 12 ans exfiltré en pleine nuit par les forces de police d’un appartement où elle vit avec son père. Les premières minutes sont tendues et le spectateur non informé du sujet (comme c’est mon cas à chaque fois) se demande bien ce qu’il se passe ici avec cette jeune fille qu’il faut retenir fermement pour éviter qu’elle n’empêche l’arrestation de son père. On comprendra très vite les raisons sordides et à la limite de l’entendable qui justifieront cette descente policière musclée. Placée très vite dans un foyer d’aide à l’enfance, l’heure dix du film restant d’un film concis (1h20) sera consacrée à nous montrer sa reconstruction.
    Pour jouer ce rôle phare éprouvant et viscéral, rien de mieux qu’une jeune fille ayant l’âge du personnage. Filmé à sa hauteur, on ne peut que saluer la puissance d’interprétation de la jeune Zelda Samson, saluée par ailleurs dans de nombreux festivals. Zelda jouant Dalva, mais c’est un concours de prénom zarbi ce film !!! Emmanuelle Nico, avec ce premier film dont on peut saluer le sérieux scénaristique, la concision et la mise à juste distance de son sujet, marche sur les pas de ses illustres metteurs en scène belges friands de thématiques sociales ardues.
    Somme toute, ce film est peu novateur quant à son fond et sa forme. Les ellipses évocatrices, la scène de la danse ou la coupe de cheveux signes de renaissance sont autant d’éléments narratifs vus et revus pour évoquer la reconstruction. Pour moi, ce film manque aussi de psychologie aussi bien du côté des éducateurs que du système social. Comment plonger une enfant coupée du monde extérieur depuis des années dans le monde âpre des ados en une seule nuit sans passer par un sas préservé et un accompagnement psychologique ? Une carence assez rédhibitoire d’un film aux intentions pourtant louables.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Quoi qu'un peu longuet sur sa deuxième partie, Dalva aborde avec force mais subtilité un sujet particulièrement difficile. Les détails sordides sont parsemés avec délicatesse tout au long de ce film à la fois dur, tendre et poignant. Prestations fantastiques.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2024
    Emmanuelle Nicot, pour son premier long métrage, aborde l’inceste avec une grande délicatesse et une grande pudeur. Rare de voir un film où une victime s’ignore.
    Ce qui est aussi troublant, c’est de voir Dalva âgée de douze ans faire le chemin inverse : de jeune femme qu’elle se croit être, elle va découvrir qu’elle est avant tout une toute jeune ado. Le chemin qu’elle entreprend, malgré elle, au sein du foyer va lui permettre de s’affranchir de son bourreau et de redécouvrir sa mère.
    Si « Dalva » est une oeuvre réussie, c’est aussi grâce à l’interprétation impressionnante de Zelda Samson toute jeune actrice débutante qu’Emmanuelle Nicot a su diriger.
    Emmanuelle Nicot et Zelda Samson sont deux artistes à suivre...
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