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Votre avis sur The Eternal Daughter ?
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Quelque part dans le pays de Galles, un manoir gothique sert de villégiature à une réalisatrice et sa mère. Nous sommes devant un film presque conceptuel, une histoire de fantômes sans fantômes, de cinéma d'épouvante gothique sans peur mais pas sans reproche. Déjà on devine la fin dès les 5 premières minutes, mais à ce niveau là ça doit être voulu. L'image ensuite est particulièrement laide, digne d'un téléfilm allemand des années 70, mais ça doit être voulu. Et Tilda Swinton qui joue tous les rôles (y compris celui du manoir et du chien) cabotine comme c'est pas permis, mais tout ça doit être voulu.
Le seul problème c'est que moi je voulais pas tout ça.
Le seul problème c'est que moi je voulais pas tout ça.
Quel film étrange... La réalisatrice réussit à nous plonger dans son univers bizarre avec des thèmes comme l'horreur, melanger avec le thriller et le gothique. Impossible de dire les détails de l'histoire pour éviter d'être gâcher par l'ambiance.
C'est vraiment un pure film d'auteur avec une ambiance horrifique assez étrange. On dirait vraiment un film datant des années 30 qui sort en 2023 (ps : ce n est pas un point négatif, au contraire). Superbe réalisation !
C'est vraiment un pure film d'auteur avec une ambiance horrifique assez étrange. On dirait vraiment un film datant des années 30 qui sort en 2023 (ps : ce n est pas un point négatif, au contraire). Superbe réalisation !
« Eternal Daughter » est présentée comme une œuvre cinématographique déroutante et fascinante, qui flirte avec tous les styles sur l’écran, poussant le spectateur dans ses retranchements. Sa patience est mise à l’épreuve, jusqu’à la dernière scène où les tourments des deux héroïnes ne cesseront plus de le poursuivre…pour ma part je retiens déroutante, et ma patience a été mise à l’épreuve …Je suis sorti avec l’impression de ne rien avoir compris au film…
Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse, transformée depuis en hôtel, où les souvenirs du passé vont bien évidemment ressurgir….
Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la réceptionniste qui assure le service aussi le service à table a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse que de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs.
« Eternal Daughter » est présenté comme un film gothique. Gothique, il l’est sans ambiguïté, s’inscrivant dès ses toutes premières images (un manoir de style géorgien perdu dans une forêt embrumée) dans l’héritage du mouvement littéraire fantastique britannique. Lorsque l’héroïne et sa mère âgée arrivent dans cet hôtel isolé plein de gargouilles, à bord d’un taxi presque anachronique, on se demanderait presque si on ne vient pas débarquer à leur côté en plein film de la Hammer. Ici, les couloirs sont forcément vides et inquiétants, la moindre porte grince avec entêtement et des bruits mystérieux semblent provenir du dernier étage…
La cinéaste britannique Joanna Hogg, a voulu créer une atmosphère envoûtante, en s’aventurant ici sur le terrain du genre horrifique, elle se plaît aussi à répéter les scènes un jour sur l’autre, comme si elle souhaitait faire monter la tension chez son spectateur et le pétrifier d’angoisse. Sauf qu’au bout de dizaines de minutes, le récit s’éloigne peu à peu du style fantastique et s’enfonce dans la psychologie tourmentée des deux héroïnes et le film prend un coté trop fabriqué, à l’image de l’idée de confier les deux rôles à Tilda Swinton, certes impeccable mais dans un numéro parfois trop artificiel qui perturbe le spectateur… La fille et la mère partage la même chambre, mais jamais le même plan !!
Le film a suscité un enthousiasme auprès des critiques que j’ai du mal à partager….même pas peur mais rien compris !!!
Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse, transformée depuis en hôtel, où les souvenirs du passé vont bien évidemment ressurgir….
Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la réceptionniste qui assure le service aussi le service à table a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse que de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs.
« Eternal Daughter » est présenté comme un film gothique. Gothique, il l’est sans ambiguïté, s’inscrivant dès ses toutes premières images (un manoir de style géorgien perdu dans une forêt embrumée) dans l’héritage du mouvement littéraire fantastique britannique. Lorsque l’héroïne et sa mère âgée arrivent dans cet hôtel isolé plein de gargouilles, à bord d’un taxi presque anachronique, on se demanderait presque si on ne vient pas débarquer à leur côté en plein film de la Hammer. Ici, les couloirs sont forcément vides et inquiétants, la moindre porte grince avec entêtement et des bruits mystérieux semblent provenir du dernier étage…
La cinéaste britannique Joanna Hogg, a voulu créer une atmosphère envoûtante, en s’aventurant ici sur le terrain du genre horrifique, elle se plaît aussi à répéter les scènes un jour sur l’autre, comme si elle souhaitait faire monter la tension chez son spectateur et le pétrifier d’angoisse. Sauf qu’au bout de dizaines de minutes, le récit s’éloigne peu à peu du style fantastique et s’enfonce dans la psychologie tourmentée des deux héroïnes et le film prend un coté trop fabriqué, à l’image de l’idée de confier les deux rôles à Tilda Swinton, certes impeccable mais dans un numéro parfois trop artificiel qui perturbe le spectateur… La fille et la mère partage la même chambre, mais jamais le même plan !!
Le film a suscité un enthousiasme auprès des critiques que j’ai du mal à partager….même pas peur mais rien compris !!!
Ce film est rasoir, on croit toujours qu'il va se passer quelque chose mais il ne se passe jamais rien...
FaRem
Après les deux parties de "The Souvenir", Joanna Hogg refait confiance à Tilda Swinton en lui confiant deux rôles, celui de la mère et de la fille. Julia et sa mère se rendent dans un hôtel modeste, mais plein de souvenirs. La fille, cinéaste, espère trouver l'inspiration, tandis que la mère a l'occasion de retourner dans un lieu qu'elle a autrefois côtoyé. Un séjour nostalgique qui va vite devenir étrange... À sa façon, "The Eternal Daughter" est un film de fantôme qui évoque le deuil et le vide laissé par la perte d'un être cher. Une absence pesante que l'on fait parfois tout pour combler à notre manière... Dans son univers gothique, Joanna Hogg propose un drame familial lugubre, mais trop prévisible. L'idée qui m'a traversé l'esprit dès les premières minutes me semblait tellement évidente que je l'ai mise de côté en pensant que cela ne pouvait pas être aussi simple, mais si... Ce n'est pas ça qui gâche le film, c'est juste qu'il n'a pas grand-chose à proposer... J'ai bien aimé l'ambiance, la photographie ainsi que la double performance de Tilda Swinton, mais le sentiment qu'il est sur le point de se passer quelque chose à chaque fois finit par être désagréable, car il ne se passe justement rien. Le seul moment touchant, même s'il faut le relativiser, c'est la discussion entre la mère et Bill. C'est finalement ce qui manque à ce film qui fait trop de mystère pour rien.
Cinéphiles 44
Il n'y a que Tilda Swinton pour jouer à la fois une quadra et sa mère âgée en même temps. Dans "The Eternal Daughter", elles prennent quelques jours dans un hôtel perdu qu'elles avaient déjà fréquenté, pour retrouver l'inspiration dans un travail de réalisation. On se prend au jeu de cette double performance dans une mise en scène gothique. Les révélations autour du deuil sont touchantes et l'atmosphère est hypnotique.
Un film d'ambiance qui n'a vraiment que ça à offrir. Tout le long, on attend qu'il se passe quelque chose... Spoiler alert : il ne se passe rien et les dialogues sont d'une platitude confondante...
Un drame d’atmosphère pesante et énigmatique mais qui n’arrive pas à captiver malgré la presta double impeccable de Tilda Swinton.
Cinememories
"Brumeuse, mais sans ambiguïté, la dernière œuvre de Joanna Hogg n’hésite pas à réinvoquer les limbes dans un huis clos, où se confondent les rêves, les souvenirs et la réalité. Deux femmes sont ainsi enchaînées dans un hôtel, hanté par les histoires et ses fantômes."
"Tilda Swinton se donne ainsi la réplique et fait dialoguer les tourments de Julie, avec ceux de sa mère Rosalind. L’économie des effets visuels fait alors que le champ-contrechamp devient le langage récurrent de cette narration, qui devra davantage compter sur la performance de la comédienne. Bien heureusement, cette dernière parvient à rendre ses personnages aussi énigmatiques que possibles, tout en distillant de précieuses informations dans le non-dit."
"Toute l’amplitude de The Eternal Daughter baigne dans un nœud sensoriel, où la dualité mère-fille renforce leur étreinte ou bien le sentiment d’un rendez-vous manqué. C’est en cela que le film dépeint toute sa puissance émotionnelle, à même le visage de Tilda Swinton, un caméléon."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
"Tilda Swinton se donne ainsi la réplique et fait dialoguer les tourments de Julie, avec ceux de sa mère Rosalind. L’économie des effets visuels fait alors que le champ-contrechamp devient le langage récurrent de cette narration, qui devra davantage compter sur la performance de la comédienne. Bien heureusement, cette dernière parvient à rendre ses personnages aussi énigmatiques que possibles, tout en distillant de précieuses informations dans le non-dit."
"Toute l’amplitude de The Eternal Daughter baigne dans un nœud sensoriel, où la dualité mère-fille renforce leur étreinte ou bien le sentiment d’un rendez-vous manqué. C’est en cela que le film dépeint toute sa puissance émotionnelle, à même le visage de Tilda Swinton, un caméléon."
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Avec ce portrait de femme désœuvrée, la singularité de T. Swinton est de nouveau évidente. Mais le récit, d'une grande lenteur, est relativement pauvre. D'autant que l'on comprend vite qui "l'accompagne" vraiment dans ce lieu austère et en proie à de lourds souvenirs. Ainsi, jamais l'histoire ne décolle, ni ne prend et surprend.
Voulant installer une certaine tension et de l'émotion au travers d'une relation mère/fille dysfonctionnelle, Eternal Daughter ne parvient jamais à transmettre ce qu'il souhaite nous transmettre. Tout d'abord, le choix d'octroyer les 2 rôles à Tilda Swinton (bien qu'il se justifie) pénalise toute la dramaturgie. Si l'interprétation de Julie (la fille) est juste et touchante, celle de (la mère) est à côté et rend les dialogues très factices. Là aussi, le choix de mise en scène (également justifié) tout en champ/contre champ alourdit considérablement la narration.
Hypnotique
A 67ans, la britannique Joanna Hogg n’est pas tout à fait une débutante. Pourtant, peu de ses films sont sortis à l’écran. Aussi ces 96 minutes inclassables, entre fantastique, épouvante et drame familial, sont- elles une belle occasion de découvrir son cinéma. Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse. Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la standardiste a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs. Il y a là un véritable univers plus que personnel, que l’on pourrait qualifier de gothique feutré. Une vraie et belle découverte.
Toute la subtilité de Joanna Hogg tient à sa manière de faire naître l’inquiétante étrangeté par des dialogues anodins dont un léger décalage entre le mot et la réalité matérielle suffit à éveiller l’angoisse. Ce n’est finalement pas tant le brouillard nocturne du dehors, ou l’aspect lugubre des couloirs de l’hôtel qui suscite le fantastique, mais plutôt cette impression d’incompréhension qui nous envahit peu à peu, de scène en scène, de plan en plan. Ecriture magistrale, mise en scène digne des plus grands spécialistes du genre. On pense au Psychose du grand Alfred, dans lequel Norman Bates serait débarrassé de tout son attirail d’épouvante ainsi qu’au meilleur des Night Shyamalan, Les Autres. Atmosphère garantie pure angoisse, mais avec une intelligence rare. Une expétience qu’il faut tenter.
L’extraordinaire Tilda Swinton suit la réalisatrice depuis 1986 et son tout 1er court-métrage. On ne découvre pas que c’est une immense actrice, mais, cette fois encore, elle porte – doublement – le poids de ce film et lui donne toute sa force tout en donnant corps à une énigme sidérante. Citons Joseph Midell et Carly Sophia-Davies qui lui donnent par instant la réplique. Un exercice stylistique et introspectif qui fascine de bout en bout.
A 67ans, la britannique Joanna Hogg n’est pas tout à fait une débutante. Pourtant, peu de ses films sont sortis à l’écran. Aussi ces 96 minutes inclassables, entre fantastique, épouvante et drame familial, sont- elles une belle occasion de découvrir son cinéma. Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse. Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la standardiste a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs. Il y a là un véritable univers plus que personnel, que l’on pourrait qualifier de gothique feutré. Une vraie et belle découverte.
Toute la subtilité de Joanna Hogg tient à sa manière de faire naître l’inquiétante étrangeté par des dialogues anodins dont un léger décalage entre le mot et la réalité matérielle suffit à éveiller l’angoisse. Ce n’est finalement pas tant le brouillard nocturne du dehors, ou l’aspect lugubre des couloirs de l’hôtel qui suscite le fantastique, mais plutôt cette impression d’incompréhension qui nous envahit peu à peu, de scène en scène, de plan en plan. Ecriture magistrale, mise en scène digne des plus grands spécialistes du genre. On pense au Psychose du grand Alfred, dans lequel Norman Bates serait débarrassé de tout son attirail d’épouvante ainsi qu’au meilleur des Night Shyamalan, Les Autres. Atmosphère garantie pure angoisse, mais avec une intelligence rare. Une expétience qu’il faut tenter.
L’extraordinaire Tilda Swinton suit la réalisatrice depuis 1986 et son tout 1er court-métrage. On ne découvre pas que c’est une immense actrice, mais, cette fois encore, elle porte – doublement – le poids de ce film et lui donne toute sa force tout en donnant corps à une énigme sidérante. Citons Joseph Midell et Carly Sophia-Davies qui lui donnent par instant la réplique. Un exercice stylistique et introspectif qui fascine de bout en bout.
Bel atmosphère dont le champ contrechamp vient accentuer le malaise. Quasi huit-clos avec un personnage/ actrice presque unique. Relation mère-fille compliquée mais dont je me sens hermétiquement exclu. Mention spéciale pour Louis qui subit tout ça…
On a connu des épisodes de Casper plus enthousiasmant.
Dès le début tout sonne faux : l'ambiance gothique caricaturale de l’hôtel lugubre perdu dans la brume, la double interprétation de Tinda Swilton - qui évente immédiatement le twist final, et la façon d'abuser des pires clichés du films de maison hanté (portes qui grincent, corridors sombres traversés de soupirs) censé évoqué le refoulé du personnage – Shining es-tu là ? Que fait Johanna Hogg de tout cet attirail de lieux communs ? Rien. Aucune tension dramatique, aucun trouble, aucune angoisse ne sort de ce décorum exploité sans inspiration (le filmage est particulièrement maladroit). L’utilisation éhontée du morceau de Bartok qui hantait la BO de… Shining montre bien le degré zéro de créativité de la cinéaste. Ne restent que les “tête-à-tête“ d’une mère imaginaire avec sa fille trop prévenante, forcément en train de faire son deuil. Et il faut bien tout le talent de Swilton (pourtant toujours sur le fil de l’auto-caricature) pour nous empêcher de complètement sombrer dans l’ennui. C’est très maigre et l’utilisation de l’hôtel comme lieu de la mémoire tombe à plat, tant la cinéaste ne sait visiblement pas quoi en faire. Au final, un exercice de style creux exécuté sans talent.
Tout incite à aller voir ce film : le titre, l'affiche, la bande-annonce, les critiques élogieuses... On attend la découverte d'un mystère, d'un secret dans cet hôtel anglais désert perdu dans le brouillard champêtre. Une jeune femme et sa mère y séjournent. Des souvenirs maternels remontent et la fille se met en quatre pour faire plaisir à sa mère jusqu'à épuisement. Le chien gémit souvent, des portes s'ouvrent et se referment sur... rien.
Une excellente performance pour Tilda Swinton qui incarne les deux personnages principaux.
Une excellente performance pour Tilda Swinton qui incarne les deux personnages principaux.
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