Avis sur Summer of Soul

"Summer of Soul " diffusé sur Disney + favori pour les prochains oscars (meilleur documentaire) est un documentaire engagé. En effet même si j'ai noté des longueurs ainsi qu'un thème ultra rabâché (les droits de la communauté noire d'Amérique) .J'ai trouvé intéressant de découvrir l'histoire du Harlem Cultural Festival qui s'est tenu à New York en 1969 en parallèle du festival de Woodstock et dont personne n'a jamais entendu parler qui a permis à la communauté noire de prendre conscience de leurs droits et la présence d'artistes majeures comme e Stevie Wonder, Nina Simone, B.B. King ou encore Sly and the Family Stone.

Une véritable claque musicale : au-delà du contexte historique retranscrit par cet excellent documentaire (qui a reçu l’Oscar 2022), j’ai été complètement happé par les images et la musique du Harlem Festival de juillet 1969. N’étant pas un expert de la soul et du blues, j’avoue avoir été complétement conquis par les performances de Sly Stone, de the 5th Dimension, de Stevie Wonder et de bien d’autres. Entre le sens du rythme et la quasi transe (qui n’est pas sans rappeler l’héritage africain de la soul), « Summer of Soul » nous laisse à montrer cette contre-culture de la fin des années 60, où le Harlem Festival est passé sous les radars comparé à celui de Woodstock (mais peut-être est-ce dû aussi au fait qu’en juillet 1969, le monde regardait l’homme marcher sur la Lune…).
Evidemment, les discours politiques sont présents, les injustices, rappelées, mais on évite la diabolisation ; certes, il y a des revendications (légitimes) mais l’on observe qu’elles demeurent bienveillantes et que finalement elles font toujours écho à notre monde d’aujourd’hui.
Une plongée musicale hors-norme, c’est ce que je retiendrai, plus que le propos général de ce super docu.

Ce festival 1969, une année charnière dans l'histoire d'Amérique, mort de Martin Luther-King, émergence des blacks panthers, l'homme qui marche sur la lune.
Ce documentaire intelligent ou la musique rencontre la politique, de nombreux artistes de cette époque chantent la liberté, l'égalité, avec une mention spécial de voir stevie Wonder jouer de la batterie.
cette phrase définit le film "l'année ou les negres sont morts et les noirs sont nés"
11,5/20 j'aurais aimés que les musiques ne soient pas coupées, et qu'on voit plus les performances des artistes, mais je suis content de ce moment ou chaque artistes à son univers, et ce n'est pas aussi stéréotypés que notre époque.