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    White Noise
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    81 critiques spectateurs

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    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2023
    Atypique.

    Il faut passer les quelques premières minutes assourdissantes pour s’installer dans une œuvre décalée et dense (très dense), sans fil ostensible mais qui contient en elle sa propre logique, comme le sont souvent les œuvres absurdes au premier regard.

    « Tu as déjà vu un professeur d’université descendre sa rue à la rame dans les inondations à la télé ? »

    La réalisation d’apparence classique, reprenant les codes jusqu’à la caricature drolatique des sitcoms et films de catastrophe, d’horreur et du thriller, est redoutablement efficace dans ses prises de vues tantôt saccadées, tantôt jouant sur le flou, tantôt encore en travellings vertigineux pour saisir la captation du moindre mouvement du visage. Portée par une musique hétéroclite, épousant le type de tension narrative du moment, l’interprétation est impressionnante de justesse. Ainsi, le double monologue croisé servi par Adam Driver et Don Cheadle est un pur chef d’oeuvre de jeu de la part du premier, acteur caméléon s’il en est, petit prof d’université ventripotent, transfiguré quand il raconte Hitler à ses étudiants. Greta Gerwig n’est pas en reste, qui lui donne la réplique, notamment dans la touchante et très réaliste scène de l’aveu.

    White Noise est une oeuvre résolument atypique, film catastrophe burlesque dont l’action se situe dans les années ‘80, qui embarque une famille recomposée d’intellos dont les parents sont la parfaite représentation de candides voltairiens soumis aux questions et remarques parfois acides de leurs enfants. Malgré le décalage d’époque, les préoccupations sociétales actuelles sont passées au crible : complotisme, pollution, condition animale, possession d’armes, survivalisme, addiction aux médicaments, société de surconsommation (la double parabole du caddie) comme autant de sujets devenus intemporels, traités sur le ton de l’humour acerbe ou grotesque mais aussi de manière très fine.

    White Noise est aussi une comédie philosophique assez verbeuse qui n’est pas sans rappeler deux phares ayant rayonné sur les années ‘80 : Woody Allen et John Irving, chacun décortiquant la société américaine à sa façon. Le film génère ainsi son style propre, inclassable, comme un hommage à une période où une très brève insouciance triomphante allait devoir faire face au principe de réalité, une réalité patchwork comme peut l’être une tranche de vie, parcourue de ses drames et de ses joies éphémères ainsi que de l’angoisse de la mort et de l’irrationalité de nos comportements face à cette angoisse.

    White Noise est enfin une œuvre intelligente et sensible, une fois passés les moments d’humour noir ou burlesque. Une certaine image de la vie d’Américains moyens, profondément humains, pris dans la tourmente d’une catastrophe qui bouleverse leur quotidien avant de laisser place à ses conséquences quand tout retourne à la normale. On pourrait ainsi faire le parallèle avec l’épidémie de covid qui a chamboulé nos existences durant près de deux ans avant d’être quasiment oubliée, comme un cauchemar qui s’évanouit au petit matin… ne laissant de traces que refoulées.
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2023
    « White Noise », adapté d’un Don DeLillo bizarre comme à son habitude, est une satire réjouissante, bancale mais ô combien intéressante, d’une Amérique 70’s à la dérive. Le film de Noah Baumbach réussit le prodige de nous évoquer notre propre monde bien en face, sous le chromo des Cadillac et des coupes curly. Inévitablement la chronique désespérée (mais finalement pas tant que ça) du monde de demain, où l’observation des formations de masse et des abus d’anxiolytiques valent comme un commentaire drolatique de l’hystérie récente - Covid oblige.

    Chez Baumbach, le geste politique se double d’un vrai rapport à la langue, ouvertement littéraire puisque DeLillo ose le bavardage confus (se souvenir de « Cosmopolis »), mais aussi à la mise en scène, où se croisent des ruptures godardiennes alliées à un côté mescaline à la Burroughs. Plus le film avance, plus il se confond en toute normalité à l’absurde, dans un élan lyrique qui donne au petit écran netflixien une soudaine vitalité intellectuelle. Baumbach cherche à déterrer un cinéma suave, coloré et sombre à la fois, éminemment musical, perclus d’un étrange amour alors même qu’il ne raconte que du nihilisme en mouvement. Etonnant objet foutraque, sans Dieu ni maître, sur le dysfonctionnement éthique et morale des sociétés - le supermarché faisant office de dernier temple, où l’on danse et où l’on chante jusqu’à la dernière lettre du générique.

    Habilement, Baumbach trouve sa voie dans ce récit volontairement abscons, cérébral mais qui s’en moque comme d’un chien qui se mord la queue. Un sens du spectacle où fusent les esprits philosophes de la fin du siècle ; on peut imaginer Bazin, Deleuze, Godard lui-même aimer ce gouffre de sens, cette ironie maligne jusqu’en la musique extraordinaire de Danny Elfman, cette mort à l’œuvre enrobée dans un papier à bonbon toxique.
    le critiqueur critiqueur
    le critiqueur critiqueur

    5 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2023
    Il n'y a que les gens intelligents qui peuvent savourer ce non film c'est un ovni ce n'est absolument pas prétentieux ni verbeux comme disent les imbéciles,c'est très fin,mais c'est comme un épisode de streeptize,c'est incohérent et pourtant le message est là,l'image est belle les personnages sont hauts en couleurs,j'ai vraiment aimé le second rôle du prof noir ,cette acteur est exceptionnelle dans ce rôle, Adam et sa femme et les enfants sont tousse bon acteurs, n'écoutez pas les critiques,ne cherchez pas ici un film classique c'est autre choses c'est absolument pas bobo
    Arthus27
    Arthus27

    97 abonnés 568 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2023
    Un film tres riche qui alterne les styles entre film catastrophe, pure comédie, voire même thriller politique. Mais l'histoire se perd un peu en route au gré des nombreuses couches narratives
    fabienleouf
    fabienleouf

    6 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2023
    D'accord je viens de le regarder sur netflix est je n';ai rien comprit. L'histoire saute du coq à l'âne avec la mort. le films et moue à des moments. Je n'ai rien comprit. Pour moi un film qui n'a ni queue ni tête
    Les sorties de Philippe
    Les sorties de Philippe

    53 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Le film est basé sur le roman de Don DeLillo (Bruit de fond en français), que j’ai lu, un opus léger et ironique qui tranche avec le reste de son œuvre, plus sombre, mais qui garde toujours son point de vue philosophique. Nous sommes dans une famille moyenne de l’Amérique des années 70 (première partie), une catastrophe chimique survient et on bascule dans une parodie de film catastrophe (deuxième partie), avec des rappels du Covid («les masques sont obligatoires»). La troisième et dernière partie parle de l’angoisse face à la mort, mais toujours avec ce côté loufoque qui parcourt le film. Belle B.O. de Dany Elfman. Une vraie réussite, divertissant sans être superficiel. À ne pas manquer. Plus de critiques sur mon Instagram Les Sorties de Philippe
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Trois jours après, je me rends compte que j’ai oublié d’écrire une critique. C’est la première fois que ça m’arrive mais ça montre bien l’estime que j’ai pour le film.

    En deux mots : chaotique et ennuyeux.
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    145 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    Une première partie assez divertissante, mais la seconde alors est à chier! Une idée qui aurait pu être savoureuse d'autant plus avec une image de qualité et un très bon Adam Driver. Mais ça part dans tous les sens… C'est franchement ennuyant. Trop de scènes inutiles, beaucoup trop longues. Une fin très décevante, trop nulle même !
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    7 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    spoiler: Il s'agit d'un film ambitieux, voire prétentieux, riche de thématiques injectées dans des mécaniques de comédie, de drame, de film d'horreur ou de suspenses (pour ces deux derniers toutes les séquences consécutives à l'accident chimique, ainsi que les séquences très bizarres dans l’hôpital à la fin). Le film est donc riche de climats. Noah Baumbach confirme son talent pour écrire des films denses aux thèmes et facettes multiples. Même si le film, à travers son générique de fin, résume le message qu'il cherche à faire passer: la peur de la mort et la consommation pour l'oublier. Tout cela pour ça aimerions nous dire. Mais le film, n'annonçant jamais la couleur et restant imprévisible en permanence, contient donc une forte hystérésis. Les thématiques et éléments de subtilités, de richesses, qui innervent le film sont multiple et variés : la vie de famille recomposée, le stress de l'incident chimique (qui fait basculer le film dans une option un peu fantastique et film d'horreur), la relation d'Adam Driver avec sa femme, le marchand de pilules, l'épisode de l’hôpital à la fin avec les infirmières, puis le générique de fin déjà évoqué qui confirme le message principal du film. Car c'est un film à message, c'est à dire politique. Qu'il est possible de trouver tortueux pour arriver à son message. Mais c'est grâce à tout ce qui vient de précéder que le générique de fin prend son sens, en tout cas c'est ce que pense Noah Baumbach. Adam Driver est en suspension, à la fois sur sa manière de gérer sa famille, son comportement lors de l'accident chimique, sa quête du médicament que prend sa femme. Greta Gerwig (très mal coiffée) possède son MacGuffin qui une fois connue permettra d'entrer l'intrigue dans les séquences de conclusion. En ressort un sentiment mitigé. Nous percevons l'ambition, avec une combinaison habile de comédie, de drame et de suspense, d'abord primaire puis psychologique. Mais un sentiment de décousu domine. Mais l'exercice est ambitieux.
    Blanc Lapin
    Blanc Lapin

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2023
    Noah Baumbach est l’un des grands auteurs indépendants américains de ces dix dernières années et a signé deux chefs d’œuvre avec Marriage Story et Frances Ha. Pour sa troisième collaboration avec la plateforme Netflix, il retrouve son acteur fétiche Adam Driver et son épouse, la brillante actrice/réalisatrice Greta Gerwig. Et il s’attaque à l’adaptation d’un roman de Don DeLillo.

    Extrêmement bavard et souvent délirant sans être drôle, le film de Noah Baumbach ne s’avère hélas jamais pertinent

    On a la douloureuse impression que le réalisateur a perdu la maitrise sur son œuvre.

    Suite ici https://www.lecinedublanclapin.com/post/white-noise
    AlexLaloix
    AlexLaloix

    121 abonnés 1 031 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Après "Marriage Story" sorti en 2020, le réalisateur Noah Baumbach revient presque trois ans plus tard avec "White Noise", son nouveau film catastrophe disponible sur Netflix. Avec Adam Driver, Greta Gerwig et Don Cheadle à l’affiche, ce film à grand spectacle – prometteur sur le papier – est malheureusement une terrible déception. Découpé en deux parties, une première centrée sur une imminente et absurde apocalypse et une seconde centrée sur une scène de ménage déjantée, le long-métrage, très inégal dans son ensemble, n’a rien de bien intéressant à raconter. Néanmoins, le film reste très réussi visuellement grâce à sa belle palette de couleurs et ses décors retro super plaisants. Mais en étant trop bavard, bizarre et pénible, "White Noise" n’a pas su se montrer suffisamment convaincant pour nous captiver du début à la fin.
    -
    8/20
    Critique sur White Noise (film)
    Vu le 01.01.2023 sur Netflix
    InêsM
    InêsM

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Scénario un peu trop métaphorique
    Caméra très travaillée
    Le couple m'a fait pensé à celui dans Beetlejuice, avec leur côté déjanté et fleurs bleus
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2023
    Franchement par moments on se demande quelle mouche a piqué certains réalisateurs lorsqu’on découvre leur nouveau projet. On aime certes la mise en danger, la volonté de sortir de sa zone de confort et celle de proposer autre chose que ce que l’on pourrait attendre d’eux, mais parfois cela vire au cauchemar pour le spectateur (allez, pour l’exemple, Darren Aronofsky avec « Mother! »). Et, visiblement, l’écrivain culte Don DeLillo ne semble pas du tout réussir aux cinéastes qui s’y frottent. En effet, après le tout aussi déplaisant et éreintant « Cosmopolis » (l’un des pires films de David Cronenberg) voici que Noah Baumbach, connu pour ses chroniques intellectuelles new-yorkaises et auteuristes se déroulant dans le cercle familial et que l’on a souvent rapproché de Woody Allen dans la tonalité, se vautre totalement en adaptant « White Noise » de l’auteur.

    On est loin, très loin, de la maestria de son précédent film, l’immense « Marriage Story », summum de sa filmographie et très grand drame marital porté par deux acteurs en état de grâce (Scarlett Johansson et Adam Driver que l’on retrouve encore ici). Ici, on doit se farcir deux heures de séquences plus improbables les unes que les autres. Ce qui devait être un délice à lire se mue en supplice à l’écran. Divisé en trois parties dont on a du mal à voir comment elles se répondent et quel est leur rapport (si ce n’est la peur de la mort et la critique de la société de consommation à travers quelques scènes), c’est vraiment assommant et il faut se battre avec soi-même pour aller jusqu’au bout. La dernière partie étant notamment la plus pénible et fatigante, celle qui enfonce le clou du ratage et finit d’avoir raison de notre patience. On subit des tunnels de dialogues, la plupart inintéressants, des débats stériles se voulant malins mais qui sont atterrants et peu captivants coulés dans des séquences décalées, absurdes et sans queue ni tête.

    Alors oui on pourra s’amuser de quelques moments dans la seconde partie apocalyptique, louer quelques scènes à tendance horrifiques étonnamment bien mises en scène même si on n’est pas dans un film d’horreur (mais Baumbach devrait s’y essayer, il a l’air doué pour les frissons) ou encore adouber le générique final pour deux choses : il est vraiment réussi avec sa chorégraphie consumériste dans le supermarché mais il annonce aussi la fin du supplice. Les acteurs ne sont pas mauvais certes (mais au service de pas grand-chose de pertinent...) et la reconstitution des années 80 est impeccable. Il n’empêche : « White Noise » est une purge d’auteur prétentieuse et interminable dont on cherche encore le sens et la logique à l’écran. En une phrase : relisez plutôt l’auteur, un auteur qui semble ne pas du tout s’accorder avec le septième art.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Jean N.
    Jean N.

    270 abonnés 611 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 janvier 2023
    C'est long, c'est chiant , c'est pas beau , c'est pas drôle, c'est outrancier , surjoué , fardé, ça n'amène à rien et ça n'a ni queue ni tête !!!
    Une critique de la sté américaine des 80's ?? Une réflexion métaphysique sur la peur de la mort?? Un accident toxicologique majeur, masques , confinement ?? Les profs c'est des boulets (Elvis /Adolf même combat)??Les supermarchés sauveront ils la culture et la société??
    Franchement je suis resté sur le trottoir pendant que passait à mes pieds le flot de merd*** de White Noise !
    100 barres pour ça?? NETFLIX va encore s'en ramasser une belle...
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    12 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    La performance des deux acteurs principaux n'est pas à remettre en cause : ils compensent comme ils peuvent le côté fourre-tout et sordide de cette adaptation. Là où le roman de Don DeLillo est percutant, drôle et satirique, le long-métrage est désuni et flirte avec trop de genres pour porter un quelconque message (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/01/15/white-noise-noah-baumbach/)
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