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Claude DL
93 abonnés
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2,5
Publiée le 7 décembre 2020
Pour mon goût j'ai trouvé ça un peu rasoir, car il s'agit d'une chronique sans aucune histoire relatant la vie d'une famille pendant la dernière guerre. Certains ont fait un rapprochement avec Jeux Interdits, mais ce dernier avait tout de même une allure nettement plus prenante. Enfin le côté "guerre en dentelle" agace un peu et ne semble pas correspondre à la réalité. Comme points positifs, les acteurs sont tous bons et l'ambiance générale plutôt bien rendue. Mais pour moi moyen.
J'ai beaucoup aimé les 2/3 du film. La guerre vue par l'innocence et l'inconscience d'un enfant que la guerre "en vrai" amuse. Le dernier tiers se perd un peu spoiler: avec la relation chez le grand-père
Insufflant une bonne part d'autobiographie dans ce film, John Boorman nous livre sa vision de la seconde guerre mondiale vue à travers les yeux d'un enfant anglais de sept ans. Malgré le contexte de la guerre, il en résulte un film léger rempli d'humour et de scènes irrésistibles (notamment celles avec le grand-père). Se concentrant sur ceux qui ne partent pas au front, le film se concentre donc sur les femmes et les enfants, ceux-ci transformant des ruines en véritable terrain de jeu. Insouciants, loin de se douter de tout ce qui se trame, les gamins se retrouvent dans une période bénie pour eux. On leur accorde plus de libertés, tout est prétexte pour s'amuser et ils peuvent retrouver leur école bombardée le jour de la rentrée. Pas seulement centrée sur le personnage de Bill Rohan, le film dessine d'autres intrigues mettant en scène sa sœur qui a une relation avec un soldat canadien et sa mère (superbe Sarah Miles) qui n'a pas épousé l'homme qu'elle aimait. Se présentant plus comme une succession de scènes ayant la guerre comme contexte qu'un film très bien ficelé, "Hope and Glory" n'en est pas moins plaisant et témoigne d'un point de vue nouveau sur une période bien connue. Boorman, se plongeant de nouveau dans l'innocence de son enfance, nous offre un film aussi touchant qu'excellent.
Magnifique évocation d'un événement on ne peut plus tragique de l'histoire anglaise mais magnifiée par le savoir-faire de J. Boorman, dont le film raconte partiellement cette période de son enfance, une interprétation magnifique et un scénario juste, qui ménage bien ses plages dramatiques et d'autres plus poétiques, simples et sans pathos. Le regard porté sur cet événement m'a semblé plus juste et mieux maîtrisé que dans "L'empire du soleil", pourtant signé du maître du genre, à savoir S. Spielberg. L'anglais Boorman, sans doute parce que touché personnellement par cette histoire, en tire un meilleur résultat, formidable ode à la vie la plus simple, parcourue de moments de grâce. Un vrai beau film. D'autres critiques sur
Le titre français est peut-être plus parlant que le titre original : « La guerre à 7 ans ». Il s’agit d’un film auto biographique de John Boorman, plutôt faiseur que cinéaste bien souvent, qui livre ici sa vision des bombardements sur Londres lorsqu’il était enfant. La guerre bouleverse complétement sa vie et celle de tous les membres de la famille. Mais Boorman restitue très bien avec un brin de nostalgie le regard candide qu’il portait à l’époque sur cette période pourtant douloureuse. Pour l’enfant qu’il était, comme pour beaucoup d’enfants, la guerre nourrit leur imaginaire et elle est aussi l’opportunité de jeux et d’expériences hors normes. Les maisons en ruine, les éclats d’obus, les abris, l’école en flamme, les déménagements, les barbelés sur la plage, les infos à la radio ; rien n’est vu d’un œil dramatique, tout est prétexte à réinventer le monde. L’imaginaire des enfants et leur résilience sont joliment et gaiement mis à l’honneur. Après le film est un daté et parfois poussif. Un grand succès public et critique de l’époque. tout-un-cinema.blogspot.com
On replonge dans son amour à la nature une nouvelle fois, le cinéaste d'Excalibur et de Delivrance, nous donne sa version de film de guerre, ou sous le regard d'un enfants de 7 ans lors de la déclaration de guerre entre l'Angleterre et l'Allemagne, vit des moments difficile, entre les bombardements. On retrouve également Jean Marc Barr (le Grand Bleu, où on a un petit clin d'œil!) , Derrick o. Connor (L'arme Fatale 2) , où un casting anglais pratiquement inconnue, hormis Ian Bannen (Braveheart, Entre autre....). Certe, il y a quand même pas mal de longueur, et l'histoire n'est pas très attirante, mais c'est un film d'aventure teinté de comédie.
Pffffffffff quesque je me suis ennuyé dans ce film , que j'ai trouvé les acteurs jouant les adultes et adolescents nuls , les enfants petits passe encore ... j'ai failli pas allez au bout , et j'ai coupé 10 secondes avant la fin en disant ouf ... C'est niais , tant pis si les critiques sont bonnes , j'ai vu des films traitant la guerre vu par les enfants , mais celui là le théme est bien mais le film est mal joué par les acteurs , à mourir d'ennui
Magnifique. Parfait. Drôle, tendre, émouvant. Boorman est un génie qui sait tout faire au cinéma. J’adore la scène où le grand mère porte son toast annuel en l’honneur de toutes ses conquêtes
Puisant dans ses propres souvenirs d’enfance, John Boorman réalisait en 1987 ce film qui raconte la Seconde guerre mondiale du point de vue de Billy, garçon de sept ans vivant dans sa maison de la banlieue de Londres avec sa mère et ses deux sœurs. Au rythme des sirènes d’alerte et des bombardements réguliers, la vie continue malgré tout pour cette famille dont le père est mobilisé au front. Si l’on peine quelque peu à s’émouvoir de cette histoire qui se déroule devant nous sans que l’on sente réellement concerné, cette chronique douce-amère - en dépit d’un contexte extérieur très dur - se laisse suivre non sans plaisir.
Entre les fantasmes des enfants, et l’horreur de la guerre, on pourrait penser qu'il est difficile de réunir les deux thèmes, et pourtant, ce film l'a fait. Il explore l'enfance d'un petit Anglais, qui voit l'horreur du Blitz au jour le jour et qui pourtant ne perd rien de son innocence. C’est intéressant de voir comment les enfants réagissent à la mort de leurs voisins, et à la destruction de leur voisinage. Les enfants se créent un terrain de jeu au milieu des débris. Cela donne un petit côté optimiste au film, qui ne déplaît pas. Cependant, la deuxième partie m'a beaucoup moins plu, elle tient plus de la réunion familiale, et la guerre est un peu écartée. Elle m'a paru plus longue, et m'a ennuyée. Le personnage de la grande soeur est particulièrement agaçant. A noter que le film évoque le bégaiement du Roi et quand on vient de voir Le Discours d’un Roi, ça fait son petit effet.
L’idée de faire voir la guerre, plus précisément la vie des civils Anglais pendant la période du « blitz », les bombardements effectués sur le pays par l’aviation Allemande, par les yeux d’un enfant, était bonne. Elle donne lieu à quelques séquences intéressantes où la représentation des propos des adultes et de la réalité sont « transformées » par l’imaginaire du petit Bill. Ou lorsque les décombres des maisons dévastées constituent un théâtre de jeu pour tous les enfants du quartier. Mais le ton de la comédie détonne dans cette succession de saynètes ; l’humour recherché tombe à plat, et c’est la mièvrerie qui l’emporte, ponctuée par des moments de mélo lourdingues. Faute de talent, la magie n'opère jamais (voir la scène de l’apparition du Zeppelin qui aurait pu générer une vraie émotion). C’est par conséquent l’ennui qui m’a rapidement gagné…
J'avais vu "hope and glory" en salle lors de sa sortie. J'ai suivi de près la filmographie de John Boorman, réalisateur anglais défendu par la revue prestigieuse de cinéma Positif. Je dois reconnaître que j'avais été alors assez mitigé sur ce film que j'avais trouvé plutôt "moyen". Je viens de le revoir plusieurs décennies après sa sortie et je dois admettre que mon avis a changé. Bien meilleur que j'en gardais le souvenir, le film a particulièrement bien vieilli. Pour une grande part autobiographique, hope and glory raconte l'histoire d'une famille anglaise pendant le début de la seconde guerre mondiale. Le personnage principal est le jeune garçon ( sans doute le futur réalisateur ) qui vit sans ve soucier véritablement de ce qui se passe autour de lui. On est sans doute dans ce que Nietzsche nommera " l'innocence du devenir". Le point d'orgue sera le bombardement de l'école qui permettra à notre héros de vivre ses plus grands moments de bonheur, puisque obligé de rester vivre à la campagne. Particulièrement réussi le film produit sur le spectateur un sentiment lénifiant malgré le contexte decrit. Le réalisateur parvient ainsi à nous faire éprouver, un peu malgré nous, le regard détaché qu'éprouve le héros à l'égard de la tragédie du contexte qu'il nous expose. L'ait de rien " hope and glory " est sans doute un des films les plus attachants de son réalisateur. Plusieurs décennies plus tard il tournera "queen and country" aussi très réussi, qui est une sorte de suite à "hope and glory ". A voir.
La guerre vue aux travers les yeux d'un enfant de sept ans, une approche rarement observée dans le genre au cinéma. Enfilage de scènes (plusieurs perles) souvent drôles et parfois touchantes, bien interprétés par tous les acteurs et actrices. La dernière partie est très agréable et donne le sourire.
Comme la plupart des films dont le scénario s’inspire des propres souvenirs de jeunesse du réalisateur, ce long-métrage de John Boorman (l’auteur de « Délivrance ») possède une certaine naïveté empreinte de sensibilité. Même si l’on suit avec plaisir cette histoire qui se déroule à Londres durant la Seconde Guerre mondiale, il manque une petite touche dramaturgique pour nous emporter complètement. Le regard porté sur ce conflit par un petit garçon de sept ans offre quelques scènes amusantes (les champs de ruines comme terrain de jeux, le bombardement de l’école, etc.) mais l’ensemble demeure trop personnel. Bref, cette œuvre attachante, sortie en 1987, alimente avec consistance la riche et éclectique production du cinéaste britannique.
Le blitz à Londres en 1939 vu à hauteur d'enfant. Un peu trop acidulé pour y croire. Souvenirs sublimés à la Pagnol qui enjolivent l'horreur. La vérité était sûrement moins drôle.