Avis sur Shadow hours

Petit film passé inaperçu et pourtant doté de trois têtes d'affiche très intéressantes représentées par l'exceptionnel Balthazar Getty ainsi que Peter Weller et Rebecca Gayheart. Shadow Hours nous fais suivre l'histoire d'un jeune homme, ex petite frappe droguée et alcoolique, qui a réussit à s'en sortir grâce à la femme qu'il a rencontré, épousé et dont il attend aujourd'hui un enfant. Remis dans le droit chemin, désintoxiqué et occupant un poste d'employé de station service... il se rend compte malgré tout qu’il a du mal à faire vivre sa famille alors qu'il y consacre tout son temps. Jusqu'au jour où il rencontrera un homme qui se servira de sa fragilité et de sa crédulité pour lui refaire revivre une seconde descente en enfer... telle qu'il ne l'aurait jamais imaginé mais à l’apparence pourtant si dorée. Un film qui traite des valeurs de l'Homme et qui pose les questions existentielles de notre raison de vivre ainsi que de l'utilité et l'évolution mentale, sociale de l'espèce humaine à l'aube d'un nouveau millénaire. La descente aux enfers du personnage de Balthazar Getty, mené par un Peter Weller impressionnant et intimidant, est très choquante car nous présente le côté pile des bas fonds de Los Angeles avec toute la perversité et la débauche extrême qui la compose bien à l’abri des regards. Le film est donc globalement agréable à suivre, intéressant même si la mise en scène et le montage, assez maladroits (manque de moyens ?), le rend particulièrement bancal. La fin reste assez peu crédible, voir tirée par les cheveux, en nous embarquant vers un dénouement et une explication au pourquoi du comment assez peu crédible et inachevé ou très mal exploité. Même si elle ne scandalise pas, elle inspire pourtant un manque cruel d'inspiration. Shadow Hours reste globalement intéressant, performant en terme d'interprétation, mais qui perd de la valeur avec une fin malheureusement assez bâclée.

Serait ce un film publicitaire de l’office du tourisme New Yorkais pour détraqués sexuels et cocaïnomane ?

A trouver en cash à 50 centimes au milieu des pornos des années 70. Le scénario est inexistant et prévisible, les acteurs sont mauvais et l'affiche pourave. Pour passer un mauvais moment.

Film sans queue ni tête, ni vraie fin !! Qui est Stuart, pourquoi entraîne-t-il les autres dans ses frasques, comment a-t-il réussi à s‘enfuir après son massacre ... ?

Attention, c'est un film à messages et devinez comme il est pertinent le message ! spoiler: Le vice c'est pas bien, la vertu c'est mieux. Et Peter Weller en espèce d'envoyé du diable va tout faire pour faire succomber Balthazar Getty (et son look de bébé joufflu) dans la tentation.
On ne rigole pas, c'est exactement ça. Non seulement on est dans une caricature morale d'une lourdeur pachydermique mais de plus il y une chose que je ne supporte pas c'est le fait d'associer le sexe au packaging du vice avec la drogue, les jeux clandestins, le crime et j'en passe. Le film se permet de plus d'être racoleur. Berk

Ce direct to DVD ne mérite pas d'être si peu connu. Le casting est bon et le sujet fort intéressant. Malheureusement nous avons à faire à un jeune réalisateur à qui il manque une énorme dose de profondeur pour traiter convenablement son sujet. Une scène du film est particulièrement bien foutu mais un grand metteur en scène aurait rendu le tout formidable.

Un film surprenant, parfois même dérangeant mais qui arrive à tenir la
route jusqu'à la fin sans en faire trop.
Michael travaille en tant que pompiste. Ses journées sont constituées de
clients désagréables et dégénérés en tout genre. Mais sa vie bascule
quand il fait la rencontre de Stuart, qui va lui faire découvrir la vie
nocturne de Los Angeles dans les endroits les plus sombres...
La réalisation est basique mais plaisante: le cadrage est agréable, les
prises de vues simples, la mise en scène assez réussie, la profondeur de
champ assez bonne et les mouvements sont bons.
Le scénario n'a rien de vraiment original: c'est le schéma classique du
pauvre type qui va faire une descente aux enfers mais on suit les
péripéties de ce pauvre naïf avec plaisir, le rythme est globalement bon
malgré des faiblesses, il règne une très bonne atmosphère tout le long
du film, très angoissante et glauque; il n'y a pas beaucoup de clichés
ni d'incohérences et le climax est amusant.
Les acteurs sont bons, ils sont justes et crédibles.
Les personnages sont attachants pour certains, assez effrayants pour
d'autres mais plutôt réussis.
Les dialogues manquent un peu d'originalité et de profondeur.
La photographie est bonne; la lumière est variée et les couleurs plutôt
chaudes et agréables.
Le montage est assez boiteux, par son aspect trop linéaire et ses ralentis.
Les décors sont bons, les costumes réussis et la musique n'est pas
désagréable.
"Shadow hours" est film ovni assez curieux, mais à voir.

Ce direct to DVD mérite très bien d'être si peu connu. Le casting est bon mais le sujet totalement inintéressant. Malheureusement nous avons à faire à un jeune réalisateur à qui il manque une énorme dose de profondeur pour traiter convenablement son sujet. Une scène du film est particulièrement bien foutu mais un grand metteur en scène aurait rendu le tout formidable. Un nanard !