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    L'Homme le plus heureux du monde
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    2,9
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    11 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    572 abonnés 5 009 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2024
    Un film inégal mais intéressant qui explore les traumas de la guerre de Bosnie à travers un speed dating tendu et oppressant entre un homme et une femme confrontés à leur passé, porté deux très bons acteurs. 2,75
    Christine L.
    Christine L.

    4 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Le film qui traite d'une façon originale un sujet grave et d'une actualité omniprésente. La guerre fratricide entre serbes et bosniaques a laissé des cicatrices qui ne sont pas gommées même 30 ans après. Ce n'est pas étonnant en soi mais la réalisatrice a choisi de nous les présenter à travers un speed-dating assez baroque, où les questions posées (et imposées) aux participants tournent vite autour de la religion et de l'appartenance à une nation. Filmées de très près, les scènes de dialogue ou de danse nous font pénétrer au cœur de la tragédie qui s'est jouée. Le titre est trompeur : le héros, dévoré par la culpabilité, est sûrement "l'homme le plus malheureux du monde" et cherche à retrouver un peu de légèreté dans sa vie.
    Yves G.
    Yves G.

    1 502 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2023
    Asja, la quarantaine, s’est inscrite à une journée de speed dating. Elle y retrouve Zoran, un homme de son âge, avec qui elle avait déjà échangé quelques messages électroniques. Mais rien ne se passera comme prévu.

    Du lard ou du cochon ? Le titre du film, son affiche, le résumé qu’on en lit sèment la confusion. "L’Homme le plus heureux du monde" s’annonce comme une joyeuse comédie de mœurs. On attend quelques scènes cocasses et drôles sur le speed dating, les rencontres improbables qu’il provoque, les alchimies étonnantes qu’il suscite parfois…

    Rien de tel en fait. Ou plutôt, pas vraiment ça ; car "L’Homme le plus heureux…." ne peut pas s’empêcher d’utiliser cette toile de fond très fertile pour caractériser la situation et développer quelques intrigues secondaires.

    Mais son sujet n’est pas là. On le découvre très vite. Le film se déroule en Bosnie et cette localisation n’est pas anodine. Il s’agit d’y cicatriser les plaies encore ouvertes d’un passé douloureux. Vingt-cinq ans plus tôt, lors du siège de Sarajevo, Zoran, enrôlé de force par les milices serbes avait pris dans sa ligne de mire Asja et lui avait décoché entre les omoplates une balle qui l’avait durablement plongée dans le coma.
    C’est cette confession un peu folle que Zoran fait à Asja en implorant son pardon.

    Cette information nous parvient dès le premier tiers du film. Et elle en épuise l’intérêt. Car les deux tiers restants se retrouvent privés de carburant, à n’avoir rien à dire.
    C’est d’autant plus dommage que ce second film d’une réalisatrice nord-macédonienne, dont on avait vu avec intérêt le premier ("Dieu existe, son nom est Petrunya"), avait attisé notre curiosité.
    Corinne76100
    Corinne76100

    50 abonnés 316 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2023
    Film épouvantable! Filmé à l'épaule, en gros plan, ça bouge tout le temps. Sous titrages des dialogues peu compréhensibles parfois: des phrases non finies avec des ... , phrases interrogatives qui n'ont pas lieu d'être. Histoire en huis clos grotesque: un coup je t'aime, un coup je veux te tuer. Scène de la fusillade complètement déplacée. Bref, un très mauvais moment.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2023
    Sarajevo est, hélas, un sujet qui inspire, nombre de créateurs.
    Ici, la victime est confrontée à son bourreau, dans un long huis clos pas toujours très convaincant.
    Rien, à voir, en termes d'intensité, avec "La jeune fille et la mort » de roman Polanski, qui traitait du même sujet en 1994.
    Il n'empêche que la confrontation des trois ethnies (Serbe, croate, bosniaque––orthodoxie, catholicisme, islam) reste poignante, même 30 ans après le conflit.
    emimile01
    emimile01

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2023
    A l’heure où la guerre fait rage en Europe et que certains la subissent de plein fouet, d’autres s’en remettent à peine. En Serbie, les stigmates de la guerre de Bosnie se font encore ressentir. Différentes générations y font face à leur manière avec comme seuls bagages leur ténacité, leurs idéaux et leur mémoire. L’homme le plus heureux du monde est une plongée dans l’esprit de ceux qui ont vécu ce conflit au début des années 1990. C’est aussi l’occasion de voir ce que cette guerre a déterminé chez ceux qui sont nés après. Mais surtout, c’est une leçon sur les effets que L’Histoire peut avoir sur l’individu.

    Dans sa narration, L’homme le plus heureux du monde est intelligent : une réunion de “speed dating” sert de prétexte loufoque pour réunir un panel de personnage variés au cœur d’un huis clos en temps réel. Au milieu de l’assemblée, Asja et Zoran se rencontrent. Il semblerait que leurs chemins se soient déjà croisés, pendant la guerre. Asja, résiliente, sombre dans ses souvenirs d’adolescence en plein conflit. Elle a le choix d'offrir à Zoran la rédemption, ou bien la vengeance.

    C’est ainsi que L’homme le plus heureux du monde tisse une fresque d’individus et d’opinions variées. Usant de couleurs simples, presque désaturées, et dans un décor unique, le film nous explique ce que signifie réellement “faire société”.
    AZZZO
    AZZZO

    308 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2023
    Raconter les déchirements d'une nation est chose compliquée. Teona Strugar Mitevska y parvient grâce à une idée géniale : un speed dating à Sarajevo porte à la même table une victime et le sniper qui l'a blessée 30 ans plus tôt. La séduction se transforme rapidement en ressentiment et le huis-clos permet l'expression des sentiments enfouis. C'est un film très réussi sur le paradoxe bosniaque : la conscience qu'il faut tourner la page mais l'impossible oubli et la difficulté à pardonner. Ce film exprime les nombreux non-dits d'une société divisée où Bosniens et Bosniaques n'arrivent plus à vivre ensemble. La réalisation est très intelligente, les placements et mouvements de caméra sont efficaces et l'intrigue est d'une grande originalité. Le spectateur est régulièrement surpris et se demande en permanence comment cette journée va s'achever. Teonar Strugar Mitevska ouvre des portes, suggère, mais ne donne pas de réponse. Brillant.
    velocio
    velocio

    1 322 abonnés 3 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2023
    Il y a un an était arrivé sur nos écrans "Dieu existe, son nom est Petrunya", un film macédonien qui n'était pas sans qualité mais qui pêchait de par son côté brouillon. C'est avec un film plus abouti dont l'action se déroule à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, que la réalisatrice macédonienne Teona Strugar Mitevska nous revient. En fait, dans ce film, il n'y a pas d'homme le plus heureux du monde, il y a un grand nombre d'habitants actuels de Sarajevo qui se retrouvent dans un hôtel de la ville pour une journée de speed dating. En fait, tout en se moquant gentiment de cette façon artificielle de rencontrer l'âme sœur, la réalisatrice a surtout cherché à réunir une représentation complète de la population de Sarajevo, une ville multi-culturelle avec des musulmans, des serbes orthodoxes et des croates catholiques afin de mettre l'accent sur les séquelles que la guerre de Bosnie-Herzégovine a laissées dans un camp comme dans l'autre et de s'interroger sur la notion de pardon. Le film est un mélange de (nombreuses) scènes très fortes et de (quelques) scènes beaucoup plus faibles et la façon de montrer qu'il n'y aurait plus aucun problème chez les moins de 20 ans s'avère un peu lourde !
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    383 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2023
    Basé sur des faits réels vécus par une des co-scénaristes, la réalisatrice raconte la rencontre de cette femme et de son agresseur durant le siège de SARAJEVO. Le scénario est axé sur la recherche du pardon. Le sujet du film qui à mon avis demeure assez moyen tant au niveau de la réalisation que de l’interprétation, aurait cependant mérité un meilleur traitement.

    Bernard CORIC
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2023
    Teona Strugar Mitevska, sans savoir l’expliquer, a attribué un titre étrange et trompeur à son long-métrage. L’homme le plus heureux du monde est la traduction littérale en français du titre original bosniaque. Ce titre ne reflète en rien le contenu du film. Parmi les personnages masculins, Zoran interprété par Adnan Omerovic ne peut nullement prétendre à ce… titre, bien au contraire ! Zoran s’est inscrit à une journée de speed dating pour rencontrer Asja (Jelena Kordic Kuret) qu’il connait déjà sans que celle-ci ne le sache. Le but de cette démarche vise à tenter de laver un traumatisme passé. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/c/fifp2023/#HPHM
    traversay1
    traversay1

    3 658 abonnés 4 882 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    La Nord-Macédonienne Teona Strugar Mitevska a imprimé la rétine des cinéphiles du monde entier dès Je suis de Titov Veles (2007), son deuxième long-métrage, et la réalisatrice a largement confirmé depuis son grand talent avec notamment Dieu existe, son nom est Petrunya. L'homme le plus heureux du monde, titre ironique, cela va de soi, commence comme un innocent Speed Dating entre célibataires de tous âges et de toutes conditions sociales. Mais le jeu va rapidement devoir se confronter aux fantômes de la guerre en Bosnie, en particulier pour deux participants quadragénaires que le hasard (ou pas) a réuni pour l'occasion. Malgré quelques pointes d'humour bienvenues et une scène de danse époustouflante, le film devient un huis-clos de plus en plus oppressant, proche de la torture psychologique pour ses personnages principaux, réminiscences dramatiques à la clé. Ce n'est pas la première fois qu'une œuvre issue de l'ex-Yougoslavie aborde le sujet de la guerre, loin de là, mais l'air est cette fois particulièrement raréfiée dans un duel éprouvant qui exacerbe des passions et une violence que l'on croyait réservées au passé. Au passage, le film montre avec acuité que l'appartenance religieuse et communautaire reste une constante de jugement en Bosnie, même en temps de paix. Le scénario de L'homme le plus heureux du monde fait montre d'une grande intelligence, avec des ruptures de ton radicales, mais son atmosphère pesante n'est pas toujours aisément supportable.
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