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    Houria
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    74 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 450 abonnés 3 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2023
    Houria (Lyna Khoudri) a une passion : la danse classique qu’elle apprend avec Sabrina, sa mère (Rachida Brakni), dans l’espoir d’en faire un jour peut-être son métier. Mais ses rêves se brisent, la nuit où Houria est agressée dans les rues d’Alger. Le choc la prive de la parole et l’oblige à une longue rééducation pour retrouver l’usage de ses jambes. Durant sa convalescence, Houria rencontre un groupe de femmes soignées à l’hôpital : certaines sont sourdes et muettes, d’autres sont autistes, d’autres encore ne se sont jamais remises du traumatisme causé par la mort de leurs proches….

    Trois ans après "Papicha", Mounia Meddour réalise son deuxième film avec, dans le rôle titre, l’actrice extraordinaire que le premier avait lancée : Lyna Khoudri. L’actrice franco-algérienne, César du meilleur espoir féminin, a fait du chemin depuis, avec des premiers rôles dans "Haute couture" ou "La Place d’une autre" et des rôles secondaires dans "The French Dispatch", "Nos frangins", "Novembre". Le film repose tout entier sur ses épaules. Elle est de tous les plans et le porte avec toujours la même énergie électrisante, la même colère rentrée… et un travail qu’on imagine immense pour apprendre la langue des signes et donner l’illusion d’être une ballerine confirmée.

    Mais hélas, pendant que sa protégée gravit à toute allure les marches vers la célébrité, Mounia Meddour semble faire du surplace. Houria est le pâle décalque de "Papicha". Les mêmes sujets le traversent : la décennie noire en Algérie (Sabrina ne se console pas de l’assassinat de son mari), les rêves d’exil (Sonia, la meilleure amie de Houria, rêve de quitter l’Algérie pour l’Espagne au péril de sa vie), le « hittisme » des jeunes Algérois qui s’ennuient et les combats de bélier avec lesquels ils essaient de se distraire…. C’est beaucoup, c’est sans doute trop pour un film qui aurait gagné à se concentrer sur son seul sujet.

    Le problème est que ce sujet-là – la lente reconstruction d’une danseuse dont les rêves se fracassent sur l’accident qui l’éloigne des planches – vient d’être traité avec le succès qu’on sait par Cédric Klapisch. "En corps" m’avait enthousiasmé au point d’en faire un de mes films préférés de l’année passée, tout en haut de mon Top 10. Je sais que cet enthousiasme n’était pas unanimement partagé. Mais, en tout état de cause, ce film-là, beaucoup plus réussi que ce film-ci, lui porte une ombre fatale.
    Stephanie Mondoloni14
    Stephanie Mondoloni14

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2023
    exceptionnel. la réalisatrice traite le sujet politique essentiel de l Algérie...l actrice principale incarne son rôle d une façon remarquable...bcp d émotions...d

    u grand ART
    Hicham
    Hicham

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2023
    très déçu par le film, des combats de beliers a Alger ! pas crédible du tout, étant algérien je n'ai jamais vu ce genre de combat, film plat, pleurnichant, dommage vu la qualité des actrices, très loin du niveau de papicha...
    Alice L
    Alice L

    163 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2023
    Le nouveau film de Mounia Meddour après "Papicha" est une merveille, Lyna Khoudri est extraordinaire dans le rôle de cette danseuse passionnée et résiliente. On en ressort avec plus de force
    cinéjadore
    cinéjadore

    10 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2023
    Quelle déception hier soir à l'avant première. Après Papicha je m'attendais à passer un bon moment. Quel ennui. Filmer de jolies actrices ne suffit pas. Scénario vide sans émotion. On voit ces actrices qui s'amusent entre elles mais pas le
    public. Allez voir En corps de Klapisch pour le côté danse. Dommage
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 230 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2023
    Formidable film sur la résilience
    A travers l ‘histoire d’une danseuse qui est blessée mais retrouve son énergie grâce à l’amitié, ce film donne la joie de vivre et l’énergie positive pour retrouver sa vie après une chute
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2023
    Fin 2019, le film "Papicha", premier long métrage de la réalisatrice franco-algérienne Mounia Meddour, présenté à Un Certain Regard à Cannes 2019, avait enthousiasmé la plupart des spectateurs, avait obtenu le César du meilleur premier film en 2020 mais avait partagé la critique dont une partie avait trouvé sa réalisation trop lourde et trop démonstrative. Comment allait on réagir face à "Houria", deuxième long métrage de Mounia Meddour ? Force est de reconnaitre que, si la qualité principale de "Papicha", le sujet traité, est toujours présente dans "Houria", les défauts de réalisation observés dans "Papicha" sont toujours, malheureusement, également présents dans "Houria", voire même amplifiés : presque tout est forcé, les scènes de joie, particulièrement exubérantes, apparaissent comme étant totalement factices, les plans sont trop souvent exagérément dilatés et, au final, le film dégage surtout de l’ennui et, pas du tout, l’émotion qu’on pouvait espérer.
    Jipéhel
    Jipéhel

    57 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Les corps blessés

    3 ans après son formidable Papicha, Mounia Meddour situer son nouveau film encore une fois en Algérie. La continuité est certaine, et pas seulement à cause du cadre. Le sujet de la femme dans les pays du Maghreb est, ici, subtilement traité, à travers une mise en scène gracieuse et solaire. Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital. Ses rêves de carrière de ballerine s’envolent. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés… 98 minutes de toute beauté qui nous propose un chemin vers la résignation et la résilience à la manière de Cédric Klapisch dans En Corps.
    Même si le film accuse quelques baisses de régime dans sa partie centrale, on se souvient pour longtemps de la scène d’ouverture, une danse sans musique, au rythme du vent, et, beaucoup plus loin, une autre danse, collective celle-là, évanescente et comme hors du temps, où la troupe toute de blanc vêtue, fait penser à un tableau antique. Rien que ces deux moments de grâce pure, il faut voir ce film, un film de femmes avec des femmes mais qui touchera les hommes par ce constat au plus proche d'une réalité algérienne méconnue, honnête et sensible. Rappelons que le titre signifie « liberté » en arabe. Lourd de sens.
    Lyna Khoudri, une fois de plus impeccable, porte le film de bout en bout. Certains déploreront qu’on la voit partout depuis un peu plus d’un an – Nos Frangins, Novembre, La Place d’une autre, Haute couture, French Dispatch, Hors normes, Papicha, et bientôt dans Les Trois Mousquetaires -, mais cela vaut de se poser la question : n’est-ce pas tout simplement dû à son talent ? Elle est fort bien entourée par Amira Hilda Douaouda, Rachida Brakni et Nadia Kaci. Du beau cinéma.
    Brahim B.
    Brahim B.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2023
    Film que j'ai vu en avant première, très réaliste et très émouvant. Les actrices principales sont belles et talentueuses. Bravo !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2023
    En 2019, lors de la sortie en salle de Papicha nous indiquions que « le récit féminin et féministe avancé par Mounia Meddour dans Papicha n’est pas sans nous rappeler celui de Deniz Gamze Ergüven dans Mustang. » En 2022, pour Houria, nous indiquons volontiers que « le récit féminin et féministe avancé par Mounia Meddour dans Houria n’est pas sans nous rappeler celui de Mounia Meddour dans Papicha. » Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/c/fifp2023/#H
    Anne Hamoum
    Anne Hamoum

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2023
    Ça a l'air magnifique! Un peu ds la lignée dEn corps de Klapish... Suis moi--même danseuse. J'irai voir ce film autant que faire se peut.... Merci!
    Bénédicte Chatté
    Bénédicte Chatté

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2023
    Tres beau film plein d’émotions. On vibre avec Houria, ses espoirs, ses désespoirs, sa colère, sa reconstruction ! En toile de fond l’Algérie de nos jours….
    Je n’ai pas vu le temps passé
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Casting excellent, même Rachida Brakni joue bien dans ce film à la partition tranchée, entre idéalisme de certaines scènes et crudité td'autres. L'Algerie
    traversay1
    traversay1

    3 539 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2022
    Houria (Liberté, en arabe) fait beaucoup penser à En corps de Klapisch, avec son héroïne danseuse, obligée de donner un nouveau sens à son existence, en essayant de se reconstruire mentalement et physiquement. Le contexte algérien, évidemment, permet au film d'acquérir sa propre singularité et la comparaison s'arrête là. Reconstituer le duo gagnant de Papiche, Mounia Meddour à la réalisation avec Lyna Khoudri devant sa caméra, promettait beaucoup et le début du film, très enlevé, confirme les bonnes vibrations attendues. Mais la bonne impression ne dure pas vraiment avec, en cause, une propension à vouloir aborder une multitude de sujets sans en approfondir un seul : la résilience de son personnage principal, l'envie que son agresseur soit puni, l'incurie de la police locale, la solidarité entre femmes, le mirage du départ vers l'Europe, etc. En même temps, Houria est une œuvre qui brille par sa générosité alliée à l'espérance quelque peu candide de voir les choses évoluer en Algérie et il n'y a pas mieux que le talent de Lyna Khoudri pour communiquer cette énergie. Mais ici, elle doit partager la vedette avec une splendide Rachida Brakni, à laquelle on doit les scènes les plus émouvantes. Papicha marquait l'arrivée en fanfare d'une réalisatrice et d'une actrice unies dans un projet magnifique. Houria, malgré des qualités certaines, se situe un peu en deçà, ce qui n'empêche pas d'attendre avec confiance une nouvelle collaboration entre les deux femmes.
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