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Tilide
17 critiques
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3,0
Publiée le 14 juillet 2023
Un film honnête qui aurait gagné à être moins larmoyant, dommage. Son accident, son père, son école, son amie.... C'est trop ! Reste une belle interprétation des comédiennes.
Je ne suis pas spécialiste, mais ces plans rapides, qui ne sont jamais sans signification, m'ont permis de m'imprégner du sujet directement, comme par des éclairs révélateurs On est aussi ébloui par la richesse de deux cultures (arabe et française) qui se complètent et non pas qui se confrontent. L'actrice nous confond par son ingénuité (ou par son talent). Pour le reste, des analystes, plus compétents que moi vont certainement bien éclairer les impétrants ! Mais vraiment, cette réalisatrice force l'admiration -- que dis-je: de la reconnaissance.
J'ai passé un très beau moment. Houria est courageuse, malgré ses blessures elle se relève et se réinvente après chaque coup dur. Les femmes représente la force silencieuse dans un monde de quelques brutes ignorants qui continuent à semer la terreur. Je suis admirative de ces femmes qui se battent pour la liberté d'expression
Apprentie danseuse dont l'ambition est d'être repérée par un professionnel, la vie d'houria s'effondre lorsqu'elle se fait agresser dans la rue suite à un pari. Elle devient muette et reconstruit petit à petit sa vie auprès d'un groupe de femmes qui ont vécues des traumatismes. Malheureusement, l'agresseur n'est pas loin et ne va pas lui faciliter la tâche. En salle le 15 mars.
Houria ne part pas du tout dans la direction un peu attendue de la reconstruction physique suite à un choc, mais adresse au contraire une multitude de sujets qui gravitent autour de la vie de cette jeune femme. Le film a une fâcheuse tendance à vouloir en dire trop et à donc ne pas aller au bout des nombreux aspects : le passé familial, l'exode de son amie, sa blessure, la danse, le traumatisme moral, les terroristes repentis, etc. On passe toutefois un joli moment avec des femmes fortes qui gardent leur cap malgré les aléas de la vie en Algérie.
"Houria" est le nouveau film de la réalisatrice Mounia Meddour et son actrice fétiche Lyna Khoudri toutes deux césarisés pour "Papicha" sorti en 2019.
Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital. Ses rêves de carrière de ballerine s’envolent. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés…
Bande annonce, casting j'y suis allé avec l'envie de me glisser dans cette histoire de résilience et de sororité mais las...au fur et à mesure où le film avançait, il s'enfonçait également dans les méandres...
La faute selon moi à des situations peu crédibles, des intrigues parallèles pas toujours nécessaires et surtout pas traités assez profondément.
La fin du film est elle même une frustration pour le spectateur.
La forme du film pose aussi question entre gros plans systématiques et filmés caméras à l'épaule...procédé qui peut lasser à la longue.
Reste une belle interprétation de Lyna Khoudri qu'on sent très investie dans son rôle et la toujours très juste Rachida Brakni.
J'ai vu une femme bouleversée à la fin de la séance, donc allez vous faire votre opinion vous même, je ne veux tout de même pas ôter des entrées au film :)
Le film traite plusieurs sujets forts et ça fait un peu court en une heure trente pour tout bien développer. reste des personnages féminins forts et brillament interprétés.
Très belle histoire mais un peu long par certains moments j'ai trouvé l'actrice principale touchante dans son interprétation elle reprend goût à la vie suite à son agression et pendant sa rééducation elle fait la connaissance de d'autres femmes marqués par la vie sinon la scène finale est pas mal je vous laisse découvrir.
film très beau avec un sentiment de liberté contradictoire avec les histoires de ces femmes. mêler signe et danse donne vraiment quelque chose de communicatif
Que la technique est prétentieuse avec ses mouvements inutiles de caméras, surexpositions parfaitement vides de sens, gros plans excessifs et pas toujours signifiants. Malgre cela, c est un film intelligent, bien écrit remarquablement bien interprété. La danse est très bien filmée et se révèle un prodigieux moyen d'expression pour affirmer sa liberté.
Comme dans son premier film Papicha, Mounia Meddour propose un film fort ancré dans l'Algérie contemporaine, patriarcale et fragile, "blessée mais toujours debout". Là aussi, l'histoire est centrée sur une femme déterminée, portée par un groupe de femmes. La sororité est un moteur de l'action. Lyna Khoudri et Rachida Brakni sont tout simplement stupéfiantes de justesse et de conviction. Houria est un film composé d'images superbes, notamment celles des séquences de danse, dont l'énergie irradie bien au-delà du générique de fin.
A travers le portrait d'une jeune danseuse classique devant réinventer sa vie suite à une agression, cette oeuvre dresse un tableau sans concession de la société algérienne actuelle, en insistant essentiellement sur la place des femmes à l'intérieur de celle-ci. Je n'ai pas aimé cette façon de filmer malheureusement à la mode : gros plans abusifs caméra à l'épaule, pour plus d'immersion et de réalisme. Cet abus de plans rapprochés en mouvement donne plutôt rapidement mal à la tête ! De plus, les personnages et les situations ne sont pas assez fouillées : tout est survolé et suggéré, mais rien n'est véritablement creusé ni expliqué. Dommage, côté casting, Lyna Khoudri était pourtant un choix très judicieux ! Bof bof bof... Site CINEMADOURG.free.fr
Très vite on remarque que ce film est dans la droite lignée de "Papicha" (2019), dans le style, dans le genre et dans tout son contexte politico-social de l'Algérie et à la position de la femme. La mode a laissé place à la danse mais il est toujours question d'émancipation, de passion, de liberté et une dimension qui rappelle un peu "En Corps" (2022). L'intelligence de Mounia Meddour est d'éviter tous les écueils inhérents au genre, à savoir que Houria ne se morfond pas, rebondit vite car elle ne peut s'empêcher de danser (passion), elle ne tergiverse pas dans ses émois ou ses doutes, et si elle en a elle avance malgré tout, jamais on ne tombe dans le pathos car la liberté c'est aussi savoir la saisir et la résilience reste un combat. Par contre on peut aussi être un peu déçu par des chorégraphies qui font un peu amateur, sans doute accentuer dans des séquences de danse trop découpées ce qui cassent la fluidité de l'ensemble. Mais la vraie réussite du film est comment le récit intègre la question du passé, la relation ambigüe et complexe avec la question du pardon, des causes et conséquences qui en découlent. Si les danseuses symbolisent l'optimisme et l'espoir, l'histoire démontre un pragmatisme et une fatalité qui fait encore peur. Site : Selenie.fr