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Corinne76100
43 abonnés
282 critiques
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2,0
Publiée le 23 mars 2023
Film très décevant. Façon de filmer désagréable: caméra à l'épaule et en gros plan sur des visages grimaçants. Scénario mélangeant langue arabe et française très étrange.
Un beau film, élégant dans sa manière de filmer, par ses acteurs et par sa poésie mais également par l'histoire et les drames racontés. On passe donc un moment de charme tout en réfléchissant sur l'histoire et la situation de l'Algérie.
Film superbe, dans la même veine que "Papicha", le précédent film de la réalisatrice. Il met en évidence des femmes, sublimes, qui veulent se battre pour leur pays, mais qui subissent aussi les violences du terrorisme et des zodiaques d'immigrants. Réflexion sur la capacité de se relever après un traumatisme (le personnage principal perd sa voix suite à l'agression qu'elle a subie) car ces femmes sont des battantes. Témoignage aussi de l'importance du soutien de ses proches (famille et amis) pour se relever.
J'avais adoré papicha, j'ai adoré houria...la réalisatrice a une capacité à créer, mettre en scène et diriger ses actrices... beaucoup de tendresse pour cette histoire de femme..
La jeune et talentueuse danseuse Houria est victime d'une agression, blessant son corps et passant sa voix sous silence. Au contact d'autres femmes blessées par la vie, elle va apprendre à se reconstruire et à s'affirmer plus que jamais.
Après le très bon «Papicha», Mounia Meddour retrouve son actrice fétiche Lyna Khoudri dans ce film à la structure similaire, où la danse a remplacé la mode.
Film co-produit par Dany Boon et Xavier Gens notamment, l'histoire peut parfois rappeler «En Corps» dans son aspect rééducation/reconstruction, mais inscrit son récit dans la société algérienne, avec les inégalités d'aujourd'hui et les rêves de demain.
Meddour filme toujours avec la même poésie et vitalité le visage, solaire et déterminé, de Lyna Khoudri et des femmes qui l'entourent, mais à l'intérieur d'une histoire moins impactante que son prédécesseur, peut-être à cause d'une construction trop attendue, entre hauts et bas, dans le parcours de son héroïne.
L'histoire de plusieurs oiseaux en cage qui vont se libérer par les gestes et le corps, une manière tout aussi parlante de faire résonner leurs voix respectives, étouffées par la société et les malheurs personnels.
Un film plutôt touchant et réussi, mais auquel il manque quelque chose pour en faire une œuvre marquante, à l'image de cette fin collective, mais abrupte, laissant certains éléments en suspens. 6,5/10.
Film plein de l'énergie de la danse, de la violence machiste islamiste, de la douceur des échanges entre des femmes qui essaient de se réparer les unes les autres.
Contrairement à son précédent film Papicha, Mounia Meddour est ici optimiste, notamment quand elle nous montre, à coté du "méchant", des jeunes algérois pleins d'humour qui chahutent gentiment Houria et ses collègues...
Soyons honnête, Houria n'atteint pas l'excellence de En corps de C. Klpapisch dans la description de l'univers de la danse, mais il nous parle surtout de politique et, en plaçant Papicha et Houria dans la chronologie historique (Papicha en 1990-91, au tout début des années de plomb, Houria de nos jours) de l'évolution d'une société et du statut de la femme en Algérie.
Magnifique Luna Khoudri, belle et tellement talentueuse en femme blessée pleine de résilience. Elle va se relever, avec ses camarades d'un drame dont les algériens sont souvent victimes. Une leçon d'histoire contemporaine. Superbe film.
Aussi bien que Papicha ! Le regard artistique de la réalisatrice ne nous laisse pas indifférent ! Les actrices jouent toutes divinement bien ! Le jeu d'acteur dû personne qui joue la fille muette m'a complètement bluffé ! Un mot : WAAAAW
Comment traiter avec autant de brio des sujets aussi importants que l’envie de liberté et d’ailleurs, de se réaliser dans l’art, de parler d’handicap, d’accident, de l’entraide féminine et des séquelles du terrorisme en Algérie ? Et bien la réalisatrice Mounia Meddour y arrive. Parler ainsi de ce film n’est pas très « vendeur », et pourtant, tout le long du film, nous sommes tenus en haleine, le mélange de tous ces thèmes se déroulent sans voir le temps passé, sans que l’on puisse imaginer la fin. Bravo à l’interprète principale qu’est Lyna Khoudri sur qui le film repose. Les personnages secondaires (la mère et de la principale amie) qui l’entourent sont eux aussi importants, et très bien interprétés.
L’Algérie n’a eu qu’à ce jour, en 1975 qu’une seule palme d’or, pour « Chronique des années de braise » de Mohammed Lakhdar. Ce film pour lequel je ne vois qu’un seul très petit défaut, celui d’abuser, parfois, de plans courts successifs très serrés qui fatiguent le visionnement, ne mérite peut-être pas de palme, mais prouve qu’en 4 films, la réalisatrice maîtrise parfaitement le langage cinématographique. A quand son prochain film qui servira j’espère toujours autant le regard des femmes, les actrices et d’une certaine façon la cause des femmes
Très bon film, j'ai raté les premières minutes car j'etais en retard pour la sceance, mais le reste du film est d'une grande delicatesse, plongeanr le téléspectateur entre tristesse et emotions possitives, l'héroine principale ( Lyna Koudri ) ainsi que l'acteur du mechant on ( Merwan Zegh
Le film dit des belles choses et des choses qui sont importantes d'être montrées. La photo est sympathique. Après, le film est assez limité. Ok, on suit ces différentes femmes mais on ne sent pas assez l'évolution de toutes. Il manque d'une réelle conclusion et d'une démarche. Là on fait face à ces différents évènements tragiques qui arrivent et sans qu'ils en aient un poids immense. La fin qui ne conclue rien est dommage. Les acteurs jouent bien mais il n'y a pas de grandes envolées. Il est un peu minimaliste et se contente trop d'exposer. Le scénario est trop faible enfait...
Au-delà de l’accident de la vie (une agression brisant les rêves artistiques et privant de la parole), le style narratif est quelque peu allégorique (la danse moderne comme vecteur de communication). C’est somme toute joli à l’image mais c’est quand même lassant car le cinéma c’est plutôt fait pour raconter une histoire, une intrigue, un parcours de vie, davantage que pour faire spectacle de danse. Quelques évocations ici ou là de la société algérienne contemporaine, traumatisée et blessée de son histoire intérieure récente, mais très survolé, seulement suggéré. Or c’est ça qui aurait pu et dû être intéressant. La crainte d’aborder de front des sujets tabous ou mal cicatrisés ? Les réalisateurs et réalisatrices du pays voisin, le Maroc, on parfois les mêmes retenues pour faire un film somme toute social mais en évitant d’aborder réellement la société. Aux spectateurs d’ici de comprendre s’ils ont les clés, ce qui ne sera pas le cas de tous, loin de là.