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Arthur Guezou
161 abonnés
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4,5
Publiée le 18 juin 2022
N’attendant rien de ce film, j’ai vu ce film sans regarder aucun résumé, et aucune bande-annonce. Et ce fût une réelle bonne surprise, j’ai tout bonnement trouvé ce film excellent avec comme seul vrai bémol est le jeu d’acteur douteux parfois.
L’histoire est littéralement une ode au cinéma et à la cinéphilie avec des dizaines et des dizaines de références et anecdotes en rapport à des films du siècle dernier. Le récit mêle romance, guerre et cinéma avec une histoire d’une histoire ; en fait c’est très méta. Les protagonistes ont chacun un développement suffisant et sont tous à peu près attachants : on arrive pas à en détester un ou à en aimer un plus que les autres. Par contre, l’alternance entre le présent et l’histoire qui est écrite paraît un peu brouillon.
Par rapport à la réalisation, la direction de la photographie est super, chaque plan est un tableau avec une belle composition ; tout cela grâce à des décors remplis de références et qui vivent. Par exemple, le bar (théâtre principal du film) est constamment vivant ou alors une action essentielle s’y déroule. Sans oublier la musique qui est vraiment onirique et qui donne envie de suivre nos personnages jusqu’au bout de leur aventure.
Je recommande ce film qui nous plonge directement dans un univers mais tout est très bien expliqué. Excepté le jeu d’acteur et le montage alterné, le film a une grande qualité.
Oh, que ça fait du bien, le cinéma calme et intelligent...On sent, et ce n'est pas un défaut le travail de mise en scène.... Le film se passe essentiellement entre Vienne et Bruxelles, entre flash back et un présent situé dans les années 80....Il est question de shoah, de survivants, de quizz ciné dans un café restaurant dédié au cinéma.....Il est question aussi d'une histoire d'amour....Simon Abkarian, porte le film avec de beaux seconds rôles, notamment je cite Pascale Arbillot, Hélène Noguerrès , Eric Caravaca, Michel Vuillermoz et Mathilda May (excusez du peu) , je crois même avoir reconnu Brigitte Fossey....C'est un film de dialogues et de clins d'œil au septième art, ( le cinéma) que je rapprocherais peut être du cinéma allemand dans son réalisme...J'admets qu'il y a quelques longueurs, et que l'on aurait pu supprimer quinze ou dix minutes, Mais le film tient la route, est original et réalisé avec précision....félicitations donc pour ce premier film qui fait réfléchir....Amateurs d'action ou de violence, passez votre chemin (du bonheur).....
"Le Chemin du bonheur", film franco-belge réalisé par Nicolas Steil, sorti en 2021. Une bonne surprise, un film bien réalisé avec une très belle mise en scène. Une ambiance de "cabaret" dans ce restaurant Delicatessen bruxellois où se croisent les personnages. Un film d'hommage au cinéma, avec une belle prestation de Simon Abkarian. Avec aussi Pascale Arbillot, Michel Vuillermoz ... Les cinéphiles se délecteront des clin-d’œil, références et devinettes cinématographiques qui jalonnent le film. Un film à la fois calme et au jeu dynamique très agréable à regarder. Avec une très belle B.O. Simon Abkarian révèle son talent, un artiste complet, autant dramatique, que comique et un très bon chanteur.
Dans les années 1980, Saül dirige à Bruxelles un restaurant Delicatessen dédié évidemment aux plaisirs de la bouche, mais également au 7ème art dont il est un bouillonnant passionné. Alors qu'il s'implique dans le tournage d'un film avec un ami, il va croiser la route d'une femme énigmatique qui va immédiatement le fasciner. Ces deux événements vont le replonger dans son enfance douloureuse d'enfant caché ayant fui la Shoah... Malgré la présence énergique de Simon Abkarian, rappelant par certains côtés la fougue d'Yves Montand dans le film "Garçon !" (1983), et en dépit du charme fragile et sensible de Pascale Arbillot, cette comédie dramatique ne m'a pas du tout emporté dans un quelconque tourbillon d'émotions. L'histoire est un peu décousue, les nombreux flashbacks en VO allemande non sous-titrée (pourquoi un tel choix de réalisation ??) n'aident pas non plus à se sentir à l'aise dans cette oeuvre lisse et sans éclat. Même le twist final tombe presque à plat et n'apporte quasiment rien à ce film ne valant le détour que par le jeu agréable des deux comédiens en tête d'affiche. Un plat cinématographique sans saveur et sans âme. Site CINEMADOURG.free.fr
Le premier film de Nicolas Steil, Réfractaire, avait déjà pour cadre la Deuxième Guerre mondiale En tant que citoyen, je me sens très impliqué non seulement dans les combats à mener contre la dictature mais aussi pour l’éducation des enfants. C‘est à eux que s’adressent les messages de tolérance, de respect et de démocratie Côté références, Nicolas Steil avait en tête Le Dernier métro de François Truffaut, La Vie est belle de Roberto Bénigni et, dans une moindre mesure, le cinéma de Martin Scorsese et de Stanley Kubrick à la veille du début du tournage, j’avais regardé The Revenant d’Alejandro Gonzãles Iñárritu Henri Roanne a été présent tous les jours de tournage et a revécu les scènes avec un grand stoïcisme et beaucoup d’émotion un film pour l histoire et pour ne jamais oublier dans nos mémoires a tous
En 1987, Saül (Simon Abkarian) tient un restaurant à Bruxelles dédié à l'amour du cinéma et des acteurs. Celui-ci est fréquenté par un critique et un jeune réalisateur voulant faire un film sur la Shoah. Bientôt, Saül va faire la rencontre de Hannah (Pascale Arbillot) qui va lui faire tourner la tête. Le film est très, très moyen, mais au delà des flashbacks sur son enfance juive, Simon Abkarian étonne par sa déclaration d'amour au 7ème art et son abattage comique. Cela permet d'oublier quelque peu la faiblesse d'un scénario cousu de fil blanc et la naïveté de l'histoire. Pas indispensable à voir.
C'est un film enthousiaste sur la magie du cinéma qui permet de guérir parfois des blessures du passé. C'est aussi une belle histoire d'amour qui triomphe des haines et antagonismes. On apprend à être résilient. L'interprète principal me fait penser à Yves Montand qui virevolte pour cacher ses tourments. Une séance qui redonne des élans d'optimisme pour la vie.
Une mise en scène complexe, touchant un peu à plusieurs registres (trop ?), pour laquelle la satisfaction du spectateur lambda ne se révélera sans doute, au mieux, qu’à la fin. Ça commence par un « film dans le film ». Le personnage principal, tenancier d’un restaurant à thème (sur le cinéma) a en effet l’espoir de voir porté à l’écran une histoire, son histoire. C’est l’un de ses employés, jeune réfugié chilien, qui se colle à l’écriture du scénario et qui a pour ambition de réaliser le long-métrage sous l’œil bienveillant mais aussi parfois trop ingérant de son mentor. Parmi les clients, un critique de cinéma va collaborer à l’écriture en échange d’une table ouverte (repas gratuits). Le scénario va ainsi naviguer entre les événements dramatiques et passés soumis à l’écriture (l’histoire et les déchirements d’un « enfant caché » pendant la Shoah) et l’animation du lieu à thème à grand renfort de devinettes sur les grands classiques du cinéma parmi les clients attablés et dans l’ensemble assez férus de Septième art. Les cinéphiles avertis se retrouveront avec plaisir dans ces jeux de questions-réponses mais le grand public est sans doute très loin de cette culture cinématographique même s’il n’est pas totalement ignorant des grands films évoqués. Ces deux angles glisseront peu à peu vers une sorte de romance qui réveillera les blessures et traumatismes du passé et posera les questions du pardon ainsi que de l’horrible sentiment de culpabilité porté par la génération des enfants nés du côté des oppresseurs sous le Troisième Reich. Un « chemin du bonheur » sur lequel se retrouvent les enfants victimes et les enfants de leurs bourreaux, devenus adultes, difficile à trouver et semé de plusieurs embûches. C’est le sujet finalement.
Le traitement de cette histoire est original, sur fond de création artistique, plus précisément d'un scénario de cinéma orienté sur la Shoah, où un café-cinéma sert de décor avec ses habitué(e)s et ses cinéphiles passionnés...jusqu'à ce qu'une mystérieuse projectionniste entre dans la vie de l'un des cogérants, cogérant qui a été enfant juif-allemand pendant l'occupation et dont les parents ont été victimes de l'holocauste et de la guerre, et puis l'histoire d'amour que l'on croyait possible entre ces deux destins croisés va s'avérer plus compliquée que l'on ne croit... Le film est tiré d'un roman, et c'est peu dire (il faut prendre le mot roman au sens presque péjoratif du terme), n'importe quel spectateur un peu fufute aura tôt fait de deviner le nœud de l'intrigue et sa fin (avec un tel titre...) alors l'ensemble pourtant original finit dans la mièvrerie sans convaincre car le sujet réel semble avoir été éludé, c'est trop dommage. Les bons amis et l'alcool semblent être les deux solutions aux problèmes existentiels, c'est bien pauvre, on n'aborde pas le cheminement intérieur et ses difficultés, ce que l'on avait dans "Un secret" par ex. (2007, film lui aussi tiré d'un roman, Goncourt des lycéens), par exemple, bref pas un film inoubliable, et pourtant le sujet était bon...
Saul tient un café à Bruxelles où il partage sa passion pour le cinéma et sa connaissance sur l’histoire de la communauté juive avec ses clients. Il va s’impliquer dans le processus de création de film d’un de ses amis au même moment qu’il va faire une rencontre qui va changer sa vie. Une forme d’introspection sur le passé mêlé à la quête du bonheur. Le décor est magnifique.
Faire la critique du film « Le chemin du bonheur » démarre forcément par une citation. « Le cinéma est le plus beau mensonge pour dire la vérité » Pris à la lettre cette citation permet de comprendre et d’accepter ce film qui est tous sauf réaliste – et c’est sûrement l’intention de son réalisateur. Le jeu est théâtral, les couleurs chaudes et saturées. Alors pourquoi un film qui reste souvent à la surface et ne s’aventure jamais vraiment dans les entrailles de ses personnages ? Probablement pour la raison qui fait du peuple juif le plus beau raconteur d’histoire, et ceci depuis plus de 2000 ans (clin d’œil). La réalité – entre autres celle de la shoah - est parfois si horrible à raconter et également incroyable pour ceux qui l’apprennent que mieux vaut se réfugier dans l’imaginaire, les chimères et la séduction effrénée. Si vous avez accepté ces conditions posées par le réalisateur et que vous laissez de côté vos a priori cinéphile (Lelouch percute Kurys pendant les ¾ du film, on se met à parler anglais à Bruxelles pour un oui ou pour un non, la citation permanente du cinéma d'antan et de la culture Yiddish peuvent lasser) on passe un bon moment et surtout on admire le travail exceptionnel du chef opérateur, de la costumière, de la décoratrice (mais ce bar !!! quel bel endroit) etc. etc. Parlons des acteurs. Comme nous sommes dans un film choral à la Lelouch on a le plaisir de passer quelques instants avec de sympathiques acteurs et actrices comme Brigitte Fossey, Mathilda May et bien sûr Simon Abkarian le plus voyageur des acteurs français et souvent là où on ne l’attend pas. Je l’avais laissé, magistral à l’écran mais mari pathétique dans « Le Procès de Viviane Amsalem », et on le retrouve toutes cordes vocales dehors - quel crooner tout de même !!! - et avec un plaisir manifeste à rendre hommage à son panthéon vintage. Voilà en résumé, ce que je peux vous dire de ce film. Un objet singulier qui finalement fait pencher la balance vers l’empathie et dont certaines scènes resteront gravées à l’extinction du projecteur. Séances : https://www.allocine.fr/seance/film-289299/pres-de-115756/ Bande annonce : https://youtu.be/Ia5i91ytxHU
Je suis allée voir ce film car j'aime beaucoup Abkarian l'acteur principal. Il y tient bien son rôle mais le reste de la distribution ne m'a pas convaincue... L'histoire n'est pas inintéressante mais le film souffre d'un manque de rythme... On s'ennuie un peu et on n'est pas vraiment emporté par cette histoire amoureuse ...
Si l'histoire est assez naïve, ce film est très plaisant à suivre, grâce à ses interprètes et aux hommages au cinéma qui jalonnent le récit. L'hérédité à assumer est le thème mais la façon dont tout est amené l'étouffe un peu. Il manque une véritable émotion qui ne parvient pas à se dégager.
Un thème récurrent dans le cinéma français en manque d'imagination. La réalisation est correcte et le décor du Deli est sympa mais l'histoire est lente à la limite de l'ennui. Pascale Arbillot et Simon Abkarian tirent leur épingle du jeu comme on dit. Mais on sent l'adaptation d'un livre. Ça manque de surprises, de points forts ou de folie. Ça reste plat et un peu insipide. Les cinéphiles s'amuseront au jeu des devinettes. Le double rôle d'Eric Caravaca reste un mystère.
Bon film, film joyeux et triste. On passe un très bon moment. Saül restaurateur passionné de cinéma, à cause de ses parents il n'a pas pu réaliser son rève d'être réalisateur. On voudrais manger, dans son restaurant. Joyeileu dans son restaurant, avec ses clients et son équipe. Mais triste en coulisse.