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dschlemer
1 abonné
9 critiques
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5,0
Publiée le 9 novembre 2022
Le renouveau du cinéma français est là. Parfois choquant, mais jamais vulgaire, c'est encore un coup de maître et Nicolas Bedos se fait un prénom avec nouveau film. Bien écrit, superbement réalisé avec de très nombreux plans dans une même scène, il bénéficie aussi d'un casting 5 étoiles qui épatent autant qu'il entraîne dans cette folle histoire au dénuement "presque" inattendu. La photographie y est excellente, on l'oublie tellement elle est naturelle et intégrée à chaque plan. Un coup de maître de Bedos, Nicolas...
Honnêtement, assez dur à juger dans l'ensemble. Le casting est vraiment intéressant, hormis Isabelle Adjani que j'ai trouvé assez décevante. Pierre Niney, totalement l'inverse tout comme le reste. L'histoire est pas très originale et les rebondissements également mais bon, la façon dont tout est amené nous laisse dans le truc. J'ai trouvé le film trop long, répétitif et plat mais il faut avouer qu'il y a quand même certaines choses qui nous retiennent. La bande originale est bien, les relations sont très différentes et l'on peut s'y identifier, l'environnement est bien retranscrit, etc. En fait, je suis partagé. Je n'aime pas le personnage de Nicolas Bedos mais j'ai fait abstraction de cela et totalement. Donc dans la finalité, je dirais mi figue, mi raisin. 11/20.
Une belle parodie d'un monde qui pue le fric et des petits qui essaient de picorer leur part du gâteau. Entre passion et trahison, j'ai beaucoup aimé Isabelle Adjani dans son rôle d'ex star du cinéma. J'ai passé un très bon moment entre rire et surprise.
Nul ! Intrigue sans inérêt et vite éventée, dialogues d'une pauvreté absolue, acteurs dont certains semblent se demandes ce qu'ils font là... Mais attention: cöte d'azur, grand hôtels, bonnes bouffes (mais tout le monde n'est pas Chabrol). , un peu de sexe (pas trop quand même...). Bref , tous les ingrédients (et le résultat ) d'un mauvais Lelouch des années 80 ! (Pourquoi, y-en a des bons ?)
Un crachat a la figure des femmes battues, des femmes qui portent plainte, et des prostitué.es. On essuie le crachat au sortir de la salle, en colère et terriblement triste, parce que le cinéma a du sens et les histoires qu'on raconte font les histoire qu'on se raconte. Le cinéma est trop coupable de ce genre de film. Le timing d'écriture et de sortie (me too, Masculinisme très présent, seul 0,9% des femmes victimes d'agression sexuelle portent plainte, présence médiatique d'un féminisme caricaturé et d'un masculinisme virulent) prouvent que ce film n'est pas naïf, et qu'il défend un propos bien loin de "la vie des aristo sur la côte d'Azur". Ce dernier récit n'est qu'un prétexte a une histoire sordide où les femmes (fatales), victimes des hommes par le passé décident de se venger pour ruiner leur vie avec des moyens strictement féminins : faire un bébé dans le dos, feindre des violences conjugales, se marier pour obtenir de l'argent... Ce film est dangereux. A la fin du film, trois hommes derrière moi riaient : "haha non moi elle ne me prendra jamais mon argent". Nicolas, qu'est ce que tu voulais raconter ? Est ce que les artistes peuvent encore penser qu'on fait de l'art pour la beauté du geste ?
Nicolas fait toujours des films singulier . Celui ci en est un de nouveaux . J'ai trouvé les acteurs très convaincants, l'histoire assez hasardeuse avec un montage rapide. Mais le film aurait mérité d'être raccourci on finit par tourner en rond . Mise à part ça j'ai passé un bon moment
j'ai hésité avant d'aller voir ce film certaines critiques étant très mauvaises. Mais comme pour un plat les avis peuvent être totalement à l'opposé. c est le cas pour ce film. j ai adoré très bon film et un casting d acteurs et actrices magnifiques. on ne s ennuie pas une seconde bravo M. Bedos
Derrière les masques de Mascarade, se cache surtout l’envie de Nicolas Bedos d’être pris pour un grand auteur. Mais c’est fou ce que ça se voit ! Alors il déploie une armada de « trucs » d’auteurs, de clichés d’auteurs, de références copiées/collées à des auteurs, en espérant qu’à la longue on finisse par le confondre avec eux. Hélas, tout bouffi de bonheur à contempler son intrigue à twist final qu’il doit trouver si originale ! Si smart ! Si féministe ! Si jamais vue ! (sauf pour les cinéphiles ayant bonne mémoire), il oublie une chose essentielle qui obsède normalement les grands auteurs : la justesse ; l’humanité ; l’incarnation, ce qui fait qu'un personnage existe vraiment. Hélas les personnages de Bedos ne servent à rien si ce n’est à lui renvoyer une image chatoyante de lui-même, jusque dans l’auto-dérision. Il ne les aime pas, il les méprise, il croit qu’en se moquant d’eux il se moque de lui-même et que c’est brillant. En fait il se moque de nous. Sans même le savoir, c’est le public qu’il méprise en lui servant sur un plateau d’argent ce brouet d’intrigue sans intérêt, cette pâtée de psychologie à deux balles, ce montage qui se veut nerveux mais n’est qu’énervant, et ce film qui n’a pas d’autre propos que de régler des comptes avec lui-même. Du coup il faut attendre une heure pour que se dessine enfin un commencement d’histoire, pour que le cabotinage de Niney, Vacth, et Adjani, semble enfin aller quelque part. Mais l’embellie est de courte durée et les minutes s’égrennent, longues, lourdes, pesantes et sans humour. Le seul intérêt de ce film sans grâce est qu’il m’a donné envie de revoir un Lubitsch, ou un Paul Thomas Anderson; ou un Forman. Enfin un auteur, quoi.
Excellent Nicolas bedos nous livre encore du grand cinéma J'ai bien fait de ne pas écouter les critiques presse car je n'y serai pas aller ! Alors ne vous questionnez plus ... foncez !!
J'ai bien aimé ce film ... très réaliste ... : jalousie, mensonge, ras des pâquerettes, appât du gain et du pouvoir, ennui des riches, tout est moche ... le tout emballé dans le magnifique décor Côte d'Azur ... Acteurs géniaux ... avec un bémol pour Adjani ... que j'ai trouvé quelque peu figée ... mais bon ... avis personnel ...
Du vrai beau cinéma, pour ce film tourné en caméra analogique qui nous donne une luminosité superbe, avec ces couleurs si spécifiques de la côte d' Azur. Ensuite une direction d'acteur parfaite, c'est peut-être le plus grand talent de Nicolas Bedos, avec lui les acteurs se transcendent.Marine Vacth tient là son meilleur rôle, et de très loin, on la découvre ( enfin) comme une grande actrice, Isabelle Adjani au Top, on ne l'avait pas vu à ce niveau depuis des décennies, Cluzet impeccable , lui aussi un de ses meilleurs rôles, et Emmanuelle Devos et Laura Orante exceptionnelles dans de seconds rôles poignants et très forts. On peut ensuite finasser sur le scénario , qui a un air de "déjà vu". Les gigolos et Escorts sur la côte d' Azur , sont un thème beaucoup travaillé ces dernières années, . On ne retrouve pas le niveau des deux derniers films de Bedos , aux scénarios exceptionnels. Mais le ton persifleur, désabusé, souvent cynique de Bedos reste sa marque de fabrique , son pessimisme joyeux , et c'est bon pour le cinéma français d'avoir une telle personnalité, riche, et complexe. C'est quand même du très grand cinéma , si on le compare avec la production française actuelle : nombriliste/sociale , ou avec les sous -prod cheap de Netflix. Ouf enfin du vrai et du beau cinéma.
alors comment dire, ce film est désagréable à regarder et c'est un euphémisme. Le casting est délicieux, ils ont été chercher Isabelle Adjani, François Cluzet, Pierre Ninet, Emmanuelle Devos, Laura Morante, Charles Berling, et tout ça pour voir des bobos se faire plumer par des abrutis, pour voir une cote d'azur friquée au point de donner envie de vomir, pour une intrigue à deux balles, pour un film mauvais et sans intérêt, une déception dont Il ne me restera rien, ah si...les jolies fesses de Marine Vacth.