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    Censor
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    RedArrow
    RedArrow

    1 662 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2021
    Incapable de reconnaître que la violence de sa propre politique se répandait à toutes les strates de la société, l'Angleterre thatchériste des 80's trouva un parfait bouc-émissaire en visant les "videos nasties", des films d'horreur violents, à petit budget et en plein essor à l'époque grâce à l'avènement des VHS, accusées d'engendrer une hausse du taux de criminalité dans le pays. Le Bureau de la Cens...Classification fut évidemment chargé de juger de ce qu'il était bon ou non de laisser circuler aux yeux du public et, comme son titre l'indique, c'est précisément au sein de la vie turbulente d'une de ces "Censor", Enid (Niamh Algar), que le premier long-métrage de Prano Bailey-Bond va nous emmener.

    S'il fallait un plan afin de définir au mieux Enid, ce serait sans doute celui sur sa silhouette de dos progressant le long d'une ligne au milieu d'une allée souterraine du métro. Sa démarche fébrile, juste après avoir pris une inconnue pour une autre, explicite toute la fragilité psychologique d'une jeune femme sur le point de pencher d'un côté ou de l'autre de ce tracé, symbole du fil de son existence sur lequel elle joue depuis trop longtemps à un dangereux numéro d'équilibriste pour échapper à ses propres ténèbres.

    Présentée comme une incarnation parfaite du conservatisme UK jusque dans son accoutrement rigide, Enid est une censeure qui prend très à cœur sa mission, pensant réellement être un tampon protecteur entre la société et la violence des dizaines de films qu'elle et ses collègues visionnent, coupent ou interdisent.
    Seulement, c'est justement parce qu'elle représente si bien les apparences du pouvoir en place qu'Enid en transpire également les contradictions. Elle-même est en effet habitée par un terrible traumatisme, la disparition d'une sœur dans des circonstances troubles qu'elle ne peut expliquer ou "censurer" de son esprit comme elle le fait si facilement par l'intermédiaire de son métier. D'ailleurs, c'est au moment où ses parents décident de tourner la page en actant le décès de leur autre fille par un simple morceau de papier que l'on peut observer un premier important vascillement chez Enid : en plus de faire grandir sans cesse sa culpabilité par leurs sous-entendus, ceux-ci coupent finalement tout espoir à la jeune femme de connaître une possible catharsis raisonnée au mal qui la hante.
    Aussi, lorsque son sens jugé infaillible de la censure se retrouve contesté à cause d'une potentielle erreur, le refuge professionnel qu'Enid s'était construit face à ses fantômes se fissure de toute part et, pire, se met même à se confondre avec sa souffrance après la découverte d'un film où une actrice paraît ressembler étrangement à sa sœur disparue...

    Bien sûr, par ce que personnifie cette héroïne du contexte dans lequel elle évolue, le récit de "Censor" ne peut suivre qu'un chemin préétabli où Enid a peu de chances de sortir indemne face au gouffre qui cherche à l'aspirer -c'est sans doute là la principale faiblesse du film- mais il y a l'art et la manière de mettre en scène cette plongée grandissante dans le labyrinthe de sa psychologie tourmentée et, à ce jeu, on peut dire que le long-métrage de Prano Bailey-Bond sait tirer le meilleur de ses choix formels pour en rendre l'immersion intense.
    Si, entre le lyrisme du giallo et l'aspect crapec' des productions low-cost, l'influence de tout un pan du cinéma du genre d'époque va logiquement accompagner la descente aux enfers d'un personnage en charge de le visionner, elle sera toujours convoquée de façon à servir les diverses étapes de la dégradation de son esprit, notamment grâce à un travail esthétique qui, après avoir donné une identité visuelle forte au quotidien cloisonné d'Enid, cherchera à faire vivre à l'image chaque influence d'un nouveau point de bascule susceptible de libérer la folie jusqu'alors contenue dans la pénombre. Ainsi, des prémices de l'obsession engendrée par la possible vision de sa sœur à une perte de repères complète dans les faux-semblants du cinéma, Prano Bailey-Bond nous fera ressentir graphiquement et au plus près l'orchestration de la chute d'Enid dans l'irrationalité la plus totale jusqu'à un point de non-retour synonyme d'un aveuglement tout simplement dément (quelle dernière partie !!).

    Peut-être un peu paralysé sur le fond par une héroïne et un cadre qui se nourrissent trop l'un et l'autre métaphoriquement pour surprendre sur sa destination, "Censor" n'en demeure pas moins un voyage vers la folie visuellement très maîtrisé, jouant habilement de ses références pour servir les intérêts de sa propre cause et pouvant compter sur la prestation impeccable de Niamh Halgar (une des révélations de la série "Raised by Wolves") afin de rendre pleinement justice à ce rôle complexe. Un premier film plus que prometteur !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 185 abonnés 7 498 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    Enid est ce que l’on appelle, une « censeuse de cinéma » au sein d’un bureau de classification des films (l’équivalent de notre CNC national), c’est-à-dire qu’elle regarde tous les films de genre et décide de, soit censurer certaines scènes dites trop choquantes, soit de leur attribuer une interdiction aux moins de 12, 16 voir 18ans. Jusqu’au jour où elle découvre un film qui va éveiller en elle, de sombres souvenirs…

    Censor (2021) est le premier long-métrage de la réalisatrice Prano Bailey-Bond. Cette dernière nous entraîne dans une époque pas si lointaine, celle de l’Angleterre thatchérienne des années 80, où la VHS régnait en maître et où les vidéos-club avaient encore pignon sur rue. Le gouvernement mettait un point d’orgue à ce que les "video nasties" ne finissent pas dans le foyer de monsieur et madame tout-le-monde.

    Le film a le mérite de mettre en lumière un métier peu voire pas connu du grand public, ces censeurs qui travaillent dans l’ombre et décident, contre l’avis des réalisateurs, d’imposer une interdiction pour protéger les jeunes et la population en générale. Mais qu’en est-il de celles et ceux qui, à longueur d’année, visionnent ces films de genre (gore ou d’horreur) ? On n’en parle pas, tout comme les censeurs qui modèrent sur Facebook et doivent pour cela, visionnent des heures et des heures d’images choquantes (de meurtres, de suicides ou de décapitations par exemple), si des reportages ont vus le jour les concernant, pour le milieu du 7ème Art, le sujet a rarement été abordé et celui-ci se retrouve mis sur le devant la scène à travers ce film d’horreur, oscillant entre rêves & cauchemars.

    En l’espace de 85min, la réalisatrice parvient à se jouer de nous, nous faisant petit à petit perdre pied, ne sachant plus si l’on est dans la fiction ou la réalité. Le film n’est pas exempt de défauts (notamment certaines lenteurs), mais il a le mérite d’avoir une approche esthétique très soignée et surtout, d’avoir dans le rôle-titre, l’irlandaise Niamh Algar. Cette dernière est de tous les plans, elle porte le film sur ses épaules et nous offre une très belle prestation.

    A noter enfin, l’excellent climax, en termes de narration et de mise en scène, à lui seul, le film en vaut le détour.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2022
    Feuilletant comme tous les mois Mad Movies je lis un article très positif sur ce Dtv, je tente l’expérience et tombe sur une vraie perle. Censor c’est une plongée dans la Grande Bretagne des années Thatcher, de la démocratisation des magnétoscopes et du renforcement de la censure des films d’horreur jugés coupables par les autorités de pervertir la jeunesse et de faire grimper la violence dans la société. L’ouverture du film est une petite merveille d’exposition et de mise en place, on est immédiatement mis dans l’ambiance et le discours du film. On suit dans son travail de censeur Enid une jeune femme disciplinée, stricte et convaincue dans le bienfait de son travail qui va au cours du visionnage d’une série Z revivre un traumatisme de son passée qu’elle avait censurée dans son esprit. Censor est alors une plongée dans un cauchemar bluffant de maîtrise avec une photo à tomber, une belle mise en scène mais pas maniérée et surtout une démonstration implacable de l’inutilité voir de la dangerosité de la censure. Premier film de son autrice c’est un coup de maître qui gagne à être connu, d’une grande originalité qui expose pourtant de manière ostensible ses influences (impossible de ne pas penser à Schizophrenia). Bravo j’ai été cueilli.
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 068 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2022
    Inspiré d'une période en Grande Bretagne où les vidéos violentes et horrifiques faisaient l'objet de censures professionnelles. Pour exemple l'énucléation était censurée mais pas la décapitation... Cela laisse rêveur!
    Sa névrose est enfouie mais entretenue par son métier de censeuse. Et tout bascule devant ce certificat de décès. Et l'on assiste à une incroyable mise en abîme d'un traumatisme d'enfance!
    Les media de l'époque créaient des liens souvent à tort, entre les scènes d'horreur cinématographiques et les meurtres réels. Le spectateur est manipulé de la même manière. Impressionnant!
    DESFLIMS
    DESFLIMS

    46 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2022
    Résumé à la con : Avec la démocratisation des magnétoscopes dans l’Angleterre des années Thatcher, le film d’horreur ultra-violent et petit budget devient une tendance qui inquiète l’opinion. La Dame de fer crée sa version bêta du CSA pour contrôler toutes les conneries que les gens regardent. Une censeuse va trop en voir et commencer à péter une durite.

    L’avis cool : Aujourd’hui je vous parle d’un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. Celui où une vieille dame acariâtre des années 80 a décidé de ce que la jeune populace de son pays allait bien pouvoir faire de son temps libre. Qu’on se le dise, ce film n’est pas le genre de pépite qu’on déniche dans une rivière aurifère. Mais l’excellent jeu de son actrice principale se doit d’être souligné tout comme la qualité de sa photographie travaillée avec soin et très marquée pour un direct DVD petit budget.

    L’avis moins cool : Vraie recherche artistique d’accord, mais on constate avec frustration que ce premier long-métrage de la réalisatrice Prano Bailey-Bond n’a finalement pas grand chose de plus à proposer. La narration entre rêve et réalité est largement inspirée du travail de David Lynch. Le twist de fin est clairement prévisible et on aurait voulu en apprendre davantage sur les Vidéo-Nasties et sa milice, le National Viewers' and Listeners' Association. On garde tout de même un oeil sur cette réalisatrice qui à l’avenir pourrait jouer les alchimistes et démouler son plus beau lingotin. Il ne lui reste qu’à dénicher sa pierre philosophale.

    Si tu veux voir des films du genre on te recommande :
    - Berberian sound studio, 2013 - Peter Strickland
    - Videodrome, 1984 - David Cronenberg

    Pour plus de fun, c’est sur l’insta @Desflims
    FaRem
    FaRem

    8 619 abonnés 9 517 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Qui rattrape réellement l'autre, la réalité ou la fiction ? Enid, une femme qui ne s'est jamais remise de la disparition de sa sœur à l'adolescence, travaille aujourd'hui en tant que censeure pour le gouvernement anglais. Elle est chargée de regarder des films afin de censurer les passages inappropriés et d'établir l'âge minimum pour regarder l'œuvre en question. Un métier pour protéger la population, mais qui protège la santé mentale de ces personnes ? Même s'il aborde le sujet, "Censor" n'est pas un film qui se demande si les films d'horreur rendent violents. Il s'agit surtout d'un drame horrifique et psychologique sur cette femme qui va peu à peu sombrer dans la folie lorsqu'elle pense voir sa sœur disparue dans l'un de ces films. À partir de ce moment-là, la frontière entre réalité et fiction n'existe plus pour Enid qui se met en tête de sauver sa sœur. Même si le résultat est pas mal avec cette ambiance à la Giallo et cette dernière partie assez jouissive, je trouve dommage d'être passé à côté d'un sujet aussi intéressant. La censure à cette époque, les médias conservateurs qui font pression, les video nasties, les trafics dans les vidéoclubs, etc. Il y avait pas mal de choses à développer autour de ce thème central. Le film aurait pu être un peu plus riche, mais pour un premier film il est plutôt plaisant à suivre.
    Dx M.
    Dx M.

    62 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2022
    Bon petit film d horreur... Original et méta... L'histoire est sympa... La protagoniste est intéressante de part son activité professionnelle dans le domaine de la censure audiovisuelle et de son traumatisme infantile... Les acteurs ne sont pas mauvais... La mise en scène est classique... L'ambiance est très années 80 comme les effets spéciaux... La fin reste ouverte bien que tragique dans le réel... Pour ma part, une bonne surprise proposant autre chose que les films d horreur habituels... (PS : coup de gueule sur la version VF qu'on peut trouver en streaming sur le net dans laquelle une bande de branquignole pose leur voix et massacre le film au passage par leur amateurisme)
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2022
    Long métrage plutôt court que je n'aurai pas classé dans la catégorie horreur, plutôt fantastique.

    Souvenirs douloureux, cauchemar, VHS.

    Un film qui nous emmène dans un monde onirique avec une tensions crescendo.
    Muertomega
    Muertomega

    7 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Niamh Algar est éblouissante car derrière son visage d'agnelle, elle cache un talent immense pour le cinéma. Michael Smiley, Clare Perkins ou encore Adrian Schiller sont plutôt convaincant. Suivis de Sophia La Porta qui a un jeu plutôt bon. Les personnages ont des bases qui, sans vous mentir, sont très bonne mais ils n'avancent quasiment pas pendant la totalité du long-métrage (peut-être que du haut de ses 1h20, "Censor" aurait du s'allonger un peu pour atteindre du 1h40 voir 1h45). Les dialogues, aussi classiques sont-ils, excellent dans leur domaine d'une manière à n'en pas douter. Le classicisme est, malheureusement aussi là dans l'histoire mais l'atmosphère "strange" m'a hypnotisé. Car l'histoire est réellement incroyable, la teinte "strange" de l'histoire se ressent dans les lumières utilisées ; c'est comme si l'histoire avait des couleurs. Car les lumières, plus qu'être hypnotisante ou "strange, elles sont : psychédélique (psychédélique serait le mot pour définir le film britannique). Le film n'est pas anxiogène (malgré l'ambiance "strange", mais je ne la qualifierait pas comme anxiogène) , il y a un petit mystère, Mais le film de Prano Bailey-Bond est irréprochable niveau jumpscares (les deux premiers sont très efficaces) ou du gore ; ce dernier n'étant ni trop sanglant (et abusé) ni trop sage. Effets spéciaux assez simples mais bons.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2022
    Hommage aux séries Z et films du giallo des années 70 et 80, un film d’angoisse paranoïaque hyper prometteur, oscillant entre fiction et réalité, mais qui finit par s’essouffler avec une dernière partie super décevante. 2,75
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2022
    L'idée est bonne, une personne chargée de la censure des films d'horreurs à l'époque Tatcher où une partie des députés pense que la violence de la société vient de ces films. Cependant le film met un peu de temps à démarrer, notamment sur sa partie censée être horrifique. Ça se regarde mais il ne faut pas s'attendre à un vrai film d'horreur.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2022
    Cette série B de films d'horreurs fait penser à Vidéodrome de David Cronnenberg avec moins de budget et d'ambition.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2023
    Ces derniers temps, le cinéma de genre britannique aborde des sujets plus atypiques que la moyenne, et généralement en phase avec certaines réalités nationales. C’est le cas de ‘Censor’ qui s’attarde sur les “Video nasties”, ces films jugés trop gores ou trop subversifs et dont les visas d’exploitation furent refusés dans l’Angleterre des années 70-80 qui les tenait pour responsables de la déliquescence morale de la nation. Enid Baines, une scrupuleuse employée du bureau de censure, commence à déceler dans certains des films qu’elle évalue des messages qui lui semblent personnellement adressés, et qui concernent sa jeune soeur disparue des années auparavant. ‘Censor’ fait partie de ces bandes qui refusent les effets de manche et préfèrent se concentrer sur la dérive mentale de leurs protagonistes : la morne grisaille de cette Angleterre thatchérienne, les bureaux mal éclairés, les passages souterrains sinistres, le grain visuel médiocre de ces B-movies sur VHS que des fonctionnaires visionnent à longueur de journée, la solitude d’Enid, méprisée dans son travail et isolée dans sa vie sociale, tous ces éléments concourent à instiller un malaise subtil qui progresse crescendo et illustre à la perfection l’argument central du film, selon lequel chacun voit ce qu’il veut voir dans une production artistique et qu’il n’y a aucune déduction universelle à tirer de la supposée transposition automatique de la violence de l’écran à la réalité. Si le film ménage quelques scènes-choc agréablement extrêmes, il demeure ancré dans cette sous-variante qui infuse lentement, qui ne jette pas à la face du spectateur le sursaut bon marché qu’il croit être en droit d’espérer - c’est la marque des meilleures productions du genre - et, dans sa manière de reconstituer une époque qu’on aimerait imaginer subversive mais qui n’en restait pas moins socialement corsetée, rappelle que la censure de ceux qui jugent et l’auto-censure de ceux qui créent ont de tout temps été les symptômes d’une société qui va mal et cherche à détourner les regards en direction un bouc émissaire bien commode.
    Kowalski
    Kowalski

    2 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Censor n’est évidemment pas le thriller qui vous collera au plafond (ou au sol) mais pour les vieux fantasticophiles (comme moi) qui se souviennent des vieilles VHS pourries non-censurées (où on espérait toujours découvrir le trésor transgressif d’ultra-violence), on retrouve bien cette fascination rétrospective dans le film... avec la traversée du miroir de l’héroïne, qui plonge dans le cadre, où le réel rejoint la fiction.
    Une belle petite découverte qui avait, semble-t-il, toute sa place à l’étrange festival.
    Laurent M.
    Laurent M.

    2 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Un film de genre qui se lâche bien, complètement fou, sur le thème de la folie et sur fond d'ambiance à la Dario Argento, un onirisme remarquablement bien maîtrisé tout comme le montage qui assure grave et la réal ainsi que la photo superbe..... il n'en fallait pas plus pour un très bon kiff ! Pour un premier long, ça promet !
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