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    Sweet River
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    6 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2021
    Comment faire le deuil d'un proche alors que les fantômes du passé nous hantent toujours... Hanna, dont le fils a été tué par un tueur en série, n'a jamais pu faire son deuil, car le corps de son petit garçon n'a jamais été retrouvé. Alors qu'elle tente d'aller mieux, elle se rend là où le meurtrier habitait pour tenter de faire ce que la police n'a jamais réussi à faire. Avec ce film, Justin McMillan se demande si rouvrir des blessures du passé permet de tourner la page ou si cela prolonge la souffrance de la personne concernée. Comme Hanna le dit lorsque son voisin le lui demande, sa blessure à elle n'a jamais guéri et elle a besoin de savoir où est "caché" son fils pour pouvoir enfin faire le deuil. Le film se déroule dans un cadre lugubre, une ville sinistre où les habitants semblent tous cacher quelque chose. Et effectivement, Hanna va découvrir que plus d'un drame a eu lieu ici. "Sweet River" est un drame horrifique avec des éléments surnaturels qu'il faut prendre comme tel. La présence de ces « fantômes » du passé peut déplaire surtout pour ceux qui veulent une histoire rationnelle, et rien n'empêche de la voir comme ça d'ailleurs, mais leur place est légitime, car cela vient appuyer l'instabilité mentale dans laquelle se trouve Hanna, mais aussi sa voisine. C'est le premier long-métrage de Justin McMillan, qui avait jusqu'ici réalisé que des trucs sur le surf, et cela se ressent par moment, notamment quand il hésite entre faire de "Sweet River" un film d'horreur surnaturel ou un très sobre drame sur le deuil seulement, l'ensemble reste convaincant. L'ambiance est lourde bien que pas forcément pesante, l'histoire se laisse suivre avec attention et Lisa Kay est très convaincante dans le rôle principal.
    Muertomega
    Muertomega

    7 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    Personnages presque tous à peine intéressant. J'ai tout de même eu de l'empathie pour Hanna et les autres, mais il y a un trop-plein de flashbacks pour apporter de l'empathie en plus. Mais ce qui est cool c'esg l'empathie que les personnages ont entre eux. Sam Parsonson est à fond dans son rôle. Martin Sacks et Rob Carlton sont à peine convaincant dans les rôles de John et du policier. Genevieve Lemon a un bon jeu et sait maintenir son mystère. Mais c'est Lisa Kay qui malgré son jeu pas extraordinaire porte "Sweet River" sur ses épaules. Anxiété n'est pas présente mais l'idée anxieuse est bonne. Scénario sur des bases simplettes et classiques mais tout de même solide. Le sujet du deuil est bien amené mais pas minutieux et trop superficiel. Et puis il y a quelques incohérences scénaristiques. L'histoire n'a pas que le deuil comme bonne idée pas assez exploiter, Justin McMillan a des idées mais pas assez aboutis. Le film a surtout une ambiance incroyable et c'est vraiment un point central du scénario, sans cela le film s'écroule. Maquillage joli, à l'image du métrage. Sur certaines scène le son est bien utilisé même si un peu trop présent. En bref "Sweet River" est mieux que ce que j'aurais pensé mais a des défauts de classicisme trop grand.
    Eif Ji
    Eif Ji

    10 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Mou et chez mou.
    Le film dure 1h30, j'ai l'impression qu'il a duré 3 heures.
    En soi, les acteurs ne sont pas mauvais, mais le thriller pseudo surnaturel ne prend pas, ça manque cruellement de rythme, l'intrigue un peu confuse, bref pas terrible.
    Aurelien B
    Aurelien B

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2021
    Alors ce n'est pas un film d'épouvante mais plus un genre de thiller fantastique. Le film est mou, il ne se passe rien le 0.5 est pour le côté soporifique du film qui est très utile en cas d'insomnie. Évitez de gâcher 97min de vôtre soirée.
    Ann Val
    Ann Val

    89 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2021
    Un thriller teinté de fantastique/épouvante qui se laisse regarder facilement car les personnages sont attachants, les acteurs sont plutôt bons, la réalisation simple et l'idée de départ est assez sympa. Même si l'intrigue est cousue de fil blanc, c'est un bon divertissement, sans plus.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Malgré une distribution perturbée et une expédition directe sur la plateforme de streaming, le premier long-métrage de Justin McMillan parvient toutefois à trouver un virage en festival. On sent qu’il cherche sa place dans le monde de la fiction, qu’il a troqué contre sa carrière en documentaire. Mais comme toute première, il fait face à quelques impondérables de mise en scène qui amputent à l’aura oppressante du film. En tentant toutefois de réinterpréter le deuil d’une mère, sa narration nous laisse flotter au-dessus de son décor rural. Elle est ici pour nous évoquer le frisson qu’endure un parent à la perte d’un enfant et soudoie davantage les vertus psychologiques que horrifiques. C’est le drame qui pèse sur chaque souvenir, qui torture les vivants comme les morts.

    Lorsque qu’Hanna (Lisa Kay) revient chercher des réponses dans un champ de canne à sucre, ce n’est pourtant pas ce à quoi les locaux l’encouragent à faire. De lourds secrets attendent d’être déterrés, mais c’est au détour de l’irruption du fantastique que cela coince. A la silhouette ou à la louche, une apparition ne sait traduire correctement les interactions qui en découlent. A Billins, l’étrangeté fait partie d’un quotidien pas aussi macabre que prévu, car les interventions se répètent avec assez peu d’entrain ou de symbolisme, notamment afin de lier les larmes de ceux qui se raccrochent encore au passé. Mais il n’y a pas nécessairement besoin de surexpliquer en quoi ce deuil nous ramènera peu à peu vers une forme réconciliation. Ce qu’Hanna étudie, c’est avant tout sa thérapie, à travers une voix douce et qui lui susurre comment surmonter la mélancolie et les addictions qui semblent encore lui coller à la peau. C’est donc à la pointe de la technologie qu’elle vagabonde à travers les champs, dans l’espoir d’évacuer sa peine.

    Mais tout ne se passe pas comme prévu, surtout dans son évolution. Malgré une volonté de déconnexion contreproductive, cela nous renvoie à quelques contradictions que l’héroïne rencontre au fur et à mesure qu’elle avance. Il y a toujours un pas en arrière après une découverte, qui ne s’adresse pas au recul émotionnel, mais au simple fait que l’on retisse un voile sur les frontières du réel. L’intrigue stagne de même et repousse toujours plus loin cet instant fatidique, où l’on fera les bons comptes. Seule contre tous, Hanna possède néanmoins la charge émotionnelle la plus travaillée et approfondie, la plaçant au centre de tout un montage, lui offrant la descente finale qu’elle espère intérieurement. Sur ce point, on réussit à nous confronter à sa détresse, sensiblement compréhensible. Mais de l’autre côté de la rive, parsemée de veilleuses rouges, la communauté s’acharne sur des blessures qui obstruent tout changement bénéfique pour la ville. Il n’y en a qu’une qui nage à contre-courant, mais elle nage suffisamment bas et avec la tête sous l’eau qu’on n’y voit plus assez clair dans sa quête.

    Pourtant, ce que l’on ne peut réfuter au cinéma Australien, c’est bien cette démarche de diluer le thriller psychologie dans ses narrations les plus touchantes. « Sweet River » en constitue un, mais pas suffisamment solide pour ne pas se laisser sombrer au cœur de la rivière, qui traverse Billins et ses cicatrices. Il restera tout de même des interprètes convaincus d’un projet qui mériterait de mûrir un peu plus, afin de sonder l’âme de ses personnages plutôt que les laisser errer dans un labyrinthe mental trop rigide. A force d’hésiter cela se remarque et ne simplifie pas la tâche dans une lecture qui par également en vrille. Bien entendu, les intentions s’avèrent louables et ce prétexte soumet sans doute plus d’interrogations qu’à l’arrivée, mais l’œuvre se désenchante trop rapidement et fait l’impasse sur les relations toxiques et hantées des victimes.
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