Quel ennui ! Totalement inintéressant ! Et Jaoui toujours dans le même registre, irritée et grimaçante.. C est long.. Très long ! Yolande Moreau nous aurait apportés la poésie.
Ma vie Ma gueule, le dernier film de Sophie Filières. Et c'est bouleversant. On comprend très rapidement la portée autobiographique de ce récit intime tremblant, mais universel en même temps. Car ce film est un voyage pour Barberie entre sa souffrance et son isolement causés par un quotidien citadin malade, un abandon de soi qui a trop duré, la réalité des troubles psychiques qui envahissent presque tout de manière onirique, avec cette peur et ce désir paradoxal de disparaître, la difficulté de faire le pont parfois avec sa propre famille... Alors, Barberie se laisse à vivre de poésie et s'évader toujours... Alors, vient l'amour retrouvé (d'elle-même et des autres) Et tout ça avec tant d'humour et de subtilité dans les répliques et la mise en scène de Sophie Filières ! J'ai beaucoup ri et souri et pleuré et pensé et rêvé et embrassé ce film en le voyant ce mercredi matin J'ai été transportée par cette scène finale sublime Ce vert d'Ecosse Et puis, qu'est-ce que ça fait du bien ce regard féminin sur les femmes et hommes sensibles qui habitent ce film. Agnès Jaoui délivre une performance à la fois incroyable et sincère, dans une approche presque documentaire, frontale et immersive Philippe Katerine vient ramener son air de rêveur, de guitare et son sourire d'enfance... Les enfants de Barberie ont des touillettes dans leur poche et laissent leur passeports s'envoler avec leur mère bien sûr ce film n'est pas parfait dans son rythme ou autres, mais c'est justement pour ça qu'il est beau Et de plus, tout est justifié, car la dilatation du temps dans le montage de la seconde partie révèle celle qui se produit couramment en hôpital psychiatrique, ainsi que dans la pensée en perte de contrôle de Barberie En voyant ce film, il m'a donnée l'envie et l'espoir de nouveau de réaliser des films, car l'évasion de Barberie, nous porte et nous donne à toustes cette force que Sophie Filières nous offre : Une fenêtre vers la possibilité d'un arc-en-ciel, quand la musique viendra et que le silence s'en ira Bref allez-y bon sang ! Comment regretter ?
Agnès Jaoui interprète magnifiquement cette femme au bord de sa vie, drôle par ironie d’elle-même, ne se laissant pas complètement submerger et pourtant, complètement ravagée par son univers dans lequel elle ne se retrouve plus et voulant se faire aimer mais ne s’aimant plus elle-même. Ma vie Ma gueule, tout comme les sept films de Sophie Fillières (1964-2014), dépeint une crise existentielle mais avec assez de fantaisie pour que l’humour compense la noirceur du sujet. Sortie en ce milieu du mois de septembre, Ma vie Ma gueule peut autant se regarder avec le sourire aux lèvres que les larmes au bord des yeux. Agnès Jaoui comme un autoportrait de Sophie Fillières ! Chronique entière et illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/09/26/ma-vie-ma-gueule-sophie-fillieres/
La recherche d’un sens d’une vie d’une quinquagénaire incarnée par Agnès Jaoui (excellente) est le thème de ce film. Parfois, le film traine un peu mais reste intéressant à voir.
Le pitch du film est " Comment parler de " Dépression" sous un angle décalé, parfois souriant et souvent triste ". Pitch partiellement réussi, nous avons une très belle performance d'actrice, Agnès Jaoui est " Excellente "👍👏❤️ du début à la fin, d'ailleurs elle est pratiquement sur tous les plans du film. Pour moi, le manque de musique, la lenteur des propos, le coté ne pas savoir ou on va, peuvent se corriger. Ma note: 3 / 5 #richardmagan #jadorelecinema #jadore #movies #filmavoirabsolument #voirlesfilmsaucine
Ma vie ma gueule, dernier film de la regrettée Sophie Filières, dresse le portrait douloureux et très personnel d’une femme dépressive à l’aube de la soixantaine, incapable de s’écouter et d’écouter les autres, de reconnaitre ses envies et ses désirs, de s’imaginer un avenir tout en se nourrissant de son passé…. Cette auto-fiction enchaine les situations, parfois drôles et sensibles, parfois burlesques et mélancoliques ou au contraire caricaturales et pesantes pour parler de la dépression…. Il repose sur un jeu d’écriture très précis et subtil, mais surtout sur la performance de Agnès Jaoui qui finit presque par imposer le jeu au sujet. Alors on en ressort à la fois touché par l’acuité du propos, mais aussi circonspect sur l’efficacité de sa portée ….
Un film porté par Agnès Jaoui qui produit une belle prestation d'actrice mais qui interprète un personnage dont on se soucie peu tant il est fuyant émotionnellement. Scène explicite à la terrasse d'un café où elle est sympathique avec les 2 pickpockets et distante avec quelqu'un de son passé qu'elle ne reconnaît pas.
Un très beau film a la fois poétique et angoissant sur les maladies mentales. Quand celle-ci ne nécessite pas un enfermement, une hospitalisation mais est assez présente pour provoquer des comportements déroutants dans la vie quotidienne. Comportement pouvant prêter a sourires, susciter l'inquiétude, le rejet. Tout cela est évoqué dans ce film a prendre par touche où tout n'est pas forcément linéaire mais il ne peut être rationnel non?
Barberie Bichette (Agnès Jaoui), la cinquantaine bien (ou plutôt) mal entamée. Elle est poète, mais gâche son talent dans une agence de communication. Elle a connu de grandes histoires d’amour mais vit désormais séparée. Elle a eu deux enfants, Rose et Junior, mais ils ont quitté le nid et l’ont laissée seule.
"Ma vie ma gueule" est l’ultime film de Sophie Fillières qui est morte l’été dernier avant d’en achever le montage. Ses deux enfants, Agathe et Adam Bonitzer, s’en sont chargés pour elle. Aussi revêt-il une dimension testamentaire qui en complique l’évaluation. D’ailleurs les critiques qu’on en lit sont souvent autant d’éloges funéraires à sa réalisatrice et à son oeuvre. Et s’il a été projeté à Cannes en mai dernier, c’est surtout pour rendre à sa réalisatrice un dernier hommage.
Diplômée en 1990 de la toute première promotion de la Fémis, Sophie Fillières utilise l’humour comme antidote à la dépression qui menace ("Aïe", "Gentille", "Arrête ou je continue", "La Belle et la Belle"). Elle porte sur sa vie et sur celle de ses contemporains un regard désabusé et tendre.
Agnès Jaoui était le choix de casting parfait pour son dernier film, obsédé par la mort qui vient. L’actrice est immense, adulée à bon droit ; mais, avec d’autres de sa génération, Karin Viard ou Emmanuelle Devos par exemple, l’huppertisation la menace, le risque de s’enfermer dans les mêmes rôles répétitifs et interchangeables. Au risque de l’huppertisation s’ajoute pour Agnès Jaoui celui de la bacrisation : s’enfermer dans le même rôle de scrogneugneu cynique et dépressive.
Autre défaut qui caractérisait déjà les précédents films de Sophie Fillières : autant elle excelle à camper des personnages, à les rendre vivants, authentiques, à faire naître chez le spectateur une empathie avec eux, autant elle peine à les mettre en scène, à les faire évoluer dans une histoire. Si bien que passée la première moitié du film qui les introduit, la seconde semble interminable. C’est le cas ici lorsque Barbie – le surnom donnée à l’héroïne qu’elle déteste – prend la poudre d’escampette de l’autre côté de la Manche, en Angleterre puis en Ecosse.
On aurait aimé rendre un hommage plus touchant à Sophie Fillières ; mais les longueurs de son dernier film y font obstacle.
Vieillot mais attachant. Heureusement qu'Agnès Jaoui est là. Sans elle, ce film n'existerait tout simplement pas. L'histoire manque d'intérêt, de force, de piquant. La mise en scène est trop molle, soporifique. Le film parait plus long qu'il n'est. La faute à un scénario attendu, conventionnel, sauvé miraculeusement par la foi de son interprète principale.
Affreux. Le synopsis ne correspond pas à l’histoire. C’est l’histoire d’une femme atteinte de problemes psy pas du tout d’une crise de quinqua. On se retrouve d’ailleurs dans un hôpital psychiatrique. Film déprimant, sans rythme. Je suis sortie avant la fin, et je n’ai pas été la seule.
J'ai bcp aimé ce film tendre, touchant, poétique et drôle à la fois. Ce portrait de femme dans ses fragilités, ses interrogations, sa grâce, merveilleusement interprété par une Agnès Jaoui rayonnante est un grand et beau moment de cinéma. Il y a sans doute 2 ou 3 longueurs qui aurait pu être évitées, mais franchement je ne me suis pas ennuyée. Petit plus : attendre la fin du générique pour la dernière image si belle.
Histoire attendrissante de Barberie, incarnée par Agnès Jaoui. Son personnage, malade, poète, un peu fou est follement attachant. Elle se démène avec ses souvenirs pour retrouver une vie normale. C’est drôle et mignon.