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BERNARD ROUSSI
1 abonné
5 critiques
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4,5
Publiée le 5 mars 2023
Un très bon film. Superbe mise en scène, très immersif. Clément Cogitore signe après Ni le Ciel ni la Terre un film audacieux dur et poétique. De beaux acteurs dont un grand Karim Leklou qui est d'une rare complexité dans ce rôle et qui s'affirme comme un acteur précieux de notre cinéma. Si le film parfois nous perd c'est pour mieux nous retrouver. Véritable expérience de cinéma.
Le grand talent de Karim Leklou ne mérite vraiment pas de participer à cette obscure histoire confuse, sans aucun intérêt, au sein de la jungle des marabouts et dealers de ce quartier parisien.
Le scénario donnait envie mais incompréhension sur le choix de l’acteur principal ne porte mas le rôle n’est mas crédible , on comprend à peine quand il parle … quant au déroulé de l’histoire les rapports humains n’ont aucun sens ( pourquoi le personnage principal se laisse maltraité par cette bande de jeune ?!?). Perte de temps
« Plus tu leur mens, plus ils reviennent. » Ramsès se fait passer pour un médium alors qu'il n'a aucun talent particulier sauf celui d'être un bon manipulateur. Un voleur et menteur qui va être perturbé par des racailles livrées à elles-mêmes et jouissant d'une totale impunité en raison de leur âge. Clément Cogitore ne dresse pas le portrait du quotidien des habitants de certains arrondissements de Paris, mais propose plutôt une histoire entre réalisme et mysticisme comme dans "Ni le ciel ni la terre" même si c'est beaucoup moins poussé ici. Une histoire assez décousue qui ne semble pas certaine de la direction qu'il veut prendre. Autant il y a quelque chose au niveau de l'ambiance, autant le récit est vide avec des enjeux pas évidents. De plus, j'ai trouvé difficile de s'impliquer émotionnellement avec des personnages comme ça. Bref, ça se laisse regarder, mais ça ne m'a fait ni chaud ni froid.
Par l’auteur du très bon Ni le ciel ni la terre. Voilà un drôle de film qui balance entre drame familial, thriller et fantastique. Karim Leklou est génial dans le rôle. Au fil des films il s’affirme comme un talent sûr du cinéma français. Une curiosité donc que ce film. Un très bon moment.
"Goutte d'or" nous plonge dans le milieu des marabouts des quartiers parisiens et nous éclaire sur ces arnaques de médiums. Karim Leklou joue à la perfection de manipulateur de la consolation. Toutefois, la mise en scène proche du polar nous perd dans les véritables intentions du réalisateur.
On retrouve dans Goutte d'or les qualités profondément originales qui faisaient toute la valeur de Ni le ciel ni la terre : une réalité prise sur le vif (comme rarement on la voit dans un film de fiction) associée à un sentiment presque évanescent de fantastique, comme si celui-ci existait larvé dans le moindre détail du quotidien.
Karim Leklou excelle dans le rôle de ce voyant arnaqueur sévissant dans le quartier parisien de la Goutte d'or, qui se voit contre son gré embarqué dans un voyage nocturne à la fois onirique, dramatique et profondément ancré dans la réalité du nord-est parisien.
J'ai été pour ma part profondément séduit par la variété des rencontres proposées, et par la sourde poésie qui émane du regard halluciné de Karim Leklou, surpris par l'irruption dans sa vie d'un surnaturel qu'il singeait jusqu'alors avec brio.
Un polar social à l’atmosphère glauque et oppressante, terni par un scénario confus malgré un bonne entame et un excellent Karim Leklou dans le rôle d'un mage escroc en pleine crise mystique.
Goutte d'or est un film onirique et nébuleux qui vient totalement renouveler le genre du thriller. Karim Leklou joue de façon magistrale un rôle de medium, tantôt escroc tantôt clairvoyant, qui navigue dans l'obscurité du quartier éponyme de Paris. L'histoire maintient une certain ambiguïté entre le réel, le rêve et le surnaturel, sans jamais trancher. En résulte une expérience de cinéma galvanisante et encourage à revisionner le film afin d'y déceler tous les détails et subtilités.
Malgré tous les espoirs fondés sur ce deuxième long métrage de Clément Cogitore, force est de constater que c'est une déception. Le scénario semble naviguer à vue dans un faux rythme lassant, les enjeux manquent et l'onirisme qui est censé envelopper ce récit ne prend pas. Même le talentueux Karim Leklou ne parvient à faire passer la pilule.
Ramsès est un voyant aux méthodes malhonnêtes dans le quartier de la Goutte d'or. Devant faire face au mécontentement des autres voyants du quartier et à une bande de jeunes délinquants qui martyrisent les habitants, il a soudain une vision qui va transformer radicalement sa vie et ses rapports aux autres. D'abord évocation réaliste assez crédible, Goutte d'or prend ensuite des détours plus fantastiques qui lui donnent des allures de fable et patinent son propos d'un halo de mystère. On pense inévitablement à Un Prophète, qui déjà introduisait subitement une vision qui faisait vaciller le récit, mais cela se fait ici sur un mode qui n'est pas exclusivement sérieux. Si le propos n'est pas univoque, on comprend tout de même ici qu'il s'agit pour Cogitore de donner à voir l'invisible (les monuments de Paris qui pourraient être reconnaissable à l'horizon étant quant à eux systématiquement floutés) et la magie qui pourrait s'y nicher ; c'est aussi, tout simplement, le portrait nuancé de l'esprit d'un quartier probablement amené à disparaître à travers une galerie de personnages - en premier lieu Ramsès, qui semble incarner ses contradictions.
Entre quartier de Barbès et huis clos, ce film très sombre, avec un sujet pas toujours super bien exploité, ne restera pas en mémoire. J'aurais aimé en découvrir plus dans les rues du 18e. 2/4. ----Janvier 2024----
Pas grand chose à lui reprocher, je n'y suis tout simplement jamais vraiment rentré dedans.
La première partie qui vient expliquer comment ce vrai/faux marabout fait commerce m'a plutôt plu. Malheureusement, cela devient vite répétitif et le film ne semble pas avoir grand chose d'autre à dire et à montrer.
On bascule ensuite dans une atmosphère très sombre. Cette partie avec les enfants de Tanger ne m'a pas intéressé et le parti pris de tourner alors essentiellement de nuit empêche, selon moi, de s'imprégner de la vie de ce quartier. Dommage...