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    Mon pays imaginaire
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    16 critiques spectateurs

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    Orno13
    Orno13

    13 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2023
    Un très bon documentaire de guzman sur son pays qui est le chili.
    Guzman en amorce de ce film raconte le conseil que lui a donné Chris marker un immense réalisateur lors d un incendie il faut toujours filmé la 1ère flamme, ce qui ne va malheureusement pas réussie guzman dans ce documentaire.
    Il faut dire que l etincelle de ce feu de la révolution a débuté sur un fait banal, l augmentation du ticket de métro, cet événement va engendrer une vives protestations de la jeunesse qui va peu à peu s etendre a toutes les couches de la population. Le feu va s embraser et guzman nous montre non seulement le courage de ce peuple mais aussi la répression violente des policiers qui nous montre que les usages de l ancienne dictature ont perduré.
    C est un documentaire choc mais plein d espoir a decouvrir
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2023
    Ce documentaire riche d’informations et puissant dans sa mise en œuvre va peut-être éclairer la lanterne historique de certains d’entre nous, surtout que la résonnance avec la situation actuelle en France peut amener comparaisons et parallèles. Sans rentrer dans ce débat on remarque déjà des différences notoires notamment autour de l’ampleur gigantesque de la mobilisation , sans leader, ni parti, principalement marquée par des femmes très motivées. Le montage de Guzman me parait tout à fait correspondre à la manière dont les manifestations s’organisent, pacifiques et aussi violentes. Une alternative prise en compte dans le déroulement des événements balisés par des témoignages directs de femmes qui au nom de leurs congénères rappellent leurs droits fondamentaux à la liberté. Celle-ci demeure encore entravée par les chaînes traînantes de l’ère Pinochet et de sa constitution restrictive . AVIS BONUS Deux séquences du documentaire développées et le portrait de son auteur à travers la révélation d’un nouveau Chili. Toujours dans le vif du sujet !
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2023
    Une page d'histoire assez méconnue, très bien filmée, juxtaposant des séquences d'archives noir et blanc datant d'Allien avec des scènes de manifestations très colorées tournées en 2019.

    Le film montre une révolte très spontanée, sans organisation pré-existante, dont l'une des exigences majeurs est l’annulation de la constitution mise en place par Pinochet après la chute d'Alliende.

    Un peu de prise de recul par rapport au film et à l'époque révèle que sur les images d'archives en noir et blanc (époque Alliende), on voit essentiellement des hommes manifestant, alors que dans les images colorées de 2019, on voit, en très forte majorité, des femmes avec souvent des mots d'ordre féministes... La question est : quelle est la part de parti pris du cinéaste ? quelle est celle de l'évolution des mobilisations ? ou les politiques de gauche ne choisissent-ils pas de montrer en priorité les mobilisations féministes, plus à l'ordre du jour ?

    Cette révolution aboutira puisqu'un referendum permettra la création d'une assemblée constituante, et qu'un jeune président de gauche, Gabriel Boric Font, a été élu le 22 mars 2022.

    Ce que le film ne dit pas, car il a été terminé avant, c'est que le texte constitutionnel produit par l'assemblé constituante a été refusé par referendum en septembre 2022 avec 61,9% des voix et un taux de participation de 85 %...

    Le film ne dit pas non plus, et c'est dommage, comment on est passé d'un mouvement spontané de "démocratie directe" à une prise de pouvoir politique...

    Quoi qu'il en soit, ce film est une jolie page d'espoir politique, particulièrement chère à ceux qui, au début des années 70, ont chanté ou hurlé "El pueblo unido jamas sera vencido".


    Loches Ciné-club 10 février 22
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    90 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2023
    Octobre 2019, le Chili s’enflamme. D’entrée, Patricio Guzmán, qui vit depuis de nombreuses années en France, s’excuse de n’avoir pas été sur place pour capter les premières flammes. Le documentariste se rend à Santiago du Chili pour restituer et rendre compte, post-évènements initiaux, des mouvements sociaux qui ont secoué la société chilienne. L’évènement déclencheur a été une augmentation de la tarification des transports en commun. Une énorme vague humaine déferle dans les rues de la capitale chilienne. Les revendications, nombreuses, se dessinent progressivement. La répression exercée par les forces de l’ordre se montre au grand jour. Une violence radicale gagne peu à peu le mouvement. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/travelling/2023-2/#MPI
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Inquiet de passer plus d'une heure à regarder un documentaire sur un pays dont je connais guère la situation économique et politique, je ressors à la fois enthousiaste, curieux et estomaqué. Le film est tourné au Chili mais il est universel. Des vues aériennes à couper le souffle sur un million de manifestants à l'unisson. Un flash mob féministe grandiose et militant. Des images brutes d'un affrontement guerrier entre manifestants et forces de police et des témoignages remarquables de lucidité et d'humanité. Émotion et réflexion sur grand écran, merci au réalisateur et à toutes celles et ceux qui se battent pour la liberté.
    Sylvie
    Sylvie

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Nous permet de prendre conscience de cette révolution populaire récente. De belles images qui montrent les événements dans la rue et la force de la détermination des chiliens. J'aurais aimé en apprendre plus sur le processus qui a amené à la révision constitutionnelle et à l'élection du nouveau président.
    Pouzaint Yves
    Pouzaint Yves

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    Quand l’augmentation du ticket de bus déclenche une révolution... Patricio Guzman part à la recherche des sources de ce mouvement de 2019. Il fait le choix de donner la parole aux femmes dans leur diversité. Il montre que leur engagement et leur détermination ont été décisifs dans le succès du mouvement, mais qu'il a permis en plus de lutter contre la constitution léguée par Pinochet, de mettre en avant la parité, la lutte contre le patriarcat et de donner pour l’Amérique latine des droits nouveaux pour les femmes. Un film émouvant, profondément humain, qui restitue la complexité politique de la séance Chilienne.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Depuis près de 50 ans, le réalisateur chilien Patricio Guzmán nous raconte son pays sur grand écran. Cette fois ci, c'est le récent mouvement populaire qui a embrasé le pays à partir d'octobre 1979 qui est le sujet de son film. Un mouvement dont le détonateur a été l'augmentation du ticket de métro de 30 pesos, soit l'équivalent de 3 centimes d'euro. Un mouvement qui a pris une grande ampleur, les sujets de mécontentement étant nombreux dans ce pays particulièrement inégalitaire, où les études sont chères, où la santé est chère, où les retraites sont faibles, etc. Un mouvement qui a généré une manifestation réunissant 1 million 200 000 manifestants dans les rues et les places de Santiago du Chili. Un mouvement que le gouvernement de droite du milliardaire Sebastián Piñera a choisi de combattre en instaurant l'état d'urgence et en envoyant l'armée et ses chars dans les rues de la capitale. Un mouvement dont de nombreux participants ont perdu un oeil, voire plus encore, mais qui a réussi à obtenir que soit organisée une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution qui viendrait remplacer la constitution adoptée en 1980 sous la dictature de Pinochet. Une période qui s'est terminée par l'élection à la tête de l'état d'un représentant de la gauche chilienne, Gabriel Boric, un ancien leader étudiant. Le film s'arrête sur cette victoire, mais il est bon de savoir que, quelques mois après, en septembre dernier, la nouvelle constitution a été rejetée : 62 % contre, 38 % pour alors que, lors du référendum du 25 octobre 2020, 78 % des votants s'étaient prononcé pour l'écriture d'une nouvelle constitution. Comprenne qui pourra ! Tout ce qui s'est passé entre octobre 2019 et l'élection de Boric est filmé par Patricio Guzmán au travers du ressenti des femmes chiliennes qui sont, pour lui, les premières touchées par les injustices. On trouve donc un grand intérêt à voir ce film et à entendre ce qui y est dit, même si on se sent obligé de trouver peu satisfaisante la façon dont il est réalisé : il suffit, pour en être convaincu, de le comparer à "Femmes d'Argentine" de Juan Solanas, film beaucoup plus tonique, tourné il y a 3 ans de l'autre côté de la Cordillère des Andes sur la lutte des femmes d'Argentine pour le droit à l'avortement.
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    L’œuvre de Patricio Guzmán peut se lire comme une immense et ambitieuse encyclopédie de l’histoire contemporaine du Chili. Le réalisateur est aujourd’hui octogénaire. Il a quitté son pays après le coup d’Etat de 1973 et le renversement de Salvador Allende. Il s’est réfugié en France.

    En 2019, il filme les émeutes populaires qui éclatent à Santiago. Les affrontements avec la police provoquent plusieurs dizaines de morts et des centaines de lésions oculaires souvent graves. Un rassemblement monstre se tient dans la capitale le 25 octobre mobilisant plus d’un million de manifestants. Le président libéral Piñera réagit en convoquant un référendum qui décide la révision de la Constitution et la convocation d’une assemblée constituante dont les membres élus en mai 2021 offrent une image plus représentative du pays, notamment des femmes et des minorités. L’élection présidentielle de décembre 2021 signe la polarisation du débat politique avec l’affrontement de deux candidats d’extrême droite et de la gauche radicale. Le second, devancé au premier tour, l’emporte finalement : c’est Gabriel Boric, âgé de trente-cinq ans à peine, qui porte l’espoir du renouveau.

    Toujours vert, Patrizio Guzmán n’a rien perdu de son énergie, de ses espoirs et de sa rage. Il ne cache pas sa haine pour la police et sa sympathie pour les manifestants dont il partage les mots d’ordre, amalgamant néo-libéralisme et patriarcat dans un slogan efficace mais réducteur : « L’État oppresseur est un macho violeur ».
    Son documentaire y gagne en universalité ce qu’il perd en précision. Il nous parle plus de la lutte populaire contre un État liberticide que de la situation réelle au Chili – dont il ne quitte jamais la capitale et dont il surestime le progressisme si l’on en croit le Non opposé en septembre 2022 au projet de constitution rédigé par l’Assemblée constituante élue un an plus tôt. Il rappelle d’autres documentaires tournés sous d’autres cieux sur le même sujet, notamment le remarquable Un pays qui se tient sage", "Un peuple" d’Emmanuel Gras ou "J’veux du soleil" filmé par le duo Ruffin-Perret.

    Le principal reproche qu’on pourrait adresser à Guzmán est son manque de contre-point. Il interviewe longuement des manifestantes qui expriment leur colère et leur détermination ; mais il ne donne jamais la parole à l’autre camp. C’est un défaut que "Un pays qui se tient sage" n’avait pas. Et ce manque de contrepoint conduit à un manque d’objectivité : quand la voix off de Mon pays imaginaire condamne les violences dont la police chilienne se serait rendue coupable, ses images montrent un véhicule de police incendié par les cocktails Molotov lancés par les manifestants.
    Joce2012
    Joce2012

    205 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2022
    Bon documentaire sur la révolution au Chili en octobre 2019, d'autant plus intéressée que je suis passée une journée à Sandiego à ce moment là et que j'ai été au cœur des manifs pour rejoindre l'hôtel qui a reçu une grenade lacrymogène au moment où nous étions à la réception...
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    229 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2022
    Mon pays imaginaire est un documentaire revenant sur la révolution chilienne de 2019. La misère et la précarité, la défiance vis à vis des institutions, les violences policières, les ingrédients d’une révolte populaire, féministe et massive qui ont permis le vote d’une nouvelle constitution. Un film qui résonne étrangement beaucoup avec la situation française actuelle. À voir absolument.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    344 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2022
    « Mon pays imaginaire » de Patricio Guzman est un documentaire consacré au mouvement populaire qui agitât le Chili en Octobre 2019 ( et qui partit d'une augmentation de 30 peso du ticket de métro )et aboutit à une nouvelle constitution et l’élection d’un Président choisi par le peuple.
    Constitué d’images d’archives et d’entretiens avec les principaux protagonistes, il laisse apparaître l’importance des femmes et des minorités modestes dans le succès des ralliements à manifester.
    Il y eut jusqu’à 1 million 200 000 personnes pour demander au Gouvernement d’utiliser l’armée contre le peuple.
    Comme le fait remarquer le réalisateur des restes du régime de Pinochet continuait à pourrir la machine politique et sociale…
    Un film qui sans être innovant dans son montage n’en reste pas moins sincère dans son dessein.
    Christine LAMARCHE-ARENE
    Christine LAMARCHE-ARENE

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2022
    c'est toujours passionnant de regarder les documentaires de Guzman. J'étais passée totalement à côté de cette révolte. Bonne chance au peuple chilien qui a déjà tant souffert.
    Cinephille
    Cinephille

    157 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2022
    J’avoue que je ne connaissais en gros rien de la situation politique récente du Chili. En revanche j’avais déjà vu des films de Guzman et au début je me suis demandée si on repartait à l’époque Pinochet. Puis j’ai découvert un mouvement social d’une ampleur incroyable, sans leader mais avec une masse de femmes impliquées. L’objectif qui se construit petit à petit est social mais également de liquider enfin ! la Constitution héritée de Pinochet. On ne peut s’empêcher de regarder la situation française à l’aune de cette révolution et d’analyser pourquoi un tel mouvement n’a finalement pas eu lieu depuis 68.
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    En octobre 2019, le grand documentariste chilien Patricio Guzmán, 80 ans, n'en a pas cru ses yeux. Suite à une augmentation du ticket de métro à Santiago, les protestations ont commencé dans la rue, suivies bientôt par des manifestations populaires dans tout le pays, s'insurgeant contre les inégalités sociales de plus en plus criantes, et demandant l'abrogation d'une constitution héritée de la dictature de Pinochet. Cette révolte massive, le cinéaste la raconte avec des témoignages de femmes en première ligne de cette révolte qu'elles incarnent, au même titre que la jeunesse, dans un pays qui semblait anesthésié depuis 1973 et en pleine dérive néo-libérale. C'est l'histoire d'une lutte collective sans leaders et d'un espoir immense que raconte le réalisateur, identique à celui qui est né au moment de l'élection d'Allende et que Patricio Guzmán a vécue, jusqu'au fracas de la désillusion. De ce film vibrant; en prise directe avec une actualité très peu relayée dans les médias occidentaux (on se demande bien pourquoi), l'on retient aussi la fluidité du montage entre les images des manifestants molestés par les policiers et la force des interviews de Chiliennes décidées à faire cesser l'oppression d'une oligarchie masculine et méprisante. La révolution est en marche et elle pourrait bien faire école dans nombre de pays qui souffrent peu ou prou des mêmes maux que le Chili.
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