1,0
Publiée le 15 mars 2025
Il y a la scène où l'on danse, la scène où l'on chante, la scène de rencontre avec l'étranger, la scène blablabla…  spoiler: Mais elles ont l'air plaquées sur un scénario trop léger, qui compte sur ces scènes de genre pour rebondir… Malheureusement, il manque l'essentiel, à savoir l'adhésion aux personnages. Personnellement, je ne comprends pas pourquoi l[spoilerh]e personnage de Pierre Lottin (formidable acteur par ailleurs) ne rue pas dans les brancards. Après les dix premières minutes du film, en effet, il passe son temps à lever les yeux au ciel quand la Mamie rate une occasion de dire ce qu'elle doit dire. Mais c'est tout. Quand à l'admirable Hélène Vincent, elle louvoie sans qu'on sache vraiment ce qui l'empêche de dire la vérité
… Alors oui: la trouille de faire de la peine, mais ce n'est pas suffisant. A situation exceptionnelle, il devrait y avoir une motivation exceptionnelle, quelque chose que nous autres, spectateurs, trouverions nous aussi insurmontable. Ce n'est pas le cas. Alors les bons sentiments, les yeux pétillants de la vieille, ça va sans doute pour un dimanche pluvieux devant la télé, mais quand on paie 15€, crotte, quoi… [/spoiler] spoiler: Et encore: je ne parle pas du rat!
1,0
Publiée le 18 mars 2025
A vu « On ira » de Enya Baroux. Film au sujet semblable que « La chambre d’à côté » le dernier opus de Pedro Almodovar (le suicide assisté) il en est totalement l’anti-thèse. Là où chez le réalisateur espagnol rien n’est laissé à l’improvisation, tout est étudié, léché, sur-mis en scène, psycho-rigidement soigné… chez Enya Baroux on a l’impression que tout est laissé au hasard que ce soit l’emplacement de la caméra, la lumière, le choix des décors et costumes, le scénario distendu, l’interprétation en roue libre de certains acteurs. Mais le bazar ambiant, peut être voulu, n’est ni synonyme de rythme ni de vie. Marie (Hélène Vincent parfaite comme d’habitude mais ici pas très surprenante) a 80 ans fait une récidive d’un cancer et projète suite à une grande fatigue et des souffrances de faire une procédure pour mettre fin à sa vie, en Suisse. En partant des Bouches-du-Rhone, la destination de Zürich permet un road-movie haletant et de multiplier les péripéties. Seront du voyage David l’auxiliaire de vie de Marie le seul à connaitre les intentions de la vieille dame (Pierre Lottin bien) ainsi que son fils Bruno (David Ayala monolithique et répétitif) et sa petite fille Anna (Juliette Gasquet très pénible) qui ne connaissent pas la finalité du voyage. Les personnages totalement aux antipodes les uns des autres passent leur temps à s’engueuler, se mentir… Pour multiplier les rebondissements, le camping-car fera des arrêts dans spoiler:
un cimetière, au bord de la mer, au bowling, dans un camps de Rom spoiler:
… Assurément en format téléfilm 90 minutes « On ira » peu présenter quelques qualités et encore… mais pour un film de cinéma sans aucun intention de cinéma, l’expérience est pénible et douloureusement longue. Peu d’émotion, des scènes faciles et redondantes qui déclenchent une certaine irritation. La seule personne qui a un talent fou dans ce projet est celle qui a conçu la Bande-Annonce sans laquelle je ne serais jamais allé voir ce film.
Paul Desgranges

17 critiques

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1,5
Publiée le 17 mars 2025
Sur le thème de l'euthanasie (un thème tendance traité de manière plus intimiste dans "La chambre d'à côté"), sur les liens familiaux, et sous la forme d'un road movie, des ingrédients qui auraient pu faire un bon film, mais la réalisation n'est pas excellente... Le film se voulait humain et sympa, il l'est à plus d'un titre, mais son traitement est un peu lourd. La distribution était prometteuse, on avait apprécié Hélène Vincent récemment dans 'Quand vient l'automne', elle est égale à elle-même. Pierre Lottin, que l'on avait adoré il y a peu dans 'En fanfare' (et aussi dans 'Quand vient l'automne'), reste finalement dans le même registre d'acteur alors l'étonnement n'est plus là. David Ayala, dans 'Miséricorde, était vraiment émouvant, mais se trouve dans ce film, pas très bien employé, caricaturé en fils balourd, grossier et soupe au lait... Le rôle de la jeune ado est lui un peu aussi trop dans l'archétype... Alors une succession de séquences, un peu forcees, un film auquel on ne croit pas vraiment, et on en soupire de dépit.... On s'est trompé en allant voir ce film !
Wnabokov

2 critiques

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1,0
Publiée le 19 mars 2025
Film dont on voit les ficelles grosses et mal nouées. Des scènes "marketing", je veux dire de celles qu'il faut mettre dans un film quand on veut attirer le chaland; qui se veulent pâte à crêpe, mais font surtout des grumeaux… Et puis 216 notes à 5 étoiles, avec près de 200 commentateurs dont c'est la première contribution: on serait pas allé faire un tour dans une ferme à clic par hasard ? Remarquez si tous les copains du père Barroux s'y sont mis, ça fait déjà du monde… Attendez que ça passe à la télé, et qu'il pleuve.
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