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Hotinhere
570 abonnés
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3,0
Publiée le 16 novembre 2023
Un polar prenant et assez stylé, à l’ambiance très sombre et nerveuse, qui nous plonge dans la mafia albanaise de Bruxelles, sur fond de loi du talion.
Wael Sarsoub alias Lorik le héros dans le film , Charisme et stature physique , très bon film , ambiance glauque sur les bas fonds , pas mal de plans de nuits ambiance règlement de comptes
C'est une découverte pour moi, car je n'avais jamais entendu parler de cette loi du sang ! En tout cas, le suspense est de plus en plus fort au fur et à mesure, que l'on découvre que Lorik n'est qu'un prétexte dans la guerre des gangs à Bruxelles. Bravo au réalisateur de nous faire découvrir cet aspect des mafias tchéchènes, albanaises et turques au sein de l'Europe !
Que ça fait du bien de voir autre chose que du Olivier Marchal dans la catégorie "polar" en France ! Voilà le premier sentiment que j'ai ressenti à la sortie de ce KANUN, un film nerveux, teinté de couleurs chaudes, qui nous plonge dans un univers qui a du style, de la gueule, parvenant à créer un savant mélange de romance, de drame et de nostalgie. La direction d'acteurs est d'une extrême justesse, sans fausse note, en témoigne ce beau duo en tête d'affiche interprété par Waël Sersoub et Tugba Sunguroglu qui se retrouvent comme deux bêtes égarées parmi ce troupeau de violence qui les entoure constamment dans ce Bruxelles sombre, pas idyllique pour un Kopeck ni même pour un Lek (monnaie albanaise, évidemment), cherchant donc tout bonnement une issue favorable à leur destinée. Deux acteurs qui retiennent l'attention par leur singularité, leur forte présence à l'écran, et qu'en tant que spectateur j'ai hâte de retrouver, avec une mention spéciale également à Arben Bajraktaraj, "caution" albanaise de ce film qui vient magnifier ce duo par sa brillante interprétation ambivalente, tout en nuances. "Sons of Philadelphia" , le précédent film de Jeremie Guez avait déjà su installer une atmosphère particulière, un style, comparable à ce qu'avait su faire par exemple un Michaël Roskam pour son "The Drop" de l'époque. C'est donc ici la confirmation d'un cinéaste qui a un point de vue à défendre et à faire partager (la mise en scène et le découpage technique sont à ce propos à souligner) dans un univers cette fois-ci peut être encore plus esthétique que son précédent, et tout aussi efficace. Chapeau 🤠
Quelle belle surprise de fin d’année. Un film bien mené avec ce polar qui nous tient en haleine et des acteurs de talents. Waël Sersoub confirme sa légitimité d’artiste: son jeu est juste, sa diction parfaite, il colle parfaitement avec son rôle . Waël Sersoub est émouvant, il nous touche et nous entraîne avec lui. Un grand bravo, une belle carrière l’attend sans aucun doute.
Kanun, un film particulier, qui m'a marqué pour plusieurs raisons: - Les acteurs tout d'abord : Mentions spéciale à Wael Sersoub, pour ceux qui ne l'aurait pas reconnu il a tourné pour la publicité du parfum hermes. Ici c'est moins glamour et tant mieux ! Il incarne avec justesse Lorik, arrivé à Bruxelles en provenance d'Albanie qu'il a du quitter car il est la cible d'une dette de sang. Quelle interpretation! A la fois brut, doux, drôle son jeu s'impose tout au long du film. Ses partenaires Tuğba Sunguroğlu et Arben Bajraktaraj apportent eux aussi avec leurs personnages hors des clichés trop souvent vus dans ce type de films. - La mise en scène: Kanun est un polar doux. A la fois tres brut dans son sujet et l'environnement qui en découle mais porté par des images et une musique onirique et vaporeuse. C'est tout l'intérêt de ce film, ici on se laisse porter par les ambiances, les couleurs, des tonalités différentes qui peuvent rappeler le cinema de Noé ou Refn. - Le sujet : est traité de maniére honnête, sincère. ici pas de posture, on comprend que les acteurs notamment Wael Sersoub ( qui a appris a parler l'Albanais pour ce rôle) ont souhaité respecter la culture dans laquelle ils se sont immergés.
Pour résumer un polar singulier qui vaut le détour, pour les amateurs de cinéma de genre sincère de bonne facture, et pour découvrir un acteur qui devrait ( on lui souhaite ) faire parler de lui dans les années à venir !
Lorik a fui l' Albanie pour échapper à une vendetta. À Bruxelles, il travaille pour un clan mafieux. Jusqu’à ce qu’il ait, suite à une « mission » un coup de foudre pour une jeune turque étudiante aux Beaux-Arts. Alors un homme dont un membre de sa famille a été tué par un membre de la famille de Lorik réclame vengeance .
Thriller quelconque avec un scénario assez lisible. Une sombre affaire de vengeance avec des rebondissement téléphonés. Même la fin est attendue. Si il se laisse voir assez facilement, ce n'est clairement pas le thriller de l'année. Dans ce genre polar poisseux Belge ENTRE LA VIE ET LA MORT, ce printemps était bien meilleurs. Quelques points positifs sont tous de même à souligner. L’ambiance est poisseuse, glaçante à l'image des polar à l'ancienne. L'image ne cherche pas à embellir artificiellement ce qui ne peut l'être.
Un polard efficace et romantique : l'histoire d'un jeune homme qui a envie de vivre, mais d'autres personnes ont décidé qu'il doit mourir. L'action se déroule dans les milieux de la pègre brusseloise. C'est très bien écrit, la photographie est remarquable, le montage est irréprochable. Les personnages sont crédibles et attachants. Bien rythme, aucune longueur.
Film intéressant. Cependant le fait qu'il n'y ai aucune traduction de l'albanais, nous n'avons pas pû apprécier le film car nous n'avons pas tout compris.
Ambiance sombre , glaçante, parfaitement retransmise aux spectateurs. Tourné comme les Polards de l'époque , sans effet spéciaux, avec des jeux de lumières fort sympathique. Enfin des films comme on les aimes, court et intense. Une note favorable pour les deux acteurs principaux qui jouent parfaitement leur rôle.
Après son polar noir plutôt moyen de 2021 ("Sons of Philadelphia"), qui suivait déjà une oeuvre sombre et rugueuse réalisée en 2018 ("Bluebird"), Jérémie Guez continue ici dans son style "thriller poisseux" avec une histoire de mafia belge et de dette de sang albanaise. L'atmosphère est épaisse et les personnages sans fioriture, heureusement qu'une petite amourette vient mettre un peu de lumière dans toute cette noirceur. Côté scénario, c'est du classique sans surprise pour ce type de film à petit budget. Ni mauvais ni bon, ce drame musclé manquant de charisme sera malheureusement vite oublié. Site CINEMADOURG.free.fr