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    The Whale
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    432 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 177 abonnés 12 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2024
    Amour, haine, dègout. "The Whale" (2022) de Darren Aronofsky entre dans la catègorie des films qu'il est convenu d'appeler huis clos ètouffant! Difficile d'oublier cette appartement miteux paumè de l'Idaho et surtout la performance d'acteur dèchirante de Brendan Fraser en professeur cloitrè chez lui parce qu'il souffre d'obèsitè morbide! Au fil des journèes, les conflits apparaissent et son personnage finit par rèvèler ses sentiments vèritables à sa fille en colère contre le monde entier! Ce besoin de savoir qu'il a fait une chose de bien dans sa vie est ce qu'il y a de plus beau pour cet homme solitaire qui souffre et qui refuse de se soigner! Le rèsultat est constamment triste, la psychologie de chacun analysèe avec prècison! Une histoire plus ou moins glauque pour une fin de vie pathètique même si la fin nous illumine de manière inattendue! Certes, ce n'est pas le meilleur long-mètrage de Aronofsky, mais la rèussite est certaine avec un Oscar mèritè pour Fraser qui joue clairement ici le rôle de sa vie! Hong Chao, touchante, mèritait aussi une statuette pour son rôle d'infirmière et amie de Charlie...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 272 abonnés 7 255 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2023
    Charlie est un professeur d’anglais qui vit reclus chez lui comme un paria. Atteint d’obésité morbide, il tente de renouer des liens avec sa fille qu’il n’a pas revu depuis des années, pour une ultime chance de rédemption.

    Ce drame intimiste signe le grand retour de Darren Aronofsky, 6 ans après son dernier film (Mother! - 2017). Comme à son habitude, le cinéaste parvient avec une rare aisance à mettre mal à l’aise les spectateurs et ce, tout au long du film. Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Samuel D. Hunter (qui signe aussi le scénario), The Whale (2023) est un huis clos éprouvant, qui joue sur la corde émotionnelle. Le décor unique (l’appartement de Charlie) semble bien trop exigu pour cette montagne de chairs et de graisses, c’est volontaire et le rendu est d’autant plus saisissant lorsque l’on voit Charlie déambuler péniblement dans son appartement à l’aide d’un déambulateur.

    Bien évidemment, il est difficile de faire l’impasse sur la très remarquable prestation de Brendan Fraser, tel le phénix qui renait de ses cendres, celui qui n’a jamais réellement eu son heure de gloire à Hollywood après le succès de La Momie (1999) semble avoir trouvé ici une revanche digne de ce nom en décrochant l’archétype du rôle à Oscar (performances & transformations physiques) et qui lui vaudra d’ailleurs (sans la moindre surprise), l’Oscar du Meilleur Acteur.

    Après The Wrestler (2009) qui permis de remettre sur le devant de la scène Mickey Rourke (après des années de perdition), il semblerait que Darren Aronofsky se soit donné pour mission de donner une seconde chance aux causes perdues et une fois de plus, il s’en sort à merveille.

    Un drame touchant qui n’est pas pour autant sans défauts, notamment la mise en scène qui ne cesse de nous rappeler qu’il s’agit d’une adaptation théâtrale (les entrées et sorties de champs intempestives des personnages), ainsi que la façon avec laquelle il traite de la grossophobie, le cinéaste le fait à la truelle, sans la moindre délicatesse. C’est regrettable car à côté de ça, il offre un magnifique rôle de « baleine » à un acteur hasbeen qui sublime son personnage derrière ses couches de makeup effects (là aussi très justement récompensé d’un Oscar).

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Jorik V
    Jorik V

    1 206 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2023
    Darren Aronofsky est décidément un cinéaste imprévisible et qui aime passer du coq à l’âne. Ou plutôt ici du ciel à l’océan puisqu’on passe d’une métaphore absconse et complètement azimutée sur Adam et Eve avec l’horrible et épileptique « Mother! » à une œuvre sur un obèse cloitré chez lui et qui se voit comme la baleine de Moby Dick, métaphore d’ailleurs aussi mais peut-être un peu trop lourde ici, sans mauvais jeu de mots, et surtout manquant de finesse. Mais on oublie que le cinéaste a également été l’auteur de chefs-d’œuvre et films cultes inoubliables : on parle bien sûr de « Requiem for a dream » et « Black Swan » mais aussi des excellents « The Wrestler » et « Noë ». Après une traversée du désert d’une demi-douzaine d’années suite à l’accueil glacial et l’incompréhension (méritée) de « Mother! », il nous offre donc ici avec ce très beau et apaisé « The Whale » un double come-back : le sien et celui d’un comédien doué mais oublié en la personne de Brendan Fraser.

    Un peu comme il l’avait fait avec Mickey Rourke en catcheur sur le retour pour « The Wrestler », il nous rappelle au bon souvenir de l’inoubliable interprète de la saga culte du début des années 2000 : « La Momie ». Une carrière interférée par de tristes affaires dont il a été la victime et une obésité devenue célèbre à Hollywood, un Hollywood qui raffole aussi de ce type de retours inopinés sur le devant de la scène. Et, en effet, Fraser est imposant (le contraire eut presque été une litote), impressionnant et implacable dans ce huis-clos dramatique. Il est de tous les plans même et malgré qu’il soit presque immobile du fait de la teneur du rôle, son jeu demeure beau et fort. Le comédien est en route en directe ligne droite pour l’Oscar du meilleur acteur et il serait mérité. On pourra en allouer un autre au maquilleur qui a réussi à rendre plus que crédible l’acteur en lui donnant l’apparence de quelqu’un qui fait 250 kg! Mais le film ne tient pas que sur le comédien et ses incroyables prothèses de graisse.

    « The Whale » parle certes de l’obésité malsaine sur la couche la plus visible de son script. Adapté d’une pièce de théâtre dont Aronofsky a du mal à se défaire, le film est bien plus profond que cela. Il parle également d’amour, de religion, de filiation, etc. Des thèmes forts qui se suffissent à eux-mêmes. C’est pourquoi les vaines tentatives du cinéaste de se départir de cet aspect huis-clos théâtral en bougeant sa caméra sont peut-être louable mais inutiles. Le film dure deux heures mais on ne les sent pas passer au gré des visites de sa fille, de sa belle-sœur ou encore d’un évangéliste persévérant.

    Le final est d’ailleurs beau à se damner et nous permet un peu d’émotion qui était jusque-là quasiment aux abonnées absentes. On est autant touché par les challenges insurmontables de la vie de tous les jours que doit surmonter Charlie au quotidien que par sa relation manquée avec sa fille. A l’inverse, un peu comme dans un film d’horreur, on est même terrifié lorsqu’il cède à son penchant malsain pour la nourriture. Le film nous prend donc aux tripes et nous cueille, et cela malgré l’arrivée tardive des sentiments et cet aspect théâtral que l’on veut masquer. On est donc face à un beau film qui nous permet de nous remémorer l’étendue du talent d’un comédien dont on a coupé l’herbe sous le pied.

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    Roub E.
    Roub E.

    757 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2023
    Un Daren Aronofsky intimiste à l’image de ce qu il avait pu faire sur The Wrestler, de manière plus radicale puisque The Whale se double d un huis clos. Pour moi ce dernier film est une déception. S il m avait franchement emballé avec le film qui avait relancé la carrière de Mickey Rourke, j ai eu du mal avec les notions de contrition et de rédemption très américaines et qui sont au cœur de ce portrait d un quinquagénaire soufrant d obésité morbide. Le film n arrive que trop rarement à s élever au dessus de son aspect pièce de théâtre filmée. Alors oui par son simple regard Brendan Fraser livre une prestation impressionnante, mais celle ci n arrive pas à elle seule à éviter que The Whale est le film le moins intéressant de son auteur.
    Yetcha
    Yetcha

    761 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2023
    Une interprétation incroyable de la part de l'ensemble des comédiens. Une histoire bouleversante. Difficile de comprendre pourquoi ce film n'a pas eu l'oscar du meilleur film. Le parcours se dévoile au fur et à mesure et la fin est totalement émouvante. l'aspect religieux d'Aronofsky souvent lourdingue est ici utilisé à bon escient et sans être pesant. Un film vraiment magnifique.
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2023
    Daren Arenofsky, m'avait perturbé avec Black Swan, avec la cruauté psychologique de ses personnages.....On peut dire Que The Whale ne fait pas dans la demie mesure...Encore des personnages tourmentés et cruels envers eux mêmes..... spoiler: Le titre the whale ( La baleine) n'est qu'une allégorie inspirée par la lecture de Moby Dick (Herman Melville) et par le "physique" du héros....
    .On est dans une sorte de théâtralité dramatique (on pense à Tennessee Williams) ...On est entre la littérature et le cinéma, spoiler: The whale est enseignant de littérature, via internet ( cela a son importance)..
    ...C'est un huit clos, aux dialogues sonores et sensibles, caricature de la société et des hommes, de la famille.... spoiler: Personne ne peut sauver personne, entend-t-on à un moment.
    ....Je ne sais si c'est vrai, le film pose la question et tache d'y répondre.....On peut avoir pitié du personnage, très handicapé, une des problématiques du film, selon moi, est de savoir si le "héros" sera encore vivant au bout de la semaine que fait dérouler le film.....C'est terrible, parfois absurde, j'ai pensé à Jean Paul Sartre, ( l'enfer c'est les autres). c'est un film qui nous rappelle que nous sommes humains, et que comme tel, devons souffrir par moments, la condition humaine, comme disait Malraux.....Un film de grande sensibilité et qui sans doute se gravera dans votre mémoire de cinéphile ou pas;...Je conseille vraiment, en V.O serait judicieux....
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2024
    Portrait pesant voir gênant mais bouleversant d'un père souffrant d'obésité morbide, porté par l'interprétation impressionnante de Brendan Fraser.
    moket
    moket

    450 abonnés 4 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2023
    Un huis-clos bouleversant magnifié par la superbe performance de Brendan Fraser et parfaitement dirigé par Darren Aronofsky. Un bon cru du réalisateur malgré quelques bondieuseries et surenchères larmoyantes.
    Sylvain P
    Sylvain P

    305 abonnés 1 335 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Charlie, obèse morbide, vit reclu chez lui... Il reçoit la visite d'une dame qui prend soin de lui pour une raison qu'on apprendra dans la seconde partie du film, d'un jeune homme qui veut le convertir à une idéologie sectaire et de sa fille ignoblement dégueulasse dans ses propos et ses attitudes. Le huis clos est bien mené même si on peine à comprendre le message du film et que le tout est malheureusement aggrémenté de mantra américains sur la résilience, la positivité (on ne compte pas les "amazing" assenés), la musique grandiloquente au moindre geste de Charlie et l'ésoterisme final. On sort alors mi figue mi raisin de cette démonstration.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2023
    La bande-annonce fait peur et le film coche a priori toutes les cases du mélodrame à Oscars : surjeu d'acteur, scénario édifiant, morale familialiste. Pourtant, les qualités d'écriture et de mise en scène sont réelles et la pièce de théâtre servant de matériau initial est conforme à l'univers du réalisateur qui a toujours dressé le portrait d'êtres en marge et tout en excès. Une bonne surprise donc.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 818 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2023
    Adaptation d'une pièce dont on retrouve le côté très théâtral et l'évocation de l'hyperphagie, dans un huit clos étouffant, au sentiment voyeuriste et forcément malaisant. dans cette étude de caractères, ces êtres qui se croisent ont tous des fêlures (avec une fille particulièrement antipathique), ils se déchirent, s'aident malgré eux, se révèlent aussi. Un mélodrame troublant et touchant, d'une certaine manière... et, le regard de B. Fraser est incroyablement expressif.
    stallonefan62
    stallonefan62

    244 abonnés 2 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2023
    Un drame en huis clos porté par la performance XXL de Brendan Fraser !! Il est à la fois touchant et à la fois répugnant dans ce film !! 2h pour ce genre de film est un peu trop long , du coup quelques longueurs s'installent et l'histoire piétine un peu !!
    Cinévore24
    Cinévore24

    303 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2023
    Charlie, professeur d'anglais reclus chez lui, remplit le vide laissé par la mort de son compagnon par de la nourriture, encore et encore.
    Se sachant condamné, il veut tenter de se reconnecter avec la fille qu'il a abandonné il y a plusieurs années déjà.

    Huis clos pluvieux où il n'y a pas de place pour l'éclaircie, Darren Aronofsky filme la solitude et le (dés)espoir à travers les yeux de Brendan Fraser, qu'il fait revenir sur le devant de la scène, un peu à la manière de ce qu'il avait déjà fait avec Mickey Rourke sur «The Wrestler» (une autre histoire de père et de fille).

    Ne nous épargnant rien de l'obésité morbide dont souffre Charlie et de la dépendance et du mal-être qui en découlent, l'histoire flirte parfois dangereusement avec le misérabilisme appuyé, mais parvient néanmoins toujours à se cramponner à cette sincérité qui émane du film (adapté d'une pièce de théâtre) et en particulier de son protagoniste principal.

    Entouré d'un casting solide (dont Hong Chau dans le rôle de son infirmière, et bien plus), Fraser tient ici l'un des rôles les plus marquants de sa carrière (les plus casse-gueules aussi). Tout juste auréolé d'un Oscar du Meilleur Acteur pour son incarnation de Charlie, il offre toute son humanité et son désarroi au personnage et à sa carrure disproportionnée (Oscar des Meilleurs Maquillages bien mérité au passage).

    Cherchant à réparer les erreurs du passé et à faire la paix avec sa fille (et par extension avec lui-même) avant qu'il ne soit trop tard, Charlie est désarmant de vérité, voyant le meilleur en chacune des personnes qui viennent lui rendre visite, même si celles-ci ne s'en rendent pas compte, et les poussant à toujours être sincères dans ce qu'elles font, pour elles-mêmes et pour les autres.
    Et toujours gravés en lui, ces mêmes mots issus d'une analyse sur «Moby Dick» qu'il conserve avec lui, qui le poursuivent et le réconfortent.

    Une œuvre sur l'aide et le pardon qui a ses imperfections (notamment par l'usage un peu trop présent de l'aspect religieux, faisant le parallèle avec la propre vie de Charlie), mais un mélodrame intimiste qui m'a touché personnellement par certains des sujets qu'il aborde frontalement.

    Un film qui ne peut laisser totalement indifférent, à l'image de son protagoniste, qui va tout faire pour tenter de sortir du ventre de cette baleine dans laquelle il est coincé depuis bien trop longtemps. 7,5/10.
    2985
    2985

    230 abonnés 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2023
    Comme il l'avait fait pour Mickey Rourke, Darren Aronofsky offre un rôle à renaissance, cette fois pour Brendan Fraser, mais le film ne vaut surtout que pour la prestation de son acteur. Adapté d'une pièce de théâtre, le film n'aura jamais de réel rythme et ne s'émancipera jamais de son modèle. La réalisation n'es pas franchement transcendante et le scénario fait surtout dans la surenchère de pathos, sans ne jamais rien raconter ou explorer en détail. les quelques personnages secondaires qui viendront émailler le récit ne sont pas spécialement intéressants et les dialogues qui plus est sont très pauvres. C'est correcte, mais c'est loin d'être le chef d'oeuvre annoncé. Mais dans la mesure où il avait déjà été instauré comme tel par les spectateurs ,avant même sa sorti, et ce dès les premiers bande annonce, sous couverture du phœnix Brendan Fraser ..
    legend13
    legend13

    221 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2023
    L'oscar 2023 du meilleur acteur attribué à Brendan Fraser n'est clairement pas usurpé tant le comédien porte sur ces épaules ce huis clos dramatique. Sa performance est juste phénoménale et à réussie à me faire sortir les larmes.

    Le film en lui même est très réussie grâce, en grande partie, à la performance de Brendan Fraser, mais aussi à la réalisation toute en sobriété de Darren Aronofsky.

    A noter que le reste du casting est aussi impeccable et très touchant.

    Bref un drame réussie qui, je pense, marquera les esprits.
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