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    The Whale
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    432 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    446 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2023
    Darren Aronofsky est un cinéaste qui accorde autant d’importance au corps qu’à l’esprit, une habitude qui s’est confirmée au fil de sa carrière (Requiem for à Dream, Black Swan, Mother!). Le détour par le fantastique ne l’a pas toujours aidé (The Fountain, Noé), car l’enfant de Brooklyn manie mieux le style visuel de la psyché que celui d’un décor numérique. Toutefois, il reconnaîtra qu’il sait bien s’entourer. De grosses têtes d’affiche à l’appui ou bien récupèrent des outsiders pour leur offrir la rédemption qu’ils méritent, le défi est plus que raisonnable. C’est en tout cas le gros point commun que partage ce dernier film avec son « The Wrestler », réhabilitant ainsi Mickey Rourke auprès de sa fille. Mais quand bien même, la pièce du Samuel d. Hunter a su conquérir le cœur du cinéaste, le plus difficile reste de prouver l’efficacité de l’adaptation.

    Charlie vit seul et enseigne à distance des cours, où il prône l’honnêteté. Au diable le fond et au diable le cynisme, il est à la recherche de la perle rare, une dissertation capable de toucher son âme. Le hic, c’est qu’il est emprisonné d’une enveloppe graisseuse, l’empêchant ainsi de se dévoiler à ses élèves. Il est dépendant de cette obésité, qui le cloue dans son canapé. Chaque mouvement le fait de plus en plus agoniser, que ce soit pour ses tâches rudimentaires à domicile ou tant que son cœur bat encore. C’est acté, il ne lui reste plus longtemps à vivre dans ces conditions. Nous pourrions alors discuter les motifs du « fat suit », mais ce serait surtout une erreur de passer à côté du comédien qui le porte. De « George de la jungle » à « La Momie », Brendan Fraser a connu mille péripéties avant de retrouver un premier rôle sur grand écran.

    Il n’est plus l’aventurier d’autrefois, séduisant et musclé, c’est d’ailleurs tout le contraire. Ce dernier remonte donc par le fond et a pour ambition de donner vie au monstre du récit, une baleine hors de l’eau, plongée dans une culpabilité qui conditionne son état de santé. Il ne mange pas pour vivre, mais pour expier ses péchés, pour se donner la mort qu’il semble avoir accepté. Pas de bol pour lui, son infirmière Liz (Hong Chau) entrave son sabotage. De même, un jeune garçon perdu (Ty Simpkins) vient dessiner un chemin de croix. Tout le monde se donne rendez-vous dans l’antre de la bête, pas plus affamée qu’une autre, pour combler un certain vide dans leur vie respective. Et alors qu’Aronofsky analyse la dépression mentale de son sujet à coup de pathos, bien appuyé, le nœud de toute cette affaire bascule dans la relation tendue entre Charlie et sa fille, Ellie (Sadie Sink), une adolescente aussi vulgaire que turbulente.

    Chacun y montre sa détresse, avec les armes qui leur son propre. Tout les ramène ainsi à combattre leur traumatisme, mais ce sont finalement les dialogues explicatifs qui écraseront l’empathie envers le héros. La composition de Rob Simonsen se glissait pourtant subtilement dans la narration, qui offre l’élan nécessaire aux personnages, afin qu’ils se rapprochent les uns des autres. Malheureusement, la cruauté que l’on met au service du récit n’est pas toujours pertinente. Ellie se voit comme Achab, pourchassant une baleine par obsession ou rédemption, mais « The Whale » ne voit pas cette opposition du même regard. Ce huis clos paraît trop artificiel pour qu’on en accepte les coutures, trop visibles et trop morbides, mais qui raviront sans doute les aficionados du metteur en scène, qui peut néanmoins compter sur l’optimisme de son comédien, enfin prêt à prendre sa revanche sur sa vie et sa carrière.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    164 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2023
    Si Brandon Fraser est poignant, ce huis clos l'est beaucoup moins. Habitué à l'immersion totale dans les œuvres d'Aronofsky on reste pourtant ici au seuil de cette porte. Les personnages secondaires sont risibles et la méthode est des plus classiques. Une déception.
    Napoléon
    Napoléon

    122 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2023
    Une superbe mise en scène avec de très solides personnages secondaires et bien sûr un excellent Fraser. Mais ensuite le scénario est vide ne faisant qu'accumuler la présence de plusieurs personnages ne faisant que raconter bêtement leur vie. Et les dialogues quant à eux sont bien jolies mais très lourds, pompeux et répétitifs.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    33 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    Un film qui se sent obligé d'écrire en grosses lettres sur l'affiche "BOULEVERSANT", déjà ça ne sent pas très bon...

    La toujours très pertinente @ava_cahen a dit de ce film qu'il la debectait. Le mot est fort, mais je crois totalement comprendre ce qu'elle a voulu dire.

    En effet, le regard que pose le cinéaste sur son personnage principal est absolument abject. Il profite que son acteur ne soit pas réellement obèse et qu'il ait dû avoir recours à des prothèses pour filmer ce corps comme il ne se serait jamais permis de le faire autrement. Plus que de l'empathie, c'est à se demander si ce n'est pas du dégoût qu'il cherche à ce que le spectateur éprouve pour lui. Car, en plus, évidemment, un gros ça a nécessairement une énorme bouteille de coca sur sa table de nuit, un tiroir qui déborde de barres chocolatées, ça se gave de seaux XXL de poulet KFC et ça vide des tubes entiers de mayo sur ses parts de pizza...

    On n'évoquera que brièvement le personnage insupportable de l'adolescente dont la jeune actrice réussit l'exploit d'être encore plus mauvaise que le jeune acteur de The Son. Ses scènes sont caricaturales à souhait et je ne suis pas sûr qu'il faille y voir un quelconque second degré de la part du réalisateur.

    Brendon Fraser fait le job et n'est pas mauvais du tout. Cependant, les performances de Paul Mescal et de Colin Farrell étaient autrement plus complexes selon moi. Je rangerai donc son prix dans la catégorie des Oscar prothèses/ perruques dont les américains sont friands depuis quelques années (Remi Malek, Jessica Chastain, René Zellweger...)

    La sous intrigue (au propre comme au figuré) avec l'évangeliste n'apporte absolument rien. La musique est très mal utilisée et rend l'ensemble encore plus lourd. Le final est risible.

    Bref, vraiment rien ne va.

    Pourtant, le film semble fonctionner sur pas mal de gens qui rapportent avoir versé toutes les larmes de leur corps. Pour ma part, si j'avais pleuré, cela n'aurait été que de soulagement que le film se termine enfin.

    Ma page ciné insta : fenetre_sur_salle
    Onir
    Onir

    72 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mars 2023
    La fin est catastrophique, ratée et m’a rappelé l’affreu film ” Precious ”.
    Ce truc bien americain de toujours théatraliser ce qui n’en aurait pas eu besoin, de surenchérir constamment pour toucher le spectateur, surenchérir jusqu’au ridicule.
    Ce qui produit l’effet inverse, on a moins d’empathie face à l’irréaliste, au caricatural et au ridicule.

    Dommage, car le film est bien construit et on a vraiment envie de comprendre pourquoi cet homme s’auto- détruit, de donner du sens à ses troubles. Les acteurs sont trés bons dans leur rôle.
    Jul au ciné
    Jul au ciné

    1 abonné 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mars 2023
    Voila une très belle représentation d'une addiction et maladie peu vu dans les films, l'anorexie est toujours plus aborder que l'obésité. L'atmosphère étouffante du huit clos dans l'appartement du personnage principale est subliment malaisante. Une authenticité à coupé le souffle grâce à sa poésie (comme toujours avec Darren), sa finesse et l'interprétation des acteurs. Une vrai tragédie poignante, je recommande fortement pour les amateurs de ce genre.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    208 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2023
    The whale est un huis clos saisissant. On y partage le quotidien d’un homme obèse et obsédé par la nourriture, traversé par une douleur, celle de la perte d’un être cher. C’est impressionnant, drôle parfois, émouvant aussi.
    aldelannoy
    aldelannoy

    33 abonnés 333 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 février 2023
    The Whale se propose de changer le regard sur les "baleines", les super-obèses tels qu'on en rencontre notamment aux États-Unis. De ce côté, on part déjà assez mal, dans le genre film militant qui ne raconte pas une histoire mais qui veut éduquer le public. Flaubert a en son temps dénoncé dans sa correspondance avec une George Sand qui ne l'a pas toujours assez bien écouté que l'art ne devait pas prendre parti.

    La "baleine" ici en cause est un universitaire que son obésité a rendu impotent mais qui garde son cœur un peu poète avec ses souvenirs de quand il fut père d'une enfant de huit ans puis amoureux s'étant laissé tenter par la pédérastie avec l'un de ses élèves, affaire s'étant terminé tragiquement d'où la métamorphose en obèse baleine. Cette baleine ramène au roman Moby Dick. L'obèse est en effet un CSP+ (bien que n'ayant pas d'assurance santé) et il y a un hic dans le scénario entre le statut de cet homme et sa manière de vivre. Est-ce qu'un super-obèse d'Amérique du Nord peut être un PhD enseignant la littérature et fan de poésie ? bien sûr que oui, mais celui qui le serait ne serait qu'une exception qui ne représenterait aucune règle. Il y a bien des poissons volants mais ils ne représentent pas la majorité du genre, faisait dire Audiard à Jean Gabin. Ici notre baleine, malgré son poids, est l'un de ces poissons volants. On se retrouve donc avec ce film dans l'anecdotique, le Kosovar catholique, l'Anglais qui déteste le thé, le drag queen qui n'est pas gay, tout cela existe mais cela va entrer en contradiction avec le vœu d'ouvrir le regard, ce à base de beaucoup de pathos sortez-vos-mouchoirs, sur tous les obèses dont il est douteux que le stéréotype du geek bâfreur de chips (tel qu'on le rencontre dans Moore le Maure de Percy Kemp par exemple) soit très exagéré.

    Mais au fond le principal ennui avec ce film est là, dans ce personnage de littérateur qu'est l'obèse ici. La référence à Moby Dick ramène au roman de Melville et non à un film. Le héros n'est pas intéressé par les écrans et le visuel mais par les mots, il n'a que faire du cinéma. Il est poète, pas cinéphile. Alors que je n'avais pas examiné avant la provenance du scénario, je me suis très vite dit, "c'est du théâtre", or effectivement, The Whale est la mise en film d'un succès du théâtre de Broadway et il vaut certainement mieux aller voir la performance scénique de cette pièce que sa poussive transcription cinématographique. Le problème de The Whalme est en effet que ce n'est pas du cinéma, c'est du théâtre filmé, c'est un art qui s'immisce comme il peut dans un autre et le résultat n'est guère intéressant.
    paski75
    paski75

    20 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2023
    Rarement vu une image aussi laide.
    C'est sombre, aucun style.
    quelle cinéma du pauvre...
    Pourquoi ?
    La ou Lynch fait des merveilles dans le sombre,
    Aronowski s'écroule dans le mélo et le néant artistique.
    Raté
    Ufuk K
    Ufuk K

    473 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2023
    "The Whale" qui a obtenu 2 récompenses sur 3 nominations aux oscars cette année est un drame américain bouleversant. En effet Darren Aronofsky (Requiem for a Dream, Black Swan,The Wrestler) revient de nouveau dans une histoire âpre et qui ne laissera personne indifférent, avec la grande performance depuis très longtemps pas vu au cinéma de Brendan Fraser (oscarisé cette année) dans le rôle d'un homme gay qui souffre d'obésité morbide même si le film souffre de quelques longueurs celui-ci bouleverse et un final qui laisse KO le spectateur.
    Vador Mir
    Vador Mir

    230 abonnés 716 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2023
    Mine de rien il s'agit d'une expèrience cinématographique qu'on a jamais vu. La mise en scene de Darren Aronofsky et le jeu de Brendan Fraser font tout l'intêret du film. Il y a certes quelques raccourcis et quelques caricatures, mais on pardonnera.
    La performance des acteurs et le maquillage sont impressionnants, A noter le second rôle pour l'actrice Hong Chau... très bon. La musique passe bien, même si elle n'est pas signée par Clint Mansell comme on aurait pu s'y attendre.
    Le scénario est léger, certains éléments semblent poussifs. Mais quelques passages sont bouleversants de sensibilité.
    garnierix
    garnierix

    201 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2023
    On ne va pas voir ce film pour se distraire. Il dérange les neurones et le cœur. Ce huis-clos de deux heures en format carré (signe que ce film veut se démarquer), avec un homme très gros qui est de toutes les scènes, dérange forcément. Il dérange d’ailleurs tellement certains critiques (professionnels) qu'ils ont dû suer sang et eau (exemple Libé) pour trouver les mots qui l'assassinent, comme s'ils avaient prémédité de dire que ce n'est qu'une bande dessinée pour voyeur récidiviste. On se demande pourquoi ils n’ont vu que ça !

    Cet homme (le bedonnant) est une souffrance pour les yeux et pour le cœur (des autres personnages et du spectateur). Mais il est une joie à écouter. Il parle beaucoup et de tout, c’est varié, très varié, ça s’envole —au point que le film ressemble à un testament, voire à une lettre précédant un suicide... En ce sens, le film n’est pas simple à suivre, en particulier (et essentiellement) quand il parle et reparle de Moby Dick —Moby Dick et sa richesse littéraire inépuisable revient à tout instant pour nous interroger sur le bien, le mal, les apparences, l’authenticité… Exemple sa fille, qui est une autre souffrance pour les oreilles et pour le cœur (du père et du spectateur) : en sauvant (sans le vouloir) un gamin qu'elle attaquait sur les réseaux sociaux, son père répètera que "les humains sont incapables d'être indifférents aux autres" et que "l'auteur de Moby Dick cherche à nous détourner de l'histoire des autres". Alors même que c’est sans doute elle qui a cassé l’écuelle où il donnait à manger à un moineau à sa fenêtre.

    Cet homme à genoux (par son état, par les autres) a quelque chose de christique.

    C’est un film étrange. D'abord la performance époustouflante d'un ex jeune premier du cinéma (Cf. La Momie, 1999) dans le rôle d'un obèse, performance technique et interprétative. Puis l'histoire poignante du même qui a abandonné sa famille pour un amant. Ensuite, un arc narratif autour de l'éternelle question de l'authenticité et des cancers qui la menacent (l'éducation, la religion, l'argent). Et enfin Moby Dick… Il y en a pour chaque spectateur, peut-on dire (formulation malheureuse). L'étrangeté du film vient aussi d'une situation presque inattendue : il semble en effet que ceux qui versent une larme facilement ne la verseront pas forcément avec ce film (ce qui n'est pas négatif). Pourquoi ? —le côté spéculatif qui entête ? —les effets spéciaux qui fascinent ?

    C’est le genre de film qui donne envie de le revoir.

    A.G.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    154 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2023
    Je pleure rarement sur un film à chaudes larmes mais ce film y a réussi ! Une prestation magnifique de Brendan, oui c'est le role de sa vie, à des lieux de la momie. L'histoire est ultra poignante, magnifiquement mis en scène. Le film se déroulant dans un seul lieu, c'est une belle performance. Reste que la fille de Brendan peut paraitre agacante par moment. Un petit bijou du cinéma
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    114 abonnés 2 341 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Magnifique prestation de la graisse de Fraser, ce mélo théâtral est réussi, même la répugnance du personnage principale devient tragique.
    Claude WOLFS
    Claude WOLFS

    35 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2023
    270 Kilos de poids et d'émotions. Outre le fait qu'ici la descente aux enfers de l'obésité morbide (du a une Hyperphagie boulimique et a un état dépressif et suicidaire) se vit cachée et en huis clos il est surtout ici questions d'amour....Pere/Fille -Amant/Compagnon- Femme/Ex-Mari. Ce film est par bien des égards un chef d'œuvre d'humanité incarné et superbement interprété par le retour de Bredan FRASER dans un rôle-titre. Tout d'abord avec un regard fuyant et dégouté devant un tel monstre (la première scène d'onanisme nous mettant dans l'ambiance) Darren Aronofsky nous entraine dans une métamorphose de notre répulsion vers l'empathie voir la sympathie . Tous ....mais tous.... les acteurs (Peut nombreux certes) sont absolument justes et Sadie Sink en peste révoltée est prodigieuse quant au regard et au jeu de Bredan Fraser....Rien que pour cela....l'Oscar ne devrait pas être loin.
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