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    Rue Cases-Nègres
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    3,9
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    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2024
    Une belle reconstitution des ouvriers noirs exploités aux Antilles, quelques décennies après l'abolition de l'esclavage qui n'a que peut changer leurs conditions de travail malheureusement. Une période de l'histoire rarement abordée en France, et rien que pour ça, malgré son âge conséquent, le film vaut d'être vu.
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    24 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    Film inconnu du grand public alors qu'il est très touchant et bien réalisé. Un film qui représente parfaitement les conditions de vie de la Martinique des années 30 car oui Euzhan Palcy maîtrise très bien la mise en scène et la réalisation. C'est un film grandement émouvant ! Je suis content que Palcy est remporté un oscar même si c'est des années plus tard.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Film très émouvant qui m'a rappelé les anecdotes de mes parents sur leur jeunesse.

    En réponse à jujube81 "long-métrage martiniquais ET français ? je ne savais pas que la martinique n'était plus en France" :
    Il faut être cohérent jusqu'au bout, dans les rayons que ce soit film, littérature, infos, musique ou même nourritures, c'est catalogué dans monde et non France. C'est dommage et je ne pense pas que cela changera dans les années à venir.
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2017
    un film gentillet, plein de bons sentiments, mais sans grande envergure; il y avait vraiment matière pour faire autre chose. De plus, je regrette qu'il n'y ait pas de sous-titres car le créole n'est pas ma langue maternelle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2013
    « La Rue case-nègres » est un film puissant réalisé par Euzhan Palcy qui décrit la vie difficile des travailleurs noirs sur une plantation de la canne à sucre à la Martinique. Le protagoniste, José, est un jeune garçon qui habite avec sa grand-mère ; il joue avec d’autres enfants pendant que sa vieille grand-mère, M’man Tine, travaille dans les champs pour un salaire minimum. Quoique la situation de José et M’man Tine ne soit pas idéale, M’man Tine a des grands espoirs pour son petit-fils. Elle comprend l’importance de l’éducation dans la vie, alors elle l’encourage d’étudier et de rêver d’un avenir qui n’inclut pas la plantation. Pour José, ses études sont les clés de son succès, donc l’éducation est un thème principal dans le film parce qu’elle peut offrir un futur loin du travail manuel. Mais le film montre que ce futur a des prix monétaires et émotionnels.
    Pendant l’histoire, il est clair que l’éducation peut offrir une bonne vie à l’étudiant qui, dans le cas de José, ne veut pas être condamné à une vie monotone. M’man Tine et l’instituteur qui s’appelle Monsieur Roc enseignent à José l’importance des études. Monsieur Roc dit profondément que la vraie liberté est accessible si on reçoit une éducation. C’est une affirmation très puissante à offrir à une groupe des élèves qui sont assez jeunes et n’ont pas beaucoup d’opportunités, mais cela montre que Monsieur Roc veut donner l’espoir d’un bon avenir à ses élèves. Avec l’éducation, on a plus de ressources et la connaissance qui sont utiles pour quelqu’un qui ne fait pas le travail manuel. M’man Tine est d’accord avec Monsieur Roc au sujet de l’éducation, et c’est pourquoi elle veut que José aille à l’école à la ville. Quand José reçoit une offre d’étudier au Fort-de-France—la ville qui est un symbole de la meilleure éducation—M’man Tine veut bien sacrifier la vie qu’elle connaît pour donner cette opportunité incroyable à son petit-fils. On a l’impression que José va avoir du succès à l’avenir parce qu’il échappe à la plantation pour étudier à la ville où on peut trouver des gens riches et une société urbanisée. D’un autre côté, le fait que Tortilla ne peut pas aller au Fort-de-France pour l’école malgré qu’elle soit assez intelligente donne l’impression malheureuse qu’elle restera sur la plantation toute sa vie. Cette impression est causée par le ton grave de son père quand il explique que leur situation financière ne permet pas la continuation de l’éducation de Tortilla. Quoique Tortilla aille travailler au bureau de poste et pas dans les champs, elle ne va pas l’opportunité d’échapper à la rue case-nègres comme José. Plus sévère, les autres enfants n’ont pas aucun espoir de quitter la plantation et, par conséquent, ils ont des avenirs du travail manuel. C’est simplement l’éducation qui sépare les situations de José et des autres enfants.
    Cependant, les opportunités qui sont associées avec l’éducation de José ont des prix. Bien sûr, c’est cher pour José d’aller à l’école dans la ville. Avant qu’il reçoive une bourse pour le prix complet de l’éducation, José et sa grand-mère doivent trouver une manière de payer. Cela introduit un nouvel aspect du stress aux vies des deux, et c’est un prix qui est nuisible à la santé de M’man Tine. Elle est forcée de travailler à Fort-de-France bien qu’elle soit vieille et probablement ne doive pas faire des choses laborieuses. Un autre prix de l’éducation pour José est la nécessité de quitter sa communauté et ses amis qui habitent à la rue case-nègres. José a grandi avec ces enfants et il partage avec eux un lien émotionnel qui est causé par leurs conditions de vie sur la plantation. Les enfants grandissent ensemble comme une unité parce que leurs parents ne sont pas là ; les adultes travaillent dans les champs pendant les jours. Donc, on peut imaginer la difficulté de quitter ces enfants qui semblent comme une deuxième famille pour José. Lié avec la séparation physique de ses amis, José se rend compte qu’il doit abandonner quelques gens qu’il a respectés longtemps s’il veut avoir du succès à l’école. Par exemple, José admire Carmen comme un frère aîné jusqu’à ce que Carmen raconte des histoires de ses activités sexuelles avec la femme de la maison où il travaille. José se rend compte que son ami va le conduire dans un mauvais sens. Donc, si José veut être un élève sérieux, il doit couper ses liens—ou, au moins, limiter ses interactions—avec Carmen et probablement des autres qui vont gêner son progrès scolastique. A la fin, la santé de M’man Tine va souffrir mais M’man Tine et José espèrent que ces prix lui donneront la meilleure vie possible.
    En tout, le film montre l’opinion que l’éducation offre une bonne vie mais qu’elle vient avec des prix. Le fait que José veut continuer avec son éducation avec l’encouragement de M’man Tine en dépit des prix donne une indication de la qualité de la vie sur la plantation. Les deux risquent du stress, des épreuves, et le changement pour l’espoir que l’éducation va être la clé d’un bon avenir. Mais qu’est-ce que c’est un bon avenir ? Pour José, c’est l’opportunité de travailler peut-être dans un bureau mais sans aucun doute dans un endroit qui est loin de la plantation. Pour M’man Tine, c’est l’opportunité de savoir que son petit-fils ne doit jamais travailler pour un homme blanc qui exploite sa situation malheureuse à cause de son manque de l’éducation. De toutes façons, « La Rue case-nègres » est un film puissant qui décrit avec du succès les épreuves d’une communauté défavorisée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2009
    Un chef-d'œuvre. Les Antilles française, l'identité de leur population, est magnifiquement mise en lumière par cette œuvre d'art qu'est La rue Cases-Nègres. Mieux que n'importe quel livre, quel enseignement d'histoire, ce long-métrage dit ce qu'est la condition noire martiniquaise, inscrite dans les flux sociétaux de cette Martinique des années 1930.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Dans ce film, on voit le dilemme d’un jeune garçon exceptionnel qui veut accéder à une vie meilleure sans perdre contact avec sa communauté d’origine. Comment quitter la rue case-nègres sans perdre son identité?
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