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Votre avis sur Madame de Sévigné ?
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Deux magnifiques actrices au service d’une histoire plus vraie que vraie. Mesdames de Sevigné se torturent de leur amour trop fort et trop protecteur. Décors et costumes excellents, comme la lumière et la musique.
Beau film qui fait la part belle à l’écriture.
Interprétation de grande qualité (y compris les « seconds » rôles, superbe photo, beaux décors et costumes.
A recommander pour qui aime les films qui se déroulent sereinement à leur rythme et sans esbroufe.
Interprétation de grande qualité (y compris les « seconds » rôles, superbe photo, beaux décors et costumes.
A recommander pour qui aime les films qui se déroulent sereinement à leur rythme et sans esbroufe.
Si l'on connaît la marquise et son oeuvre, si l'on est un peu au courant de ses relations complexes avec sa fille (nonobstant le fait que l'on ne possède en réalité aucune lettre de Françoise à sa mère), on pourra passer un moment agréable. Mais comme dans Eugénie Grandet, il faut à tout prix que la cinéaste tire l'histoire de Marie de Sévigné et de Françoise de Grignan vers le féminisme radical de notre époque. Quelques libertés sont prises avec l'histoire (la scène où Françoise se vautre dans un bosquet avec le roi est assez peu vraisemblable). L'image est assez belle, les couleurs chatoyantes, et si Karine Viard n'a pas l'élégance aristocratique de la marquise, Girardot incarne assez bien Françoise de Grignan.
J’ai trouvé le film brillant et intelligent, il nourrit simplement notre esprit ( celui du spectateur), par des dialogues incessants, des extraits de lettres de Madame de Sévigné ( Karine Viard) adressés à sa fille ( Ana Girardot) qui font réfléchir les spectateurs de façon parfois philosophique, parfois de façon sentimentale, qui le font réfléchir sur la vie en générale et les relations humaines en particulier . Autant dire que le sujet est inépuisable, autant au 17ème siècle que de nos jours....Cela a quelque chose d’universel, et ce n’est pas monsieur de la Rochefoucauld (Robin Renucci, méconnaissable) qui me contredira puisqu’il est mort...trêve d’esprit, le film est intéressant, même s’il est filmé de façon basique voire monotone, champ contre champ, il accorde une saine réflexion pour tout un chacun. Je conseille plutôt pour l’harmonie littéraire, l’émotion et l’esprit.....
Grand moment d'émotion, de beauté, de délicatesse mais aussi de modernité. Karin Viard incarne une femme puissante gouvernée plus par la peur que par un véritable amour qui s'effacerait devant sa fille. Ana Girardot (Mme de Grignan), fille de la Sévigné, est profondément juste dans ses atermoiements et ses rebellions. Noémie Lvovsky est aussi profondément sincère et donne une clé de compréhension de l'histoire de la relation mère-fille (sans doute pas la seule) dans une petite scène incisive. On ne sent pas le temps passer. Le film coule comme un fleuve puissant et tortueux. Bravo aux deux auteurs de cette adaptation réussie de la célèbre correspondance de Mme de Sévigné.
Un très beau film sur la relation mère / fille , porté par des sublimes actrices . On découvre aussi l’époque , les lettres de Mme de Sévigné , le tout dans un récit moderne . Un belle surprise pour un large public ,
Très beau film sur ce monument de la littérature classique.
Quel plaisir de re-découvrir le grand siècle en images a travers ce duo d'actrices magnifique.
Quel plaisir de re-découvrir le grand siècle en images a travers ce duo d'actrices magnifique.
Mon dieu ! Cette fibre maternelle plus que développée, tournant à l'obsession, est insupportable. On se demande comment sa fille peut respirer sans elle. Je ne connaissais pas l'historique de Marie de Sévigné et j'ai donc découvert que les lettres envoyées à sa fille lui avaient servi pour la faire connaître de la littérature. Bien que les acteurs ne soient pas mauvais, le film est trop long pour ce qu'il devrait être.
Très beau film. Madame de Sévigné propose au travers d'une mise en scène pudique une histoire très moderne. Les relations mère fille de Madame de Sévigné et Madame de Grignan s'articule au travers d'une redécouverte des lettres de la marquise de Sévigné, sur fond d'histoire de France où le patriarcat étouffe toute étincelle de féminisme. Or Madame de Sévigné souhaite que sa fille soit libre comme elle l'a été. Cette idée traverse le film et construit une très belle et moderne opposition entre mère et fille. L'une souhaitant transmettre cette idée de liberté, tout en contrôlant le moindre aspect de la vie de sa fille. L'autre s'établissant auprès d'un homme, le marquis de Grignan, et s'emancipant peu à peu de sa mère à travers ses nouvelles charges de Marquise et d'épouse.
Le duo d'actrices fonctionne à merveille et les jeunes seconds rôles (le fils et la petite cousine éloigné) sont d'une fraîcheur incroyable. La mise en scène est sobre et poétique, la musique prenante. Isabelle Brocard achève un beau film, utilisant un support épistolaire compliqué à amener en salle, de manière assez brillante.
C'est un huis-clos de château et de carrosse, qui nous enferme dans la psyché d'une mère obsédé par sa fille. Si on peut regretter que le film ne soit peut-être pas plus explosif encore, c'est peut être finalement une juste pudeur face à l'oeuvre d'origine, proposant un regard fin et respectueux dans une relecture moderne de celle-ci.
Le duo d'actrices fonctionne à merveille et les jeunes seconds rôles (le fils et la petite cousine éloigné) sont d'une fraîcheur incroyable. La mise en scène est sobre et poétique, la musique prenante. Isabelle Brocard achève un beau film, utilisant un support épistolaire compliqué à amener en salle, de manière assez brillante.
C'est un huis-clos de château et de carrosse, qui nous enferme dans la psyché d'une mère obsédé par sa fille. Si on peut regretter que le film ne soit peut-être pas plus explosif encore, c'est peut être finalement une juste pudeur face à l'oeuvre d'origine, proposant un regard fin et respectueux dans une relecture moderne de celle-ci.
J'adore Karin Viard que j'ai découverte il y a plus de 30 ans dans "Ce que femme veut".
Je pense avoir vu tous ses films ; c'est la première fois que je m'ennuie à mourir et que je regarde ma montre, lors de l'avant-première UGC Les Halles, pleine à craquer, avec l'équipe du film, sur scène et parmi les spectateurs (qui ont passé leur temps à s'applaudir eux-mêmes pendant le générique...
Le film est confus, les dialogues peu probants, scénario improbable, pas de rebondissements...
J'adore La Rochefoucauld et ses maximes ....
Dans ce film, il est d'un terne absolu... nulle trace de ses brillantes maximes... Je l'ai même confondu avec le Comte de Grignan en concluant : Madame de Sévigné se tape son gendre !
Il a manqué dans ce film un travail littéraire, un travail sur les mots, une joute entre Madame de Sévigné et La Rochefoucauld...
Ce film était beaucoup plus dans les costumes que dans la littérature...
Un non-sens d'après moi...
Je pense avoir vu tous ses films ; c'est la première fois que je m'ennuie à mourir et que je regarde ma montre, lors de l'avant-première UGC Les Halles, pleine à craquer, avec l'équipe du film, sur scène et parmi les spectateurs (qui ont passé leur temps à s'applaudir eux-mêmes pendant le générique...
Le film est confus, les dialogues peu probants, scénario improbable, pas de rebondissements...
J'adore La Rochefoucauld et ses maximes ....
Dans ce film, il est d'un terne absolu... nulle trace de ses brillantes maximes... Je l'ai même confondu avec le Comte de Grignan en concluant : Madame de Sévigné se tape son gendre !
Il a manqué dans ce film un travail littéraire, un travail sur les mots, une joute entre Madame de Sévigné et La Rochefoucauld...
Ce film était beaucoup plus dans les costumes que dans la littérature...
Un non-sens d'après moi...
velocio
Il aura fallu 13 ans à l’ex prof de français Isabelle Brocard pour que, après "Ma compagne de nuit", arrive sur les écrans son deuxième long métrage, "Madame de Sévigné". Un film dont l’action se déroule au 17ème siècle mais qui, sur de nombreux points, semble tout à fait contemporain. En effet, de quoi parle-t-on dans ce film ? Des rapports entre une mère, Madame de Sévigné, et sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné. Bon, on est d’accord, c’est un sujet qui a toujours été d’actualité. Un film qui parle du consentement, ou, plutôt, de l’absence de consentement, d’une jeune fille face à un prédateur sexuel beaucoup plus âgé. Certes, dans le film, ce prédateur, c’est le roi de l’époque, Louis XIV, mais on ne peut pas s’empêcher de penser à des rois contemporains, les réalisateurs de films, et à des comportements que certains d’entre eux ont eus (ou ont encore, malheureusement !). Un film qui parle de l’émancipation féminine en s’intéressant à une femme, Madame de Sévigné, qui, à son époque, a participé au mouvement d’émancipation des femmes par la culture et qui souhaite que sa fille soit indépendante et maîtresse de sa destinée. Un film qui parle de rapports sociaux et d’économie avec François Adhémar de Monteil de Grignan, comte de Grignan, le gendre de Madame de Sévigné, que le roi a promu lieutenant-général de Provence, et qui, à ce titre, a la charge de la Provence mais qui ne réussit pas à obtenir du pouvoir central les moyens nécessaires pour s’acquitter correctement de cette charge, un problème que connaissent aujourd’hui de nombreux élus dans le cadre de la décentralisation. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-madame-de-sevigne/
Très beau film, qui s’inspire avec justesse et modestie des lettres de la grande autrice Madame de Sevigné. Karin Viard et Ana Girardot sortent de leurs rôles contemporains et ça leur va bien !
L’image est superbe. Une réalisatrice qui a de l’avenir.
L’image est superbe. Une réalisatrice qui a de l’avenir.
Vu en avant première, je dois avouer que le film m'a déçu précisément parce que je n'attendais pas du récit un déballage sur la relation tempétueuse entre Madame de Sévigné et sa fille. J'avoue que j'en ignorais les circonstances exactes et que je me suis précipité sur wikipedia pour vérifier jusqu'à quel point le film avait pris des libertés ( c'est précisé en bas d'écran) sur l'histoire connue.
Il faut donc se rendre à l'évidence historique. Madame de Sévigné était un esprit libre souhaitant que sa fille soit la plus libre et indépendante et qui face à un amour charnel et réel entre sa fille et Mr de Grignan se métamorphose en harpie hystérique et développe sa correspondance devenue depuis célèbre.
Là où le film m'a déplu c est sur son découpage chronologique parfois un peu accéléré ( on passe d'un ventre rond à un bambin dans un berceau). La photographie surtout sur les scène d'intérieur et nocturne n'est également pas très belle, d'autant que le jeu et les dialogues se veulent " modernes" ( Karin Viard n 'est pas super convaincante, par contre Ana Girardot a plus de charisme...) . Bref un film pas vraiment féministe et donc on a du mal à comprendre le but qu'il poursuit...
Il faut donc se rendre à l'évidence historique. Madame de Sévigné était un esprit libre souhaitant que sa fille soit la plus libre et indépendante et qui face à un amour charnel et réel entre sa fille et Mr de Grignan se métamorphose en harpie hystérique et développe sa correspondance devenue depuis célèbre.
Là où le film m'a déplu c est sur son découpage chronologique parfois un peu accéléré ( on passe d'un ventre rond à un bambin dans un berceau). La photographie surtout sur les scène d'intérieur et nocturne n'est également pas très belle, d'autant que le jeu et les dialogues se veulent " modernes" ( Karin Viard n 'est pas super convaincante, par contre Ana Girardot a plus de charisme...) . Bref un film pas vraiment féministe et donc on a du mal à comprendre le but qu'il poursuit...
Film réussi en tous points. Film passionnant qui vous happe dès les premières images. Il fallait oser s’attaquer à un personnagecc historique et sa correspondance qui fait l’objet depuis des siècles de rééditions. On peut bien sûr ne pas être intéressé par la relation mère fille et les désordres affectifs et psychologiques qui en découlent parfois : sachez alors que les enjeux du film vont au-delà. L’interprétation de Karine Viard et d’Ana Girardot est toute en force et nuance et donne une puissance au scénario - qui utilise généralement les mots même de Mme de Sévigné - qui nous a conquis. Des mises en situation pertinentes servies par d’excellents rôles secondaires toujours justes apportent relief et appui pour comprendre les enjeux financiers, sociaux, économiques et politiques sous-jacents de cette histoire écrasée en quelque sorte par l’autorité royale, jalouse et dictatoriale de Louis XIV.
L’image, les décors, les costumes - rien n’est trivial, tout a été travaillé avec une simplicité brillante - et la musique enchanteresse, servent avec délicatesse et éclat ! un récit résolument tourné vers la modernité. Si vous préférez les films d’actions, vous pouvez aussi décider de vous laisser entraîner dans ce voyage au XVIIe siècle qui éclaire la compréhension de nos vies dans les difficultés relationnelles que nous traversons tous à un moment donné avec nos parents, notre conjoint, nos proches.
Ce film a quelque chose d’intemporel comme la correspondance de Mme de Sévigné et je ne le vois pas vieillir.
Bravo et merci pour ce beau et bon film.
L’image, les décors, les costumes - rien n’est trivial, tout a été travaillé avec une simplicité brillante - et la musique enchanteresse, servent avec délicatesse et éclat ! un récit résolument tourné vers la modernité. Si vous préférez les films d’actions, vous pouvez aussi décider de vous laisser entraîner dans ce voyage au XVIIe siècle qui éclaire la compréhension de nos vies dans les difficultés relationnelles que nous traversons tous à un moment donné avec nos parents, notre conjoint, nos proches.
Ce film a quelque chose d’intemporel comme la correspondance de Mme de Sévigné et je ne le vois pas vieillir.
Bravo et merci pour ce beau et bon film.
Un film à voir pour son interêt historique.
Dans l’ensemble c’est mou mais ça se regarde. Les costumes sont magnifiques et la mise en scene correcte.
Le jeu des deux actrices est très inégal.
Le sujet du film est intéressant: la relation mère/fille, un amour étouffant.
Faire un film sur un personnage de femme indépendante comme madame de Sévigné est évidemment un acte politique qui est dans l’air du temps.
La réalisatrice a l’honnêteté de montrer grâce au personnage de la jeune servante du peuple que comme aujourd’hui , le féminisme est plutôt réservée aux classes sociales supérieures.
Dans l’ensemble c’est mou mais ça se regarde. Les costumes sont magnifiques et la mise en scene correcte.
Le jeu des deux actrices est très inégal.
Le sujet du film est intéressant: la relation mère/fille, un amour étouffant.
Faire un film sur un personnage de femme indépendante comme madame de Sévigné est évidemment un acte politique qui est dans l’air du temps.
La réalisatrice a l’honnêteté de montrer grâce au personnage de la jeune servante du peuple que comme aujourd’hui , le féminisme est plutôt réservée aux classes sociales supérieures.
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