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Votre avis sur Madame de Sévigné ?
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traversay1
Le nom de Madame de Sévigné est assez largement connu, même des moins assidus aux cours de français, mais son œuvre n'est guère lue de nos jours et sa vie proprement ignorée. C'est donc avec une certaine curiosité que l'on aborde le film d'Isabelle Brocard, avec l'espoir d'y voir des dialogues ciselés dans une langue somptueuse, laquelle assez souvent bien maltraitée dans le cinéma hexagonal contemporain. De ce point de vue là, c'est un vrai bonheur, sans lourdeur aucune, alors que la réalisatrice a également peaufiné ses images, décors et costumes se détachant, sans ostentation. La vie de cette femme de lettres, dans toutes les acceptions du terme, n'a certes pas été trépidante mais il reste ses relations tour à tour fusionnelles puis fluctuantes avec sa fille pour donner un peu de poids à une intrigue qui va et vient, avec souplesse mais sans génie, entre effusions, fâcheries et rabibochages. La mise en scène est ultra classique, un peu raide, mais l'interprétation sobre et efficace de Karin Viard et de Ana Girardot compense ce déficit de dynamisme. Le film est évidemment féministe mais sans excès ni anachronisme et si l'on n(y voit pas une Madame de Sévigné considérée comme écrivaine, c'est qu'elle ne le devint que de manière posthume, une fois ses lettres, destinées principalement à sa fille, éditées.
Une belle reconstitution et un casting féminin de qualité pour une histoire littéraire et épistolaire assez perturbante. Une relation mère-fille si toxique qu'il n'est presque plus possible de dire laquelle "empoisonne" l'autre. Malheureusement, le contexte littéraire n'est pas suffisamment passionnant pour trouver un intérêt à cette histoire de famille malsaine.
Une bonne surprise au générique : le sublimissime Corpus Christi Carol de Jeff Buckley.
Une bonne surprise au générique : le sublimissime Corpus Christi Carol de Jeff Buckley.
C'est d'un ennui abyssal. Tout est vu, revu, déjà vu, trop vu. Et même entendu (la musique! Aie!). Pas moyen de s'intéresser une seconde à cette Marie de Rabutin Chantal que, pourtant, j'ai beaucoup lu. Le film en costume sans aspérités, sans surprise, sans point de vue ni sur l'époque ni sur l'art épistolaire. Il ne suffit pas de faire des plans sur les pages écrites, ou en train de s'écrire pour en faire du cinéma. Pour être franc je n'ai pas vu la fin: je me suis endormi sans même culpabiliser.
Ce film est d'un ennui mortel... sans autre intérêt que celui de connaitre, un peu mieux, le fonctionnement de la cour, le rôle des femmes.
J'attendais plus de ce film. Si Karin Viard est super comme toujours, les autres comédiens sont fades, sans saveur, sans relief. A vrai dire, on s'ennuie un peu sans que le film soit vraiment mauvais non plus. Mais aussi vu, aussitôt oublié
Plaisant mais mineur. L'œuvre ressemble davantage à un téléfilm techniquement soigné et au scénario subtil. Mais cette lecture de Mme de Sévigné est trop dans l'air du temps et manque singulièrement d'audace, malgré l'implication de Karin Viard.
Alléché par les deux actrices principales : Karin Viard ( Mme de Sevigné ) et Ana Girardot ( Françoise de Sévigné, sa fille ), petite déception de la réalisation d'Isabelle Brocard, qui ne m'a pas pas transporté et plutôt endormi. Les décors sont sympas, les costumes par contre sont minimalistes ainsi que les dialogues. Peut-être en attendais je trop ? Une relation mère-fille compulsive énervante et maladive. Une durée courte de 1 h30 et déjà trop longue, avec un ton général somme toute monotone. On aura au moins compris d'où vient cette inspiration dans l'écriture de cette formidable correspondance, et assisté à quelques répliques insipides dans les salons huppés de Mme de La Fayette ( Noémie Lvovsky ) et entendu le désir d' indépendance de F de Sevigné, pas si fréquent dans ce 17ème siècle....!!**
Le film ne donne pas du tout envie de découvrir les écrits de Mme de Sévigné tant ils sont rendus insipides... Impossible de rentrer dans ce film tellement on sent qu'on est au XXIe siècle : on voit des acteurs déguisés dans un décor (mal reconstitué : le banc de pierre d'un parc d'aristocrate ne peut aucunement être couvert de mousse à l'époque !!!). Pour être honnête, je me suis assoupi à la fin, ce qui m'arrive très rarement au cinéma !
Film intéressant d'Isabelle Brocard qui adapte avec intelligence la correspondance de Mme de Sévigné avec sa fille Françoise de Grignan qui avaient une relation aussi fusionnelle que dévastatrice !
Le film repose sur le binôme Karin Viard et Ana Girardot , qui prennent soin d'éviter tout manichéisme !
Le film repose sur le binôme Karin Viard et Ana Girardot , qui prennent soin d'éviter tout manichéisme !
Très beau film sur la relation mère-fille à travers la correspondance de la plus célèbre des épistolières françaises. Le film est aussi l’évocation d’une époque où les femmes issues de certains milieux, n’ont guère d’autres perspectives que de faire « un bon mariage », la plupart du temps arrangé, ou lorsque la famille n’a pas les moyens de payer la dote, les femmes sont réduites à entrer au couvent. Une époque aussi où les femmes enchaînent grossesse sur grossesse faute de contraception.
Madame de Sevigne est d’autant plus moderne qu’elle aspire à ce que sa fille reste libre et indépendante. Le film invite à lire ou relire cette correspondance à une époque où il est tant question de ne pas subir l’emprise de qui que ce soit. Les préjugés ont la vie dure. On voit qu’ils trouvent leur origine loin dans l’histoire des femmes et la condition qui leur réservée des siècles durant.
Madame de Sevigne est d’autant plus moderne qu’elle aspire à ce que sa fille reste libre et indépendante. Le film invite à lire ou relire cette correspondance à une époque où il est tant question de ne pas subir l’emprise de qui que ce soit. Les préjugés ont la vie dure. On voit qu’ils trouvent leur origine loin dans l’histoire des femmes et la condition qui leur réservée des siècles durant.
Un film inutile à tous points de vue : un scénario banal qui, comme la bande annonce, nous en informe, est librement inspiré des Lettres de Mme de Sévigné. L'épistolière, dans son rapport à Mme de Gringnan sa fille, ne convainc pas au même titre d'ailleurs que les autres protagonistes. Au niveau historique, le spectateur n'apprend rien ou presque digne d'intérêt et au niveau littéraire, rien de croustillant, les quelques fragments de lettres choisis sont insipides.contrairement aux lettres les plus fameuses comme celle de la mort de Martel ou celles de la vie à la cour... Je me suis prodigieusement ennuyé à l'instar de tous ces personnages du film rongés par leur vide existentiel.
Malgré la bonne prestation de karine viard et ana girardot, le film est lent et n'apporte pas grand-chose.
A mr Evariste: juste une précision -et je suis d'accord avec vous, tout n'est pas clair dans ce film: je crois que la scène à laquelle vous faites allusion met en scène Bussy Rabutin (et non la Rochefoucault) , le cousin de Mme de Sévigné, exilé dans son château de Bourgogne pour avoir donné une image de Louis 14 dans "l'histoire amoureuse des Gaules" qui a déplu à celui-ci.
Il a tout de même eu l'autorisation du roi de se rendre à Paris pour ses affaires une fois (ou plus?) mais cette scène du désir entre les 2 cousins est une pure hypothèse de la metteure en scène , même si Bussy Rabutin est toujours un peu séducteur avec Mme de Sévigné dans la correspondance qu'ils échangent ("Ma belle cousine")
Leur connivence est basée sur leur esprit (Bussy écrit très bien aussi), .et sur leur descendance commune dont ils sont très fiers. Mais, Mme de Sévigné en a aussi très longtemps voulu à son cousin de l'avoir fait apparaître dans cette même "histoire amoureuse des Gaules" sous un jour défavorable...
Pour moi, faire un film sur mme de Sévigné était mission impossible. Je ne me suis pas ennuyée, et c'est beaucoup, j'en suis même impressionnée, mais ai été gênée des libertés qu'a prises la metteuse en scène (par exemple sur la raison des conflits entre mère et fille), des scènes où elles sont en tenue négligée pour l'époque (les bains dans la rivière), et, au début du film, quand Françoise Marguerite arrive en disant des "Bonjour" à la Rochefoucault, à Mme de La Fayette et, peut-être aux dames qui fréquentaient l'hôtel de Rambouillet, j'ai été carrément choquée par son manque d'éducation!
Il a tout de même eu l'autorisation du roi de se rendre à Paris pour ses affaires une fois (ou plus?) mais cette scène du désir entre les 2 cousins est une pure hypothèse de la metteure en scène , même si Bussy Rabutin est toujours un peu séducteur avec Mme de Sévigné dans la correspondance qu'ils échangent ("Ma belle cousine")
Leur connivence est basée sur leur esprit (Bussy écrit très bien aussi), .et sur leur descendance commune dont ils sont très fiers. Mais, Mme de Sévigné en a aussi très longtemps voulu à son cousin de l'avoir fait apparaître dans cette même "histoire amoureuse des Gaules" sous un jour défavorable...
Pour moi, faire un film sur mme de Sévigné était mission impossible. Je ne me suis pas ennuyée, et c'est beaucoup, j'en suis même impressionnée, mais ai été gênée des libertés qu'a prises la metteuse en scène (par exemple sur la raison des conflits entre mère et fille), des scènes où elles sont en tenue négligée pour l'époque (les bains dans la rivière), et, au début du film, quand Françoise Marguerite arrive en disant des "Bonjour" à la Rochefoucault, à Mme de La Fayette et, peut-être aux dames qui fréquentaient l'hôtel de Rambouillet, j'ai été carrément choquée par son manque d'éducation!
Des actrices formidables au service des thèmes du film l'indépendance de la femme et les relations mère fille. Les textes des lettres de madame de Sévigné sont intégrés avec fluidité dans les dialogues du film un seul reproche le rythme un peu trop lent
Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris ce film... Quelle en était la colonne vertébrale?
Faire entendre des extraits des lettres de la célèbre épistolière? Dépeindre une relation complexe mère / fille? Évoquer la difficulté d'être une femme au 17ème siècle?
Certains passages sont caricaturaux (ok en Provence, il y a des cigales...), d'autres plus finement ciselés. C'est le milieu du film qui m'a intéressée : spoiler: ce moment de bonheur en Bretagne entre un fils "à bonne distance" de sa mère, et une jeune fille d'origine sociale pauvre qui cherche à appendre ou se cultiver auprès d'une aristocrate qui s'attache à elle. Ou le plan avec Bussy et le magnifique chêne...
Pour le reste, je suis passée à côté du film et n'ai pas bien tout compris.
Je me suis même presque ennuyée, malgré la beauté des étoffes. Je n'ai pas réussi à voir Mme de Sévigné en Karin Viard, seuls les personnages de Charles et de "la jeune personne" m'ont retenue.
Faire entendre des extraits des lettres de la célèbre épistolière? Dépeindre une relation complexe mère / fille? Évoquer la difficulté d'être une femme au 17ème siècle?
Certains passages sont caricaturaux (ok en Provence, il y a des cigales...), d'autres plus finement ciselés. C'est le milieu du film qui m'a intéressée : spoiler: ce moment de bonheur en Bretagne entre un fils "à bonne distance" de sa mère, et une jeune fille d'origine sociale pauvre qui cherche à appendre ou se cultiver auprès d'une aristocrate qui s'attache à elle. Ou le plan avec Bussy et le magnifique chêne...
Pour le reste, je suis passée à côté du film et n'ai pas bien tout compris.
Je me suis même presque ennuyée, malgré la beauté des étoffes. Je n'ai pas réussi à voir Mme de Sévigné en Karin Viard, seuls les personnages de Charles et de "la jeune personne" m'ont retenue.
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