Je viens de voir au cinéma *Jeanne du Barry ". Les critiques sont injustes et le peuple à déjà plébiscité ce film.
La technicité y est impeccable. Johnny Depp est crédible mieux encore il prouve qu'il est un très, très grand acteur avec son jeu de regard. A la mort de Louis XV: je pleure. Au niveau émotionnel la réalisatrice a gagné Maiwen se débrouille bien. Certaines scènes de fin sont sublimes notamment lorsque Maiween exprime la douleur.
La réalisation est osée: jouer une jeune femme fatale de 23 ans, de l'époque de Louis XV, qui, comme en témoigne l'histoire, avait un visage doux de fausse ingénue (comme on les aimaient à l'époque), par une femme mûre qui ne cache ni l'âge de ses mains, ni les rides botoxeees du bas du visage, avec une épaisse bouche, très XXI siècle demeure un tour de force inspiré.
Une bouche charnue que le XVIII e détestait, tant la finesse était critère de beauté classique. Faire de cette grosse bouche anachronique une transposition chronologique est culotté, osé, innovant et je dirai presque génial.
Maiwen qui ne possède au naturel aucune douceur joue une catin douce et soumise. Faussement douce, faussement soumise. C'est un acte de génie créatif.
Quand au choix de Johnny Depp, c'est également un choix non conventionnel qui a trait au génie. Tout poudré qu'il est, il demeure incroyablement crédible.
Tout fonctionne. Des seconds rôles admirables, Versailles formidablement filmée.
Un scénario parfois trop simpliste mais, qui marche.
Et surtout transformer une racaille du 93 en gourgandine du XVIII siècle, cela s'apparente au génie français.
La banlieue à Versailles, on y est, c'est plus vrai que vrai. Il manque plus qu'une scène où la Dubarry casse tout le mobilier Louis XV, j'aurais, adoré. Dommage.
I have just seen *Jeanne du Barry" at the cinema. The reviews are unfair and the people have already voted for this film.
The technique is impeccable. Johnny Depp is credible even better he proves that he is a very, very great actor with his look. At the death of Louis XV: I weep. At the emotional level the director won Maiwen is doing well. Some end scenes are sublime, especially when Maiween expresses pain.
The direction is daring: playing a 23-year-old femme fatale, from the time of Louis XV, who, as the story testifies, had the soft face of a fake ingenue (as we liked them at the time), by a mature woman who does not hide the age of her hands, nor the botoxee wrinkles of the lower face, with a thick mouth, very XXI century remains an inspired tour de force.
A fleshy palate that the 18th century hated, as finesse was a criterion of classic beauty. Turning this big anachronistic mouth into a chronological transposition is cheeky, daring, innovative and I would say almost brilliant.
Maiwen, who naturally has no sweetness, plays a sweet and submissive whore. Falsely gentle, falsely submissive. It is an act of creative genius.
When choosing Johnny Depp, it is also an unconventional choice that relates to genius. Powdered as he is, he remains incredibly believable.
Everything is working. Admirable supporting roles, wonderfully filmed Versailles.
A scenario sometimes too simplistiut, which works.
And above all, transforming a 93 scum into an 18th century gourgandine is akin to French genius.
The suburbs of Versailles, here we are, it's truer than true. All that's missing is a scene where the Dubarry smashes all the Louis XV furniture, I would have loved it.