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Olivier Barlet
299 abonnés
396 critiques
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2,5
Publiée le 29 juin 2023
Jeanne du Bary réduit le libertinage à la liberté sexuelle et la cour de Louis XV à des fanfreluches, n’offrant qu’une pâle idée des enjeux humains et politiques à l’œuvre. Il se concentre sur l’ascension d’une femme de faible condition qui use de son corps pour gravir les échelons.
C’est clairement ce qui intéresse Maïwenn Le Besco, qui déclarait à TMC : « comme moi c’est une transfuge, comme moi, elle s’est sentie rejetée, et comme moi, elle serait prête à tout pour un bijou, un sac, tout ce qui brille ! » Avec Jeanne du Bary, elle ose, comme elle ose un contenu d’inspiration autobiographique dans Pardonnez-moi ou ADN. L’autobiographie n’est-elle pas l’arme des femmes à qui l’on conteste une existence, une façon d’avoir la chambre à soi que demandait Virginia Woolf ? Pourquoi cette actrice et réalisatrice franco-kabyle par sa mère est-elle soupçonnée d’autocélébration ? Est-ce seulement en raison de la superficialité et du classicisme du film ? Ou bien parce qu’insolente et irrévérente, Maïwenn dérange ?
Maïwenn signe là un grand film qui, même s'il ne gagnera probablement pas la palme d'or à Cannes, demeure intelligent, avec de beaux décors et une excellente réalisation.
C'est plein de bonnes intentions. Mais l'enfer en est pavé dit-on. Les costumes, les décors, la photo... tout ceci est un beau spectacle. Mais il se dégage de ce film une étrangeté malaisante : Johnny Depp en Louis XV à l'accent américain dont le texte a été réduit à néant pour tenter sans doute de masquer le problème, Maïwenn qui cabotine et glousse tout le long du film, une histoire d'amour à laquelle à aucun moment on ne croit... Seul Benjamin Lavernhe est épatant de justesse. Il sauve le film. On se surprend à attendre ses apparitions pour "se raccrocher aux branches". C'est dommage : il y avait tous les ingrédients pour faire un grand film
Très beau film. Très bien interprété. Décors, costumes splendides. Une découverte de ce personnage qu'est la Comtesse du Barry mais aussi des coutumes de la cour avec le regard et parti pris moderne de Maiwen.
vide d'histoire, Jeanne du barry passe + de temps à raconter l'impact qu'a eu Louis 15 que celle de Jeanne. et dans le film elle est minime. 2 heure pour raconter une histoire d'amour vide sans profondeur, et sans dire à quelle point Jeanne était importante dans l'histoire. l'enfant qu'ils achètent ne sers aussi à rien, tout sa pour arriver à une fin que tout le monde connaît. Pas assez remplie niveau histoire et pratiquement vide d'idée visuel, Jeanne du barry plaira au personnes du moyen âge qui adore les comédie française, et ennuira les autres.
Présenté en ouverture du Festival de Cannes, Maïwenn fait le choix du classicisme pour son film d’époque. Fortement inspiré par l’esthétique du Barry Lyndon de Kubrick, le long-métrage peut manquer par moment de rythme mais reste toutefois assez surprenant. La réalisatrice s’est amusé à ajouter des touches d’humour bien dosées et un aspect très contemporain à l’ensemble, rendant le spectacle plutôt intéressant. Une oeuvre qui ne mérite pas toutes ses polémiques selon moi.
Un beau film, éloigné du pudding indigeste de Sofia Coppola. Une mise en scène classique servie par une magnifique photographie, des cadres secs, une interprétation impeccable et un somptueux ballet de cour à Versailles. Maïwenn s'attache à l'histoire d'amour entre Mme du Barry, libre, espiègle, drôle, culottée et cultivée et un Louis XV vieillissant. Johnny Depp fait un sans-faute, sobre et touchant. Un portrait d'une femme libre dans la royauté
Née parmi le petit peuple en étant fille illégitime d'un moine et d'une cuisinière, Jeanne parvient à se hisser rapidement comme courtisane dans la haute société du 18e siècle. Sa rencontre avec le roi Louis XV va profondément bouleverser son existence, tout comme Jeanne va profondément bouleverser la Cour du Roi. En salle le 16 mai.
spoiler: Jeanne du Barry est l'histoire d'une fille de rien devenue favorite du roi Louis XV par sa beauté, son érudition mais surtout son caractère espiègle et anticonformiste qui plaît beaucoup à ce dernier. Le film est frais, facétieux et on a beaucoup de plaisir à observer le manège amoureux de ce couple hors-norme devant une Cour horrifiée de voir ses règles bafouées les unes après les autres. Johnny Depp est un choix contestable car même s'il parvient à parler un français impeccable, on discerne toujours un accent que le roi n'avait probablement pas. Si l'intrigue est factuelle, c'est une belle réussite.
Avec son nouveau film, Maïwenn revient sur le parcours de Jeanne Bécu, cette légendaire courtisane française qui s'est fait une place auprès de Louis XV. Ce n'est pas non plus compté comme une success-story, mais rien ne prédestinait cette jeune femme à vivre une vie au sein de la royauté. Elle était plutôt vouée à vivre dans l'ombre du petit peuple en raison de son milieu social... "Jeanne du Barry", c'est donc une immersion dans ce milieu, mais le film est un peu trop lisse comme si on se contentait de lire un résumé Wikipédia. C'est visuellement très beau avec de magnifiques costumes tandis que le Château de Versailles sert en partie de décor, mais l'histoire manque d'enjeux. La relation parfois difficile entre Jeanne et le Roi, les filles jalouses, les autres courtisanes qui veulent sa place, le traitement est un peu léger. Quant aux personnages, il manque un peu de relief. Les interactions sont les mêmes du début à la fin. Bref, je n'ai pas passé un mauvais moment, mais c'est sans plus.
Si vous aviez couvert de louanges le "Marie-Antoinette" de Sofia Coppola (2006), fantaisie ripolinée rose bonbon Hollywood, vous allez sans doute faire de même avec ce nouveau reconditionnement de l'Histoire de France, signé lui aussi au féminin. C'est Maïwenn qui s'y colle, et c'est donc un opus hexagonal. Ou presque. Car un choix de casting (on y reviendra) saute aux yeux : l'international est visé (mais il y fera un flop - mérité !). Ce qui suit n'engage bien sûr que moi - tous les goûts sont permis... La photo mise à part (Laurent Dailland), RIEN à sauver dans cette DAUBE majuscule ! Même Versailles semble en carton-pâte. Tout, absolument tout, sonne faux dans ce "biopic" grotesquespoiler: , où la réalisatrice/coscénariste/rôle-titre (sur cette dernière qualité, en dépit de 20 ans de trop au compteur ...) promène son absence de talent et son physique chevalin avec l'à-propos d'un reportage "people" anachronique "chez le Bien-Aimé", Louis Quinzième du nom (lequel parle avec de nettes accentuations... british - normal, c'est Johnny Depp qui s'est égaré dans l'affaire !). Née d'une cuisinière "solo", Anne Bécu (d'où son matronyme, et seul nom de famille incontesté), et ayant réussi d'abord grâce à des atouts innés de galanterie, dont l'un, ironique hasard, façon "bout-rimé"... cette Jeanne-là méritait mieux, pour narrer son ascension, puis sa chute (en point d'orgue, l'échafaud - livrée par le sieur Zamor, dont elle était la bienfaitrice...) que le pensum creux, tire-à-la-ligne (et à fanfreluches) de la demoiselle Le Besco. Passez votre chemin !
Cinq Direct, c'est son film (on n'est jamais aussi bien servi que par soi même) Maïwenn tel le Grand Stanley Kubrick fait son Barry Lyndon à la française. Pour dire que c'est du grand art. Rarement j'ai vu notre Versailles aussi beau, une beauté intime et bouleversante de cette romance entre Louis XV et Jeanne surtout. Pas mal de personne ont sorti leur mouchoir signe pour moi d'une réalisation et d'une mise en scène aboutie. La mauvaise Presse rabat-joie et jalouse de faire le buzz tant pis pour vous...Un de plus beau rôle donné à ce merveilleux JOHNNY DEPP qui j'en suis sûr lui sera salvateur. tout les autres acteurs Maïwenn comprise, dans leurs costumes fastueux jouent leur partition avec une justesse de ton incroyable, et nous projettent comme par magie dans l'histoire de France. Le roi est mort vive le ROI.
Maïwenn qui se prend pour Kubrick, c'est un peu ridicule. Caricatural. Prétentieux.. Une grande laideur morale émane de ce film. Reste tout de même des décors magnifiques et Johnny Depp sympathique. et un excellent second rôle pour Benjamin Lavernhe. Maïwenn quant à elle est ridicule en Jeanne du Barry.
Tout en retenue, tout en subtilité, jamais de vulgarité. Le jeu des acteurs est fin, Johnny Depp parvient à me surprendre, il a peu de texte mais son regard est expressif. J'ai retrouvé avec plaisir Pierre Richard dans un registre étonnant . De magnifiques plans, tels des tableaux. Une reconstitution sans mièvrerie, sans excès, centré sur ce destin tragique de femme, avide de liberté mais qui n'a été finalement qu'un objet entre les mains des hommes, soumise à leur volonté et leurs caprices.
Maïwenn revient derrière la caméra et elle se met beaucoup en avant dans son film, c'est vrai qu'on se concentre principalement sur elle. Mais sa mise en scène est plutôt bonne avec de très beaux plans, en même temps c'est tourne a Versailles. Il y a un très bon travail sur la lumière et la photographie est très belle aussi, seule la BO est dispensable malheureusement. Maïwenn joue plutôt bien son rôle de rebelle je trouve, même si je n'aime pas du tout l'actrice et Johnny Depp est excellent, surtout avec son regard mais on voit quand même qu'il n'est pas du tout a l'aise en Français, ce qui fait qu'il ne porte clairement pas le film. Les décors sont aussi très beaux mais ce qui m'a le plus impressionné ce sont les costumes qui sont visuellement sublimes. Le film met du temps a se mettre en place mais dès que Johnny Depp arrive, le film devient très bon.
Johnny Depp à Maiween pendant le tournage de jeanne du Barry " Ton film c'est de la merde, si les gens viennent le voir, c'est pour moi"
une phrase simple mais jamais aussi proche de la réalité. Encore une fois, on essaye de coller des idées de 2023 sur des personnages histoire vieux de 300 ans.
Et donc forcément, rien ne vas. Historiquement parlant, tout est faux, Johnny Depp parle peu car son accent anglais massacre le personnage louis XV, même lui le reconnais et se contente que de faire des grimaces le reste du film
La réalisatrice est en plein égo trip s'octroyant le rôle titre, faisant jouer son fils, sauf que ça ce vois, malgré la tonne de maquillage, faire jouer un "canon de beauté de 25 ans " par une femme de 50 ans, y a forcément un décalage.
La cour de Versailles totalement bidon, l'histoire réécrite.