Un navet sans nom. Un Johnny Depp bouffi comme jamais qui marmonne un charabia incompréhensible. Des décors dignent d'AB Production et on ne parle pas de la réalisatrice dont on taira le nom affligeant de médiocrité. Passez votre chemin si vous souhaitez économiser du temps et de l'argent.
Maïwenn nous dépeint avec ce film à la fois une belle histoire d’amour entre Louis XV et sa favorite et une satire des coutumes de la monarchie. De magnifiques décors, de superbes costumes, une très bonne bande son nous plongent pendant 2 heures dans les coulisses de la monarchie.
Quand le cinéma me donne envie d'en savoir plus en sortant, ça j'aime, sur Jeanne du Barry, sur Louis XV, sur ses filles, etc Je me cultive grâce au cinéma. Tout comme je me distrais. Ou j'admire les points de vue magnifiques du château de Versailles. C'est aussi ça le cinéma, rire, pleurer, admirer, avoir peur, réfléchir ou pas. Ce film est très réussi car il m'a donné beaucoup de ces choses. Et les acteurs et la mise en scène sont de plus parfaits ! Et d'ailleurs à la fin du film le public a applaudi, moi aussi, et ça j'adore, le partage dans une salle de cinéma...
Quelle niaiserie! On se croit plus dans un roman Harlequin que dans un film qui se veut historique. Le plus triste est que beaucoup de spectateurs vont penser que le Roi( monarchie de droit divin !! ) se comporte et parle comme dans ce navet! On ne parle pas du physique et de la mentalité qui ne correspond en rien avec les protagonistes de l'époque .Heureusement que la beauté de Versailles sauve un peu le film. Ma seule satisfaction est que la location du chateau pour ce film va servir à son entretien !
On s'en fiche des polémiques stupides, ne boudons pas notre plaisir : Ce film est réussi, quoi qu'en dise les grincheux. Le classicisme de la mise en scène et l'esthétisme de chaque plan prouvent que Maiwenn sait admirablement se renouveler. Le casting et la direction d'acteurs sont impeccables, mention spéciale à Benjamin Lavernhe, toujours juste. Maiwenn, est une Jeanne belle, libre et forte. Quand à Deep, c'est la surprise du film : Comment, avec une telle économie de mot, réussit-il à "être" aussi bien ce roi, ça reste le mystère du charisme...
J'adore tout se qui se passe et parle de Versailles. Mais là, problème... Je ne suis absolument pas rentré dans l'histoire, bloqué entre autres par ce Roi incarné par Johnny Depp. Son accent, sa dégaine américaine nous empêche de l'imaginer en Louis XV. Les images sont belles, la lumière est belle, mais ça ne suffit pas pour faire un bon film, bien loin de Marie-Antoinette ou Des adieux à la Reine... Bref, je n'ai pas aimé.
Encore un mauvais opus de cette réalisatrice qui n'en est pas une. Dialogues insipides, Depp pas crédible dans celui du roi, auto flagornerie pour MaÏwenn qui se donne le premier rôle sans briller, seuls les costumes sont à la hauteur. Par chance, on n'a eu à subir que deux scènes de sexe, on a pu donner un ouf de soulagement... Après le terrible "mon roi", elle reste dans la royauté, cellede la médiocrité.
A l'heure où le féminisme s'exprime notamment en revendiquant de pouvoir devenir actrice sans devoir coucher avec son producteur, Maïwenn à travers ce film exprime sa nostalgie pour une époque où l'on pouvait s'élever socialement par le simple jeu de ses fesses et sa crainte que ce mode de civilisation soit remplacé par un autre. On pourrait arguer que le droit de disposer de son propre corps est un féminisme néanmoins Jeanne est méchamment maquée dans le fim... Le film n'a malheureusement pas grand chose d'autre à raconter. A vouloir être de tous les plans, Maïwenn ne traite que superficiellement l'ensemble des autres personnages du film et passe à côté des enjeux relationnels qui pourraient expliciter le ressentiment dont Jeanne est victime. Des maladresses ampoulent le film, notamment une longue introduction qui n'apporte pas grande chose, l'usage de la voix-off et même de la voix-in, quand le personnage campé par Benjamin Lavernhe explicite ce que l'on va voir ensuite de nos propres yeux. Une fois résumés la morale du film et ses maladresses, on doit admettre que le film se regarde sans déplaisir, avec quelques belles photos.
On pense d'abord à une erreur de casting, celui de Maïwenn elle-même. D'abord parce qu'elle trop âgée pour le rôle, elle était blonde et ensuite parce que la Favorite était considéré comme l'une des plus belles femmes du Royaume et si ça reste subjectif forcément ça gêne un peu aux entournures. Ceci amène logiquement à la véracité des faits dans ce film historique. Sur ce point on va dire que dans l'ensemble c'est plutôt réaliste et fidèle aux événements. Rappelons quelques faits véridiques : la Du Barry est devenue maîtresse du roi en 1769, que la Reine est morte avant en 1768, le Parc-aux-Cerfs a été fermé en 1765. Le plus gênant concerne le petit esclave Zamor, qui était en vérité un "jouet" rebaptisé Louis-Benoît, et qui fut congédié par l'ancienne Favorite Jeanne Du Barry alors que la réalisatrice-scénariste-actrice semble s'être attaché à effacer les "vices" de son personnage. Outre son libertinage et la luxure, Jeanne Du Barry est ainsi combattive, loyale, gentille, et réellement amoureuse. Bref, sans faire dans la dentelle de ses magnifiques costumes la cinéaste s'échine à façonner Jeanne Du Barry en symbole d'un féminisme qui n'existait alors pas. Un bon film à défaut d'être dans le must du genre. Site : Selenie.fr
Après au moins deux chefs-d'œuvre -Polisse et Mon roi- Maïwen nous avait un peu saoulé dans ADN par sa présence permanente à l'écran. Avec Jeanne du Barry, la réalisatrice a disposé d'un mega-budget (merci l'Arabie Saoudite), qu'elle a dilapidé notamment en embauchant le lourdaud Johnny Depp et en tournant en 35mm...L'héroïne du film est bien Maïwenn, présente quasiment en permanence à l'écran, les autres acteurs au générique n'étant que des faire-valoir de la belle comtesse. Le château de Versailles est l'autre vedette du film mais il semble me souvenir que Sofia Coppola l'avait jadis (2006) déjà autrement magnifié dans son Marie-Antoinette de légende. On a cru comprendre que la réalisatrice a souhaité, à travers un scénario écrit sur mesure, donner un écho à son propre parcours de "transfuge de classe", s'autoproclamant ainsi victorieuse de l'adversité grâce à son seul talent, voire à sa galanterie comme on qualifiait au grand siècle cette art de récolter les prébendes de sa beauté ou de son art de la séduction. Bref, un film raté, plus proche d'Angélique marquise des anges que du très réussi Les trois mousquetaires de Martin Bourboulon, par exemple...