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    Juste ciel !
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Juste ciel !" et de son tournage !

    Une comédie née au Festival de l'Alpe d'Huez

    En 2018, Laurent Tirard présentait en film de clôture du Festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez Le Retour du héros. Lors de cette cérémonie était projeté Artem Silendi, lauréat du prix du meilleur court-métrage, qui relate l’histoire muette d’un repas de bonnes sœurs qui tourne à l’affrontement. Tirard a décidé de rencontrer le duo de scénaristes derrière ce court, Cécile Larripa et Philippe Pinel, qui a un profil assez singulier puisqu'elle est agent immobilier et lui travaille dans la pub, en parallèle de leur formation de scénaristes. Ils étaient en train de développer une histoire qui se déroulait dans le même univers qu'Artem Silendi : celui d’un couvent de religieuses.

    Une comédie d'antan

    Avec Juste Ciel !Laurent Tirard veut renouer avec les comédies de son enfance, qu'il qualifie d'innocentes car elles ne traitaient pas de problèmes sociaux ou sociétaux. Elles paraissent comme déconnectées de la réalité. Pourtant, le réalisateur reconnaît que "le cinéphile hardcore en moi se hérissait lorsqu’il entendait les spectateurs sortir d’un film en disant qu’ils avaient passé « un bon moment ». Pour moi, un film devait vous secouer, vous bouleverser, vous deviez en sortir transformé ! Aujourd’hui, je me dis que « passer un bon moment » c’est devenu un luxe et que, si un film réussit à avoir cet effet-là sur le public, c’est déjà un énorme accomplissement."

    ... mais moderne !

    Si Juste ciel ! peut être qualifié de "film à l'ancienne", il n'en est pour autant pas vieillot, comme le souligne son réalisateur : "cela ne veut pas dire ignorer les préoccupations actuelles. Je trouve d’ailleurs que nos bonnes-sœurs sont extrêmement modernes. Ce sont des femmes qui, de fait, se sont libérées des hommes. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elles sont féministes mais elles s’assument et le vivent très bien !"

    Un casting féminin hétéroclite

    Les personnages principaux du film sont des femmes de toutes les générations. Une caractéristique à laquelle Laurent Tirard a été sensible : "Vu le contexte de ces dernières années, je me suis beaucoup questionné sur la place qu’on donnait aux femmes dans les films et aussi sur les rôles qu’on leur proposait. J’ai fait un petit travail d’introspection sur mes propres films et je me suis dit que, finalement, ça allait et que je n’étais pas un gros macho ! Mais c’est une des choses qui m’a attiré vers Juste ciel !."

    Mère Véronique

    La supérieure du couvent, Mère Véronique, a été le premier personnage à avoir été casté. Le réalisateur a tout de suite pensé à Valérie Bonneton : "Valérie est très populaire depuis la série Fais pas ci, fais pas ça. Elle est identifiée comme une actrice de comédie mais elle en refuse beaucoup et choisit minutieusement ses projets. C’est une actrice dont le public ne s’est pas lassé. Je pense même au contraire qu’il y a une attente et une envie de la retrouver dans un premier rôle de comédie."

    Un tournage impacté par le Covid

    Le tournage initial était prévu à l’été-automne 2020, mais la pandémie et le confinement au début de l'année ont tout bousculé. Finalement, le tournage a eu lieu au printemps 2021. "Les conditions étaient assez difficiles, avec la volonté de respecter de manière trè stricte les mesures de sécurité sanitaires. Nous ne pouvions pas nous permettre d’avoir deux ou trois jours de sinistre à cause du covid. Sidse [Babett Knudsen] n’était disponible que durant un mois car elle tournait en même temps la quatrième saison de Borgen de janvier à septembre. Netflix a été très coopératif mais en concédant des dates très précises durant lesquelles elle serait disponible pour Juste Ciel !. S’il y avait eu le moindre problème et que l’on avait pris du retard, ça aurait été la catastrophe car nous aurions perdu Sidse jusqu’à la fin de l’année, ce qui en terme de raccords était un pur cauchemar", se souvient le réalisateur.

    Le couvent

    La majorité des scènes du couvent ont été tournées à Baume-les-Messieurs, dans le Jura. "Ce que vous voyez de l’extérieur du couvent n’est en fait qu’une toute petite partie d’un énorme ensemble situé au milieu de la montagne. C’est un endroit magnifique", déclare le réalisateur. D’autres parties du couvent, notamment l’entrée et la chapelle, se trouvent dans un autre village à Toulouse-le-Château.

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