En plus d'être un très beau documentaire, Le Peuple migrateur est surtout un superbe voyage offert par Jacque Perrin, l'une des personnalités les plus attachantes du cinéma francais. A travers une vois off sobre et efficace, ce dernier nous permet un voyage aussi intéressant que beau, grace à des oiseaux de toutes races qu'il est particulièrement étonnant de voir évoluer, et des paysages absolument splendides, qui plus est à travers le monde entier! Les couleurs sont elles aussi superbes, et c'est au final assez émerveillé que l'on ressort de là, ébahi par tant de beauté en si peu de temps. Une très belle réussite.
Son génie n'est pas à la hauteur d'un film comme microcosmos mais c'est un film somptueux et les oiseaux asiatiques et africains m'ont tout simplement fasciné.
Plus qu'un documentaire, nous dit Jacques Perrin, "Le peuple migrateur" est une fiction naturelle, un opéra fauve. Documentaire, essai ou fiction, là n'est d'ailleurs pas l'essentiel. Et évoquer au sujet de ce film la soi-disant liberté des oiseaux ne l'est pas davantage et, de surcroît, n'est autre qu'un mensonge. Car rien n'est moins synonyme de liberté que ces êtres assujettis à une recherche constante de nourriture et de lieux de reproduction. Trois ans ont été nécessaires à la réalisation de ce long métrage et quatre voies de migration ont été privilégiées : celle des oiseaux d'Amérique du nord qui se déplacent vers le sud du continent, ceux d'Europe et d'Asie en route pour l'Afrique, les oiseaux d'Asie qui vont vers l'Inde, contournant le massif himalayen, et enfin les oiseaux d'Asie qui vont vers le sud-est asiatique jusqu'à l'Australie et l'Océanie, dans le seul et unique souci de survivre. Volant sans relâche de jour comme de nuit, ces animaux effectuent des voyages de plusieurs milliers de kilomètres parsemés de dangers. Grâce à eux, nous assistons à un spectacle grandiose tant les paysages traversés sont d'une beauté à couper le souffle. Et cet enchantement à nous dévoiler la magie du ciel et à nous mettre en présence d'oiseaux étonnants ne constitue pas le seul atout du film mais, en nous offrant cet envol lyrique, le cinéaste nous permet de survoler une terre sans frontières et sans bornes culturelles. Une merveille.
J'avoue que malgré la beauté des images, je me suis ennuyée ferme et qu'à la fin quand j'ai vu les oiseaux repartir ( cycle éternel de la migration..... ), je me suis dit ça y est ils vont nous repasser le film une 2ième fois. Avoir si vous aimez déjà ce genre de documentaire animalier ( La Planète blanche, microcosmos... ), sinon le temps risque de vous paraître long.. ;o)
L'idée de départ est louable, ce film propose de voir des oiseaux divers et les moyens mis en oeuvre pour les filmer sont impressionnants et offrent de belles images. Néanmoins, l'ensemble est assez ennuyeux: la musique est endormante, aucune parole ne vient agrémenter ce documentaire contemplatif, et rares sont les oiseaux dont le comportement est comique. Ce film aurait mérité d'être plus travaillé au niveau de l'accompagnement scientifique et du rythme.
Film qui réunit de trés beaux paysages et des oiseaux magnifiques. Un seul probleme : on s'ennuie, personnellement les oiseaux ça va 5 minutes mais la c'est trop. J'ai peiné pour finir le film, dommage qu'il manque quelques bases et que certain plans soit trés mauvais. De plus nous n'avons pas assez de commentaire et parfois la musqiue nous empêche d'aprécier véritablement la scéne.
Le peuple migrateur, avec ces gentils (la petite vieille, le petit garçon ...), ses méchants (les chasseurs, les pollueurs, et au milieu de ça ses oiseaux qui volent, volent ... On dirait un peu Bambi, mais en film. Je n'habite pas Paris, et des oiseaux j'en vois tous les jours, au moins par ma fenêtre. C'est infiniment plus beau que cette soupe mollassone ...
Utilisant une photographie splendide, "Le peuple migrateur" nous entraîne dans le long et périlleux voyage de la migration. Exposant à un rythme effrené les images des oiseaux en plein vol, filmé comme si le spectateur était à côté, les décors choisis sont tout simplement fabuleux : de la muraille de Chine à New York en passant encore par Paris. On se surprend parfois à rêver tel Icare de se retrouver à côté des créatures ailées. Le film montre cependant que la migration n'est pas si jolie que cela et qu'elle présente de nombreux dangers tels que les chasseurs. Véritable hymne à la vie, à la nature, le seul bémol de ce film est de ne pas citer l'ensemble des espèces filmées mais même si la perfection est très difficile à atteindre, elle est en tout cas frolée dans ce film.
Je suis super écolo, là n'est pas le problème. Mais franchement, au bout d'un quart d'heure, j'en pouvais plus. Non seulement ca piaille dans tous les sens (j'ai choppé un mal de tête !) mais en plus il n'y a pas d'histoire. Les images sont belles, je l'admets, mais on passe d'une espèce d'oiseau à une autre, sans explication ni scénario. C'est comme un documentaire qu'on pourrait voir sur Arte, sauf qu'on a pas le commentateur qui explique. Je vois vraiment pas l'intérêt de "ce film" (entre guillemets).