Derniers Avis : Le peuple migrateur - Page 3

Le peuple migrateur est un film surestimé car très contemplatif ; ce qui entraîne un certain ennui chez le spectateur lassé de ces interminables vols d'oiseaux migrateurs. Certes, la photographie est belle ; Jacques Perrin a bénéficié d'excellents moyens techniques. Il reste quelques scènes impresionnantes (les crabes dévorant l'oiseau blessé ou le passage au dessus d'une ville des USA polluée par les usines où l'on ressent alors les souffrances des oiseaux) mais les meilleures scènes sont celles où il y a fictionnalisation (le bâteau militaire ou le perroquet cherchant à s'échapper de sa cage.) Pas désagréable à voir, légèrement hypnotique mais globalement décevant et répétitif. Il manque une dose de folie dans ce film documentaire pourtant très ambitieux.

C'est obligé, la beauté des paysages et des ses oiseaux nous séduit. Ce documentaire ni trop long, ni trop ennyant est à voir. Juste pour le plaisir des yeux.... mais aussi pour être fasciné par ces oiseaux qui nous cachent bien des choses.

On a dû mal à suivre où va qui, et d'où ils viennent... Mais que c'est beau, tous ces oiseaux en vol, à terre, sur les mers, proches des homes mais aussi les craignant, ceux-ci le leur rendant moins que plus... On trouverait même parfois dans ses oiseaux des comportements humains. Et ce perroquet qui sort tout seul de sa cage, je trouve cela magnifique !

Un très bon documentaire avec un sujet à la base peu commercial et peu attrayant. Mais les images sont magnifiques et on se laisse emmener en voyage dans ce panorama splendide.

Personnellement, j'ai bien aimé ce documentaire sur la migration des oiseaux, puisque l'on voit différentes espèces traverser des contrées magnifiques. Oui mais voilà, ce genre de documentaire ne devrait pas sortir au cinéma, ou en tout cas pas sous forme de long-métrage car c'est trop long, à mon humble avis. Voir des oiseaux voler pendant plus d'une heure, ça devient barbant à la fin. Je sais la nature est belle mais il n'y a aucun besoin de faire 1h30 de film sur un doc qui peut faire 45 minutes. A voir tout de même pour admirer la nature.

Ce film nous emporte réellement dans le long voyage de plusieurs milliers de kilomètres des majestueux oiseaux migrateurs.
Reposant, avec de belles images nous montrant la beauté de la nature.

Superbes images, très intéressant même pour ceux qui ne s’intéressent pas aux oiseaux.

Vraiment très joli, relaxant, appaisant, idéal pour s'endormir, c'est un peu la musique classique du cinéma.

Lorsque le film est sorti sur grand écran, jamais je ne suis allé le voir, même si tout le monde en parlait positivement, car à cette époque, j’étais trop fermé cinématographiquement. Et depuis que j’ai commencé à m’intéresser vraiment au cinéma l’an passé, je me suis intéressé à tous les genres qu’il peut exister dans le septième art. Et c’est la première fois depuis longtemps (j’ai vu "Microcosmos" étant gamin mais ça remonte à une éternité) que je visionne un film documentaire. "Le Peuple Migrateur" fut donc mon choix avant de voir d’autres longs métrages du genre. Et bien c’est beau à voir ! Les réalisateurs nous montrent qu’il existe encore de la beauté de ce monde (les plans sur le ciel et sur l’envol des animaux sont magnifiques) et surtout, réussissent à faire passer des messages de prévention. Alors au début, on est choqué de voir des créatures du ciel tuées par des chasseurs sans scrupules et on ne comprend pas trop pourquoi on nous montre ça. Puis on voit un pauvre oiseau piégé par la marée noire et là, ça nous fait un tilt : il est évident qu’on veut nous faire comprendre que l’homme est le seul à détruire petit à petit la nature ! Mais j’ai été également déçu par le fait de voit surtout des grues et des oies faire leur migration à travers le monde… Certes, on nous montre des canards, des manchots ou encore des perroquets d’Amazonie et après ? Ben on préfère laisser la vedette aux autres. Et puis, je pense que faire un documentaire de une heure trente revient à presque souler le spectateur qui préféra sans doute rester chez lui à regarder sur France5 les documentaires animaliers qu’on lui propose. Cela dit, j’aimerais à présent beaucoup voir "Un Jour Sur Terre". A quand un documentaire sur les chevaux ?

Pour son premier film, Jacques Perrin réalise là un très beau documentaire, où les splendides paysages se marient à merveille avec la B.O.
Grâce à des techniques de captations révolutionnaires, à bord de différents ULM, son équipe a pu se fondre dans le paysage et se retrouver parmi les oiseaux pendant leur migration.
C’est aux quatre coins du globe qu’il a suivi ces oiseaux, qui au péril de leur vie, doivent migrer s’ils veulent survivrent. Un long chemin, parsemé de rencontres et de dangers. A travers différents continents, on par à la rencontre d’une multitude d’espèces, avec notamment des grues, des oies, des cygnes, des cigognes, des canards et pleins d’autres.
Un périlleux et éreintant tournage, étalé sur quatre ans, pour au final, obtenir un documentaire beau à regarder, mais pauvre en narration et donc, en explication.
C’est l’un des bémols du film, avec cette odieuse erreur, celle d’avoir inclus dans le film, des séquences en animations/3D, faussant complètement le film. Le Peuple Migrateur (2001) accuse quelques erreurs, mais reste une très belle œuvre.

Le peuple migrateur est un très beau film qu’il est indispensable de voir. Une vision grandiose de ces animaux magnifiques. Rien d’autre à dire, je le note 3 étoiles

Un des plus vieux fantasme de l'homme: voler.
Ce film de Jacques Perrin nous transporte au coeur des plus beaux spécimens d'oiseaux migrateurs de la planète.
On a beau savoir que certains des volatiles sont dressés à voler à coté des ULM, et que certaines scènes sont travaillés, les images magnifiques de ces "oiezouilles" et de paysages tournées sur tous les continents nous font quand même rêver. La musique de Bruno Coulais est parfaitement adapté a cette poésie qui défile devant nos yeux. Le réalisateur n'oublie pas de délivrer son message de mise en garde contre les méfaits de la pollution sur la nature et les espèces animales. Les chasseurs peuvent aussi se sentir "visés" au passage.
Au final, les personnes peu sensible à la nature peuvent trouver les 100 minutes du métrage soporifiques et les autres s'émerveiller devant le spectacle.

Un étalage assez spectaculaire d'espèces d'oiseaux et de leur parcours saisonnier. On imagine bien qu'il a dû falloir beaucoup de temps pour filmer à travers le monde, et trier toutes ces images pour monter ce film.

J'étais allée voir ce film au cinéma et je n'ai même pas voulu voir la fin! Pour faire passer le temps plus vite (déjà au début) je n'avais d'autre choix que de somnoler car quand je m'endormais, il y avait des oiseaux qui poussait un cri! C'est pas trop ma passion de voir des piafs voler (en plus c'est tout le film, pas d'action, c'est pas du tout palpitant!). Si vous avez l'occasion de le voir fuyez de toute urgence ce film si. (pas de mot pour caractériser ce genre de production!)

Amis ornithologues, cette critique est fate pour vous. Déjà tout petit, vous aimiez regarder ces volatiles volants, en V, dans le ciel étoilé? Votre passion se réside dans les grands livres d'ornithologie, ainsi que l'étude des oiseaux? Votre ambition est, sans conteste, d'être un membre de la prestigieuse LPO ( bon, on vous en fait un dessin?!)? Alors, ce documentaire, réalisé audacieusement à vol plané, sera votre film de chevet (si vous n'en avez pas déjà un). Vous verrez toutes les races d'oiseaux, des plus majestueux, comme l'aigle royal, aux plus moches à en faire peur, tel que l'oie ou la cane blanche. Vous admirerez la justese gracieuse de leurs battements d'ailes, resterez attentifs à leurs petits gazouilllements, ou piaillements, c'est selon votre interprétation (et dire qu'ils nous montrent si peu de petits...), et, enfin, ne résisterez pas au charme de la Nature, au contact de laquelle, l'harmonie de cette migration est encore plus symbolique. Ce sera, en tout cas, votre réaction, vous, qui, avec tant d'attention, aurez eu de l'intérêt à le voir. Les autres peuvent, sans aucun doute, retourner à leurs activités habituelles, après être aller au petit coin, en déplorant la pauvreté de ce cinéma documentaliste, dont on ne voit aucunement l'intérêt, d'être tourné et exploité, pour nos plus grandes et nos plus belles salles de cinéma.