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FaRem
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2,0
Publiée le 14 juillet 2022
Avec "Sarpatta Parambarai", Pa. Ranjith sort de sa zone de confort avec un film de sport qui est différent de tout ce qu'il a pu faire avant. L'histoire se déroule à Chennai dans les années 70 où la boxe est très populaire. Un sport ouvert à tous, mais qui est dominé par deux clans : les Sarpatta Parambarai et Idiyappa Parambarai. Des clans rivaux qui s'affrontent sur le ring avec le terrible Vembuli qui permet aux Idiyappa Parambarai de dominer leurs rivaux. À la suite d'une énième victoire, Duraikannu, le chef du clan, lance un ultimatum au coach adverse en lui disant qu'à la prochaine défaite ils n'auront plus le droit de monter sur un ring. Rangan accepte sans savoir qui sera le prochain de son clan à combattre Vembuli. S'il y a des candidats évidents, c'est Kabilan, dont le père était un ami de Rangan, qui s'impose à la grande surprise des autres membres du clan. "Sarpatta Parambarai" est long à se mettre en place, mais une fois que l'on connaît l'identité de l'outsider, on assiste à un vrai film de boxe à l'ancienne. À l'image d'un "Rocky", on suit la préparation du boxeur, un parcours vers la gloire parsemé d'épreuves. Une histoire classique et prévisible avec un scénario assez décevant. Ce que j'ai apprécié dans ce film, c'est l'ambiance des années 70 ainsi que les combats qui sont dynamiques avec un style de boxe offensif. Ça frappe fort, ce n'est absolument pas attentiste ou défensif, ce qui rend les quelques combats divertissants. Cependant, ce qui se passe entre les combats est poussif. Que ce soit la guerre des clans, les problèmes de Kabilan avec sa mère et sa femme ou la descente aux enfers du personnage, il n'y a rien de vraiment marquant ou puissant. C'est vraiment répétitif à la longue. Bref, assez déçu, car je m'attendais à beaucoup mieux.