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didbail
31 abonnés
513 critiques
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4,0
Publiée le 13 décembre 2008
Bien construit, superbement photographié, "Road to perdition" sort incontestablement du lot commun. Mais j'avoue n'avoir pas été totalement enthousiasmé par un scénario trop prévisible, et une interprétation quasi bressonnienne.
Superbe interprétation de Tom hanks dans un rôle inattendue pour ce premier de la classe et qui joue à merveille cette relation père fils au milieu de la pègre et de la mafia. Belle histoire et magnifique etranscription de cette époque.
Un très bon film avec de très bons acteurs qui nous plonge dans le gangstérisme sans nuance des années 30. Mendes est un grand metteur en scène. Un classique, un peu long à accrocher cependant, mais qui laisse un bon souvenir.
Sam Mendes réalise un beau film qui bénéficie d'un remarquable casting de grande qualité en portant bien l'émotion particulièrement sur la relation père/fils des Sullivan et en faisant saisir toute la portée dramatique du plongeon dans les abîmes du meurtre et de la vengeance dans lesquels les mafieux se perdent complètement corps et âme.
S'il y a bien quelque chose qu'on ne peut pas enlever à Sam Mendes, c'est la beauté des images et la qualité des plans de chacun de ses films. Epoustouflant! Superbe! Quand à l'histoire, on aime (American Beauty) ou on aime moins (Revolutionary Road), mais ses "Sentiers de la Perdition" sont sans aucun doute très touchants, même si ce n'est pas un chef-d'oeuvre d'originalité. A voir!
Une production comme on en fait trop peu, sans être un chef d'oeuvre, le film est travaillé, les personnages réfléchis, et Tom Hanks performe comme d'habitude. On peut presque le considérer comme un classique. 4/5
Tom Hanks dans un rôle de gangster, lui qui est connu principalement pour ses rôles d'homme droit, intègre et d'une gentillesse extrême, se lance dans un tout autre registre. Sam Mendes nous propose une œuvre très intéressante, d'un père mafieux qui va mettre tout en œuvre pour sauver le seul être qui compte pour lui, son fils.
Un polar bien noir et tout à fait convaincant. Malgré de grosses invraisemblances du scénario, ce film est efficace, brillamment interprété par Tom Hanks, Paul Newman, Daniel Craig, le jeune Tyler Hoechlin et surtout Jude Law qui campe un tueur aux confins de la folie. La photographie est extrêmement soignée, alternant les plans stylisés et réalistes. La mise en scène de Sam Mendes est vive et sans faille. Vengeance et rédemption sont au rendez-vous, c'est un beau film dans les pas du grand Scorsese.
Sam Mendes (American Beauty - 2000) offre ici un rôle des plus atypiques à Tom Hanks, en effet, celui-ci incarne « l'ange de la mort », un tueur professionnel travaillant pour le compte de la mafia Irlandaise ! Habitué à faire du bon travail, tout se passe pour le mieux jusqu’au jour où son fils est témoin d’un terrible meurtre (perpétré par lui-même). Grosse erreur de sa part, son rejeton n’aurait jamais du fouiner là où c’était interdit, résultat, un tueur sanguinaire est désormais sur ses traces, près à éliminer tous indices, quels qu’ils soient ! Les Sentiers de la Perdition (2002) est une très belle réussite, que ce soit au niveau de la mise en scène, qui nous offre une confrontation de taille, celle entre Tom Hanks & Paul Newman, sans oublier la belle palette d’acteurs tous autour d’eux, avec Stanley Tucc, Daniel Craig ou encore le flippant Jude Law. Une histoire passionnante, celle d’un père qui venge quel que soit le prix, le meurtre de sa famille, femme et enfant. Un film de gangsters comme on en voit peu, porté par une B.O sensationnelle de Thomas Newman. Sam Mendes frôle de peu la perfection ultime !
Après son premier long métrage "American beauty", Sam Mendes réalise à nouveau un véritable chef d'oeuvre. A souligner : la mise en scène glaçante, la bande originale, le scénario qui est poignant (un fils raconte les semaines qu'il a passées avec son père durant lesquelles il a appris à le connaître alors qu'ils fuyaient le danger). Une fois de plus, je ne peux que souligner également la remarquable interprétation de Tom Hanks que l'on découvre ici dans un tout autre registre. Cela prouve à quel point il est talentueux. Bref, je conseille à tout le monde de voir ce film.
Esthetiquement irréprochable ! C'est un veritable regal pour les yeux ! Ce qui pèche c'est le rythme du film...un poil trop lent...l'interpretation est sans faille , la réalisation idem. Rendons hommage au directeur de la photographie Conrad L.Hall et à la superbe musique de Thomas Newman. J'attendais peut etre un peu trop de ce film mais je ne suis que très peu déçu.
Les sentiers de la perdition, polar noir magistral sur fond de mafia irlandaise, trahison et profonde réflexion sur les rapports complexes entre pères et fils.
Distribution magique, quel plaisir tous ces talents réunis. Tom Hanks, excelle dans un rôle à contre emploi, froid et austère au possible. Jude Law, incroyable et génial photographe impitoyable ; un petit côté Machiavel. Daniel Craig, élégance et fourberies parfaites. Et bien sûr, Paul Newman, légende du cinéma américain, d'une classe ++++ et toujours d'une parfaite justesse.
Mise en scène remarquable. Même si au départ on pourrait croire à du "déjà vu", tout est ici parfaitement traité, à tel point que 0 ennui/0 temps mort, rien de prévisible ; belle réussite.
En 2002, pour son deuxième long-métrage, Sam Mendes, qui vient de réaliser American beauty, signait un polar à mi chemin entre le thriller et le drame. Le scénario (un père fait partie de la mafia irlandaise. La soif de compétition entre ses deux fils va entraîner la mort d'un des frères et de la femme de son mentor... un combat qui va rapprocher père-fils pour une vengeance personnelle...) est haut perché et l'on se demande si le film va tenir toute ces promesses. Une qualité d'image exceptionnelle qui contribue à l'ingéniosité des plans (pas trash du tout, mais réaliste) et donc à une photographie qui permet de discerner tous les mélanges des couleurs. L'interprétation, quant à elle, est aux petits oignons. Le duo Newman/Hanks tient à UN fil : l'ambiance électrique entre les deux personnages concourent à la réussite du film. L'autre duo, c'est Hanks/Hoechlin qui tend à travailler à la psychologie des personnages sans s'y attarder mais en posant les fondamentaux entre le père et le fils. Restent, en seconds couteaux, Jude Law (Stalingrad) et Jason Leigh (Existenz) impeccables. Les décors, les costumes et la reconstitution de Chicago (sans parler des voitures) sont minutieux au moindre détail. En s'y mêlant, la réalisation (baroque et intimiste en même temps) se révèle haut en couleurs (c'est le cas de le dire !) ainsi que la musique de Thomas Newman (L'homme qui murmurait...) qui reste douce sans trop s'imposer. Un pur chef d'oeuvre qui se démarque des Affranchis par un regard intimiste entre un père et son fils. Tom Hanks tient là l'un de ses meilleurs rôles et Paul Newman, bluffant de vérité, dans l'un de ses derniers films (Merci Paul !), montre tout son talent d'acteur (en même pas 20 minutes !!). Un film à ne manquer sous aucun prétexte. En plus, cela permet de rendre hommage à un grand acteur (Monsieur Paul) qui a su marquer son temps avec des films comme Le gaucher, Luke la main froide, L'arnaque et La tour infernale notamment, aujourd'hui cultes...
Un grand film, bercé par les balades irlandaises, dans une époque parfaitement reconstituée (costumes, décors, accessoires...), joué par un casting exceptionnel, il nous laisse un souvenir doux et amer...