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Un visiteur
3,5
Publiée le 29 avril 2013
Un bon moment avec un bon casting d'acteurs (Tom Hanks, Daniel Craig, Jude Law) une musique excellente, une photo superbe et un scénario prenant !!! Vous passerez un bon moment...
Un thriller au suspense constant avec des beaux moments d'émotion, servi par un casting grandiose et une photographie majestueuse (oscar de la meilleure photo).
Un film noir sur la pègre Irlandaise à Chicago du temps de la Grande Dépression... Tom Hanks est impeccable comme toujours ainsi que Paul Newman dans son rôle de parrain. "Les Sentiers de la Perdition" nous entraînent dans la spirale infernale qu'est la mafia et ses conséquences tragiques et inéluctables... Le thème de la relation père/fils est central tout le long du film; avec d'un côté le parrain et son fils qui le trahit, et de l'autre le fils spirituel qui lui échappe; et qui veut lui-même protéger son propre fils de la pègre voulant qu'il suive une voie autre que la sienne... La mise en scène est soignée et efficace, mais le film suit un scénario assez linéaire laissant peu de place à la surprise, notamment la fin si prévisible; le tout se laisse regarder sans s'ennuyer mais sans sursauter non plus.
Les Sentiers de la Perdition a beau être maîtrisé de bout en bout dans la mise en scène avec notamment une très belle scène de fusillade sous la pluie (seul scène "d'action" du film) et une sympathique B.O., il lui manque quelques choses d'essentiel pour ce type de film : la puissance émotionnelle. Non pas que le film soit une coquille vide loin de là mais on ne ressent pas grand-chose à l'encontre des personnages des excellents Tom Hanks et Tyler Hoechlin et l'écriture de leurs protagonistes respectifs n'est pas assez poussée tout comme les différentes relations pères/fils (Paul Newman/Daniel Craig et Tom Hanks/ Tyler Hoechlin) pas vraiment approfondies. Seules quelques scènes sortent du lot à ce niveau-là comme la scène où Sullivan Jr. se réveille après avoir fait un cauchemar et va voir son paternel ou encore la rencontre entre Michael Sullivan (Hanks) et John Rooney (Newman) dans la cave. Malgré ça, le long-métrage garde un aspect "divertissement trop grand public" (et un peu facile) alors qu'un drame un peu plus personnelle aurait été beaucoup plus puissant, ça reste tout de même efficace dans sa globalité avec très peu de baisses de rythmes.
Sam Mendes a le sens de l'image, c'est une certitude. Une oeuvre très plaisante visuellement, un casting très bien trouvé (Hanks, Newman, Craig et Law sont dans des rôles assez inhabituels et sont très bons) cependant dans la façon de nous retranscrire cette magnifique histoire on sent une trop grande retenue. Il y a de l'émotion (la musique de Newman fait son boulot), mais je reste sur ma faim. Un peu timide donc, moins à fleur de peau, ce qui est normalement la richesse du Cinéma de Mendes.
Après le choc "American Beauty" qui avait remarquablement synthétisé la plupart des enjeux outre-Atlantique du nouveau millénaire, Sam Mendes change radicalement de registre. Avec "Les Sentiers de la Perdition" sorti en 2002, le cinéaste se dirige en effet vers les années 1930 et la mafia irlandaise. Tom Hanks y incarne un tueur à gages dans la ligne de mire tandis que se dessine le dernier rôle de l'immense Paul Newman. Dans un format déjà vu nombre de fois, ce dernier est le patriarche, Craig le fils indigne et Hanks le fils par procuration avec lequel on va cependant entrer en guerre. A l'image des deux seuls instants en voix-off en début et fin de film, Mendes dessine ainsi les contours d'une réflexion extrêmement nuancée sur la lutte entre le bien et le mal. Malgré un certain classicisme, "Les Sentiers de la Perdition" est un bon film d'un qualité esthétique et narrative indéniable.
Un polar aux teintes de drame familial qui repose sur des bases solides, à savoir la maestria de Sam Mendes à la réalisation (exemplaire) et le casting redoutable, Tom Hanks en tête. Un peu téléphoné et vraiment classique, notamment sur le final qui manque singulièrement de panache, Road to Perdition reste néanmoins une valeur sure parmi les films de gangsters se situant dans les années 1930.
Tout comme dans American Beauty, on nous annonce dès la toute première réplique que le personnage principal va mourir et donc, tout comme dans American Beauty, l'intérêt du film ne se situe clairement pas dans sa fin (même si elle est, dans les deux cas, particulièrement mémorable), mais plutôt dans son parcours.
Et ce parcours, au-delà de l'histoire mafieuse et vengeresse somme toute assez banale, se situe principalement dans le très beau traitement des relations père/fils. Le film est assez poignant, et je trouve bien que Mendes ne se soit pas enfermé dans le cynisme après American Beauty. L'autre aspect excellent des Sentiers de la perdition, c'est son aspect visuel. La beauté plastique du film est à couper le souffle, et la reconstitution historique, tout comme la mise en scène de Mendes, tout comme la photographie de Conrad L. Hall et tout comme la musique de Thomas Newman, sont réellement travaillés et mémorables.
Agréablement surpris je dois dire . Sam Mendes nous a toujours habitué à des merveilles et la une fois de plus il signe une oeuvre profonde et authentique. A la fois sombre et plausible ; " Les Sentiers de la perdition " fait partie de ces films qui marque les esprits . Casting bluffant , effets visuels convaincants il est clair qu'on en ressort pas déçut . Mais malheureusement à certains moments ça n'avance pas très vite et c'est bien dommage . Très appréciable cependant .
Road to Perdition est techniquement magnifique: la réalisation est clinique, totalement maitrisée, tout comme la photographie. Mais que dire du choix de Tom Hanks... c'est un des acteurs qui procure le moins d'émotions, comment espérer alors qu'il puisse s'en sortir avec un personnage à deux facettes, tout en nuances ? Daniel Craig est lui aussi insignifiant, le seul tirant son épingle du jeu est Jude Law dont le personnage très intriguant n'est malheureusement pas assez exploité. Pour ce qui est du scénario, c'est classique mais relativement maitrisé. Globalement, c'est un film très beau mais qui manque d'émotions et de lyrisme.
Une belle histoire, un très bon jeux d'acteur de Jude Law ! Je regrette quelques "incohérences" sentimentale : des scènes tristes qui paraissent dénuée de sentiment.
Un très bon film, soigné, se situant durant la prohibition américaine. L'engrenage de la violence au sein du milieu mafieux contraint Mike Sullivan à vivre poursuivi, après avoir perdu sa femme et son enfant, tout en en cherchant à nouer une vraie relation avec son fils rescapé qui l'accompagne. Jude Law est inquiétant et Paulm Newman impeccable en parrain tiraillé entre lien du sang et lien affectif. Quant à Tom Kanks, il est comme très souvent irréprochable. Un bon moment pour faire simple.
"Les sentiers de la perdition" a presque tout pour être un grand film : très bon scénario, réalisation et images magnifiques, très belle reconstitution des années 30, casting de grande classe, et pourtant il manque quelque chose que l'on pourrait appeler une âme. L'ensemble semble trop lisse, trop propre et donne un résultat où les sentiments et les émotions n'affleurent qu'en de trop rares occasions. Il manque deux ou trois grandes scènes, celles qui marquent les esprits et que l'on regarde ensuite comme des références du cinéma. Ce choix de la sobriété et de la retenue totale, cette violence beaucoup plus suggérée que montrée, finissent par donner une impression de froideur engourdissante.