Alors là je hurle littéralement au chef d’œuvre ! Il se trouve en effet que Les Sentiers de la perdition, de Sam Mendes, est un film pour le moins sublime qui m’aura profondément marqué et touché… On atteint donc le grandiose selon moi, et ce dès son scénario pour le moins prenant et solide, mis en place dans l’univers de la mafia irlandaise des années 30 à Chicago. On suit alors le drame qui frappe Michael Sullivan, membre de la mafia et campé par un Tom Hanks comme j’en ai rarement vu, qui va devoir fuir afin de protéger son seul fils ayant survécu au massacre de leur famille… Animé par un profond désir de vengeance, ce père va alors se heurter à ses anciens compagnons et à un tueur chargé de l’abattre, incarné par un Jude Law très en forme. Le récit est donc mené de main de maitre, et on est ni plus ni moins subjugué par cette ambiance tendue teintée d’émotions fortes ; on ne s’ennuie donc aucunement, et on assiste également à une performance incroyable du défunt Paul Newman, pour le coup superbe dans son rôle de patron mafieux à l’influence gigantesque. Par la suite, les quelques confrontations avec Maguire, le tueur campé par Jude Law, et Sullivan n’ont pas manqué de me donner des sueurs froides, celles-ci étant menées au même titre que le reste du film d’ailleurs par une mise en scène parfaite, tout en étant couplée à une BO magnifique ; il subsiste aussi un développement intelligent de la relation père-fils, ce qui a pour effet de conférer à cette paire de protagonistes attachants une teneur d’autant plus convaincante, touchante même. Enfin, le dénouement et ses conséquences concluent de la meilleure des manières ce récit très intelligent dans son propos comme dans sa construction, tandis qu’un flot d’émotions nous emporte au regard du caractère immensément dramatique d’un tel final, de quoi vous retourner les tripes… à l’image d’une ultime réplique poignante. En conclusion, Les Sentiers de la Perdition tient sa réussite du fait de plusieurs éléments, à savoir : son scénario, ses interprétations, la mise en scène, son rythme prenant, la BO et l’émotion… Bref, voici un sans-faute réalisé par Sam Mendes, qui se fend là d’un indéniable un chef d’œuvre !
Avec un casting hors norme ce film ne pouvait etre qu'interessant ! Donc globalement réussi malgré quelques difficultés à comprendre certains détails et le fait qu'il se deroule principalement dans l'obscurité gache un peu celui-ci...
Sam Mendes a beau s'attaquer à un film de gangster, le résultat n'en est pas pour autant à la hauteur des attentes. L'histoire entre ce père et son fils, est montré tout le long comme une "passation du savoir", malheureusement trop survolé. L'histoire aurait mérité d'être plus approfondi et étoffée. On à l'impression que le film ne libère pas tout son potentiel qui est en lui. Pas assez couillu pour un film de gangsters
Deuxième film de Sam Mendes après American Beauty, Road to Perdition est loin d’égaler le premier essai de son auteur. Mendes en effet s’attaque ici à un genre qu’il ne maîtrise visiblement pas, à savoir les films de gangster. Malgré la présence de la légende vivante, Paul Newman, dont ce fut le dernier film pour le cinéma et qui est ici grandiose comme toujours, on est très loin des chefs d’œuvre du genre de la même époque (comparons ce qui est comparable et n’allons pas chercher Howard Hawks ou Raoul Walsh), signés Martin Scorsese, les frères Coen ou plus récemment James Gray. Ce qui manque à Mendes, c’est tout d’abord un scénario crédible. Les ressorts de celui-ci sont le plus souvent taillés à la hache et les motivations des personnages sont loin d’être évidentes. Ce qui fait défaut ensuite, c’est le souffle, quelque chose de lyrique relevant de l’épopée que l’on peut palper dans le fabuleux La nuit nous appartient du déjà cité James Gray, qui traite d’ailleurs du même sujet, les « complexes familiaux » (pour reprendre l’expression de Lacan). Signalons pour finir que Tom Hanks a souvent été plus inspiré que dans ce rôle un peu étriqué et soulignons que la fin est décevante, convenue et moralisante. Mendes se rattrapera heureusement plus tard avec Revolutionnary Road…
Sam Mendes en état de grâce, tout simplement surprenant. Bien plus envoutant que le parrain, Les sentiers de la perdition a le mérite de nous laisser admirer de grandes têtes du cinéma, notemment Tom Hanks, juste admirable. Rare sont les films du genre, tant le cinéma se laisse quelques fois aller.
Un très bon film noir. Tom Hanks joue très bien son rôle de mafieux sur la voie de la vengeance. Egalement une bonne interprétation de Jude Law, qui prend des airs de tueur à gage dérangé...Une bonne bande-son accompagne le tout!
3 étoiles dues en grande partie à la réalisation sublime de Sam Mendes. Les plans de caméra sont tous très bien choisis et la scène au bord de la mer est, tant au niveau visuel qu'auditif, magnifique. Passé cela on se retrouve avec un film agréable à regarder mais finalement sans réelle originalité ni surprise. En effet la présence de l'enfant, qui devrait être source d'originalité, n'apporte pas grand chose de sorte que le déroulement des évènements serait le même s'il ne suivait pas son père. Les acteurs sont très bons et permettent de faire oublier quelque peu le manque de profondeur relatif du scénario. Le film reste assez émouvant et le final est très poignant. Au final, les sentiers de la perdition est un bon thriller, sans pour autant être un excellent film.
Film noir certes assez classique mais très bon. Dommage qu'il soit un peu sous-estimé, mais il faut dire que le genre auquel il se rattache est encombré par les chefs-d'oeuvre, catégorie à laquelle il n'appartient pas (manque une certaine profondeur). Cela reste néanmoins un film à voir, et Tom Hanks une fois de plus joue sa partition sans fausse note.
Film qui est très bien , Tom Hanks joue très bien comme toujours , le scénario reste assez original et certains plans sont très beau et le sont encore plus grace à la musique de thomas Newman.