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ethik94
5 abonnés
22 critiques
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0,5
Publiée le 14 janvier 2007
qu'est-ce que c'est nul comme film!!! Tom Hanks est l'un des meilleurs acteur du cinéma moderne mais il commet des erreurs comme tout le monde. Ce film est ennuyeux à mourir...à éviter de toute urgence
Après avoir acquis la célébrité avec son premier film "American Beauty" qui rafla cinq oscars et trois golden globes, Sam Mendes récidive deux ans ans plus tard avec "Les Sentiers de la Perdition" un film de gangster assez sombre au casting prestigieux. Adapté de la bande dessinée éponyme publiée par DC Comics, le long-métrage met en scène Michael Sullivan, un tueur professionnel travaillant pour le compte de John Rooney, le chef de la pègre irlandaise, qu'il considère comme son père spirituel. Mais un jour, le fils de Rooney tente d'assassiner la famille de Sullivan car il a toujours été jaloux de l'affection qu'on lui portait. Contraint de fuir avec son seul fils survivant, Michael va tenter de se venger et de mettre son fils à l'abri. Il y avait pourtant de quoi faire : Tom Hanks qui donne la réplique à Paul Newman dans une histoire de gangsters sous la direction de Sam Mendes, mais pour moi j'ai eu du mal à adhérer à tout ce romantisme et surtout à sa longueur, car pendant les premiers trois quarts d'heure, le film patine dans la choucroute. De ce fait j'ai failli piquer un petit roupillon à plusieurs reprises. Mais visuellement, le film est un pur régal, la reconstitution de Chicago dans les années 30 pendant la grande dépression est absolument magnifique, les décors ancrent parfaitement le film dans le milieu impitoyable de ces malfaiteurs. La relation entre Sullivan et son fils devient très vite touchante, accentuée par une belle musique habilement dosée qui magnifie cette étude pointue de la famille américaine. Le casting est impeccable, réunissant plusieurs grands acteurs de cette décennie : Tom Hanks trouve ici un rôle très différent de ceux qu'il incarne habituellement mais demeure pour le moins impressionnant, tout comme Paul Newman, inoubliable pour son avant dernier film. Daniel Craig et Jude Law complètent la casting, ce dernier étant plutôt bon en petit assassin méticuleux dissimulée sous sa dégaine innocente. Ainsi, "Les Sentiers de la Peridtion" est un petit film de gangster assez moyen brillamment mis en scène mais trop longuet et plat pour marquer les mémoires.
Avec une histoire comme celle-là, on pouvait s'attendre à un bon film avec de bonnes doses d'action et de violence. Mais non, le film est d'une platitude sans nom. Et en plus de ça, il dure deux heures de temps, ce qui est beaucoup trop long pour un film où il ne se passe pas grand-chose.
Après la grinçante satire sociale American beauty, pour sa 2ème réalisation, S. Mendes change de registre pour le film noir et mafieux des années 30. Une cavale de tous les dangers qui raconte également l'histoire d'un père et son fils qui vont se trouver. Un thriller maîtrisé.
Après le choc "American Beauty" qui avait remarquablement synthétisé la plupart des enjeux outre-Atlantique du nouveau millénaire, Sam Mendes change radicalement de registre. Avec "Les Sentiers de la Perdition" sorti en 2002, le cinéaste se dirige en effet vers les années 1930 et la mafia irlandaise. Tom Hanks y incarne un tueur à gages dans la ligne de mire tandis que se dessine le dernier rôle de l'immense Paul Newman. Dans un format déjà vu nombre de fois, ce dernier est le patriarche, Craig le fils indigne et Hanks le fils par procuration avec lequel on va cependant entrer en guerre. A l'image des deux seuls instants en voix-off en début et fin de film, Mendes dessine ainsi les contours d'une réflexion extrêmement nuancée sur la lutte entre le bien et le mal. Malgré un certain classicisme, "Les Sentiers de la Perdition" est un bon film d'un qualité esthétique et narrative indéniable.
Un film au classicisme appréciable... mais qui a tendance à virer à l'académisme. On a peine à croire à certains personnages, notamment ceux de Tom Hanks et Jude Law, à contremploi. C'est un peu dommage pour Hanks, car il est censé porter le film sur ses épaules. Au fil de sa très riche filmographie, Tom Hanks a incarné comme personne la figure du brave type (américain). Ce qu'il joue une fois de plus ici, en un sens. Difficile donc de croire à son personnage de gangster sans scrupules...
Toutefois, il y a une certaine originalité dans ce long métrage, avec le fils du héros, qui joue un rôle central et à travers les yeux duquel on suit l'histoire. Même si par conséquent ça assagit fortement l'ensemble, en faisant presque un film grand public, si l'on excepte quelques éclairs de violence.
Le hic, c'est que le tout fait trop artificiel, comme beaucoup de films de Mendes. C'est plutôt joli, mais on peine à y croire. Et puis la mise en scène est trop molle, trop informe. Il manque à Mendes un vrai regard et talent de cinéaste. On le sent plus à l'aise dans l'écriture des personnages et dans les scènes d'émotion, même si celles-ci ne sont pas bouleversantes pour autant.
Pour tout dire, James Gray fera beaucoup mieux dans le genre. Mêlant à la fois classicisme, violence, gangsters, tourments familiaux et existentiels, son cinéma est bien plus fort et mémorable. Film après film, Mendes me déçoit, et je vois en lui l'un des réalisateurs les plus surestimés de ces dernières années. Pour autant, j'ai quand même bien aimé ces Sentiers de la perdition, qui figure malgré tout parmi les meilleurs longs métrages du cinéaste britannique.
Plusieurs relations père fils sont au centre de cette histoire et plusieurs acteurs célèbres jouent des gangsters comme Tom Hanks ou Jude Law or cela n'est pas habituel pour eux. spoiler: Sinon lorsque le double meurtre des Sullivan arrive en début de film, on se demande pourquoi car les explications précises manquent. C'est d'ailleurs récurrent cet absence de justifications sur les actes de vengeance. C'est un peu dommage car la réalisation par ailleurs est très professionnelle
On ne peut s'empêcher de penser à ce que Siegel ou les frères Coen auraient fait d'une telle histoire. Ici, le récit met trois bons quarts d'heure à décoller, la mise en scène ampoulée de Mendes, qui aligne des plans chiadés qui ne conviennent pas aux nécessités de l'intrigue, ralentit le film et ne lui confère pas l'intensité attendue. Par moments, lorsque l'imprévisible Jude Law paraît, on se prend à frissonner, ce dont on est toujours loin dans l'essentiel des séquences où passe ce pauvre Tom Hanks, un des acteurs les plus ternes (et surestimés) de son temps.
Un polar noir magistral et efficace. Tom Hanks, qui se fait malheureusement trop rare dans ce genre de registre, est épatant en gangster/père de famille froid et austère, qui ne laisse jamais transparaitre la moindre émotion. Son affrontement avec la légende Paul Newman restera un grand moment de cinéma, mais la palme du film revient sans hésitation à Jude Law, qui excelle au plus haut point dans son rôle de photographe/assassin déjanté et impitoyable. La mise en scène est recherchée , la photographie est soignée La bande originale composée par Thomas Newman possède une grâce particulière et la beauté graphique de l 'oeuvre lui donne beaucoup d'élégance. Malgré un rythme volontairement lent et une photographie très sombre , parvient à nous livrer un magnifique film de gangsters doublé d'une solide réflexion sur les relations ambigües entre père et fils.