Après une parenthèse enchantée J.O, je renoue avec ce film de Guillaume Nicloux : « La Tour ». Mal m’en a pris, je préfère revivre les déceptions des escrimeuses françaises féminines par équipe emmenées par Ysaora Thibus !
Ça partait bien : musique lourde qui souligne sans ostentation une tension que je perçois autour d’une femme, qui, après avoir bu son café (je suppose), sort de son appartement, puis de son immeuble et soudain écran noir qui m’intrigue.
C’est parti, je suis prêt à décoller.
Seulement, je comprends assez rapidement, que le crash est inévitable.
Je m’ennuie vite, trop vite.
Nous sommes dans une banlieue, panoramique de jour sur des tours qui ne sont rien d’autres que des cages à poules. Ce qui signifie, pas de classes sociales appuyée : les riches dans les hauteurs, les pauvres en bas ! Nenni.
Ici, c’est plutôt ethnique : les blancs, les arabes et les noirs.
Tous ces résidents ne peuvent sortir de leur tour sous peine d’être sectionnés
. S’engage et s’organise des clans. De toutes façons, c’est une évidence : « On ne s‘aime pas » dit un des antagonistes.
Comme toute apocalypse, vient flotter à la surface toute la lie de l’âme humaine.
Bref, c’est assez cliché.
Je ne m’attache à aucun des personnages, le réalisateur, jouant la carte du pessimisme et du sans espoir, me dit qu’il n’y a rien à attendre de l’espèce humaine dans ce contexte.
Pourquoi les rendre sympathiques ?
Dommage, il y avait matière et peu m’importait ce noir sans explication.
En résumé, c’est aussi vide que le noir qui angoisse les résidents de cette tour.