Entre thriller et western, un film qui dénonce la corruption de la société turque en même temps qu'il aborde d'autres sujets de société tels l'homosexualité, la guerre de l'eau... Une belle mise en scène et des acteurs formidables.
Le sujet et les avis plutôt élogieux nous ont motivés à aller voir ce... C'est comme si j'avais voulu faire une recette avec tout ce qui me restait et que j'avais tout secoué ; Le résultat incohérent, insipide. N'attendez même pas la fin pour partir, c'est juste une blague.
« Burning Days » n’est assurément pas un thriller ordinaire. On retrouve certes une ambiance poisseuse, une situation initiale baignée de mystère (un jeune procureur remplace un prédécesseur étrangement disparu), et une tension permanente, accompagnant un jeu de dupes paranoïaque où honnêteté et manipulation se mêlent constamment, plongeant le spectateur dans un captivant malaise. Mais ce film vaut surtout pour le portrait, saisissant mais jamais manichéen, qu’il dresse d’une Turquie rurale et rétrograde, qu’un fossé sépare de l’élite progressiste d’Istanbul. Pour l’oscillation permanente entre réalisme quasi ethnographique et fantastique poétique, qui donne au long-métrage un esthétisme rare, mais jamais artificiel. Captivant et envoûtant, ce western tendu distille habillement le politique et la métaphore, pour prendre le pouls de la Turquie d’aujourd’hui avec une subtilité rare, qui rappelle la patte de Niro Bilge Ceylan. Un film intense, subtil et ambigu.
Réalisé par Emin Alper. Selahattin Paşalı est super crédible en procureur inflexible qui veut rester intègre coute que coute. A ses côtés Ekin Koç qui joue avev finesse un rôle trouble. Les deux acteurs pnt beaucoup de charisme. Film indispensable et glaçant sur la corruption en Turquie.
Un jeune procureur vient d'être nommé dans une petite ville de Turquie. Parce qu'il rappelle qu'il est illégal de faire usage d'armes à feu dans les rues, "même" à titre de réjouissances, il se met à dos les notables de la ville qui cherchent à lui nuire. Jusqu'où ira la machination, la corruption ? Le procureur est-il, lui-même irréprochable ? Ce thriller-polar social et politique a des accents hitchcockiens ("profils psychologiques" des protagonistes, doute qui s'installe peu à peu, musique surlignant (juste ce qu'il faut) la tension présente). Comme dans les films du magnifique cinéaste turc Nuri Bilge Ceylan, la nature, aride, "accidentée" est bien plus qu'un simple décor. Burning days est assurément un beau film où scénario, interprétation, réalisation, montage, musique, photo, tout est au rendez-vous pour constituer un vrai objet de cinéma.
Burning Days est un film puissant, étourdissant et nécessaire (surtout à la veille des prochaines élections en Turquie). Le film prend pour focal une petite ville fictive où vont se confronter plusieurs problématiques très actuelles : corruption, sécheresse, homophobie, sexisme... Il n'y a pas de place pour le manichéisme dans ce film où ceux qu'on croyaient bons portent également en eux les traces d'une société malade, qui englouti la terre et les individus.
Très bon film! Je recommande grandement. Le scénario relate la difficulté que la justice peut rencontrer pour se frayer un chemin dans certains coins de Turquie...
Très belle surprise que ce film turc pour l'essentiel (contexte, acteurs, réalisateurs, langue). Un film noir dans un environnement auquel notre (mon) regard de spectateur n'est pas habitué. Les acteurs sont costauds.
On en sort en colère contre les hommes machistes, cette culture du secret et de la supériorité, le comédien principal est touchant dans son jeu et sa délicatesse. Les décors sont superbes et oppressants
lent , ennuyeux , convenu ,la mise en scène est beaucoup trop "visible".Un mélange de tous de tous les thèmes a la mode , les intolérants, les gitans , le viol ,l' homophobie ,les chasseurs , y en a pour tout le monde .Malgré cela la petite ville est inexistante . Pour le reste déjà vu et revu .( Les élus, le pouvoir des notables ...)