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Gentilbordelais
319 abonnés
2 982 critiques
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1,5
Publiée le 18 mars 2024
Une réalisation turque au récit extrêmement confus et beaucoup trop tiède (certes le Moyen Orient ne bénéficie d'une grande liberté culturelle). Entre scènes répétitives ou qui ne vont pas au bout de leur intention, créant un sentiment constant de frustration chez le spectateur, ce film d'enquête peine à avancer et à convaincre, jusqu'au le final qui nous laisse en plan! Les décors d'ouverture sont tout de même impressionnants.
Burning Days. Une intrigue pas des plus intéressantes pendant les trois quarts du film. Il faut attendre les vingt dernières minutes pour que le film ait une certaine ampleur. Trois étoiles.
Alors oui, c'est militant. Mais ça ne justifie pas de faire un film si long pour un scénario si fin, un personnage principal si improbable ment stupide et une fin si abrupte. On s'y ennuie copieusement.
Dans une ville au fin fond de la Turquie un jeune procureur se retrouve au milieu d’une guerre de l’eau, de comportements claniques ancestraux et de l’apparition mystérieuse de gouffres béants qui pourraient bien tout engloutir. Dans ses premiers instants le film intrigue et intéresse par sa confrontation métaphorique entre une Turquie traditionnelle attachée à ses coups de fusil tirés en l’air pour exprimer la moindre satisfaction et une plus moderne venue de la grande ville, qui attise la méfiance sinon l’hostilité des ruraux. Mais le film se développe beaucoup trop lentement, on aurait pu en enlever une bonne demi-heure, et malgré une véritable réussite finale perd de son intérêt initial.
Un jeune procureur turc débarque dans une ville de campagne et se confronte aux notables locaux corrompus sur fond de violences diverses et lutte pour l'accès à l'eau. L'intrigue est classique mais est habilement menée. Un peu dans la lignée des néo polars espagnols. On suit l'intrigue en se demandant si le héros et procureur va réussir à déjouer les pièges qui l'encerclent. J'aurais préféré une vraie fin, mais c'est une vue intéressante sur le cinéma turc.
Ce film sur la corruption des politiques en Turquie aurait pu être bon sans 1/ ses lenteurs interminables 2/ ses multiples flashbacks qui n'éclairent rien d'une intrigue déjà peu crédible 3/ une fin digne de ce nom. Or, le réalisateur tombe dans tous ces travers et on regrette d'avoir perdu 2h15 pour rien.
Emre est un jeune procureur nommé dans une petite ville de Turquie. Il va se heurter aux notables de ce territoire isolé et rencontrer un journaliste de l’opposition avec qui une relation ambiguë va se nouer. Les images sont sublimes, l’intrigue puissante. Un grand film à suspens, magnifique.
Quelle déception de commencer une séance de cinéma avec le sentiment d’ assister aux prémisses d’un grand film puis deux heures plus tard de ressortir un peu perdu , ayant trouvé le temps long ..…Car ça commence très fort , avec deus scènes fortes et symboliques : le gouffre et la poursuite du sangier. C est parfaitement réalisé, angoissant à souhait. On croit ensuite assister à une dénonciation des abus d autorité au sein d’une communauté turque mafieuse, mais on se dirige ensuite vers une dénonciation de la masculinité toxique les scènes très (trop) dialoguées s’enchaînent, on ressent une sorte de ventre mou scenaristique qui affaiblit notre attention. le film part ensuite sur la relation homoerotique du héros avec un journaliste vénéneux et guère crédible , on passe tout près d’un remake de l’inconnu du lac Et l’on décroche définitivement, fatigué par les multiples feed-backs et la complexité inutile d’un scénario trop bavard. Dommage, car la réalisation est nerveuse et l’atmosphère toxique de cette communauté plutôt bien dépeinte. Mais qui trop embrasse mal étreint ..…
C'est un film effrayant et métaphorique qui traite de l'état de la Turquie aujourd'hui, où la corruption est partout et profondément installée à l'image des gouffres montrés.
Bon, au final suis plutôt déçu: si les intentions sont louables, la mise en scène stylée, avec qd même d'inutiles retours en arrière, le scénario est tout de même alambiquée et lourdingue. Et puis je me suis posé la question tout au long du film: y a t eu qqe chose entre le procureur et le journaliste ? C'est suggéré, voire appuyé, sans plus?
Burning Days est un thriller à couper le souffle! Mise en scène remarquable et musique envoutante. Brulot contre la corruption et le populisme. Un grand moment de cinéma!
Le cinéaste turque Emin Alper réalise un film dont les prémices sont saisissants. Mais la suite est trop laborieuse pour convaincre. On ne peut s’empêcher de comparer Burning Days au Caire Confidentiel (2017) de Tarik Saleh, qui savait mêler thriller et réalité politique contemporaine d’un pays rongé par la corruption. Sauf qu’ici l’intrigue manque de subtilité. Le scénario repose entièrement sur la compromission du protagoniste lors du « festin » partagé avec le fils du maire. L’excès de naïveté qui anime alors le jeune procureur est trop patent pour être crédible. Dès lors, le suspens bâti autour de ce qui s’est vraiment passé ce soir-là est cousu de fil blanc et les rebondissements sont très répétitifs.
La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/burning-days-promesses-non-tenues
Le film commence par un long travelling d’une chasse à courre d’un énorme sanglier au cœur de la cité. La scène nous happe par sa beauté et la brutalité extrême qui règne sur la ville. Elle annonce et fait échos à la dernière scène du film, spectrale et totalement hallucinante dans sa bestialité, qui imprime durablement notre mémoire après la fin du film. Entre les deux, un pamphlet métaphorique d’une Turquie au bord du gouffre, comme peuvent l’être les habitants au bord des dolines, inquiets et totalement impuissants. Le film a « chatouillé » les conservateurs du pays par les thèmes abordés ; corruption des élites, patriarcat, homophobie et populisme sur fond de clivage sociaux. Il a remporté un grand succès en Turquie, et tout à la fois l’ire du gouvernement. Le ministre de la Culture aurait réclamé le remboursement des aides financières allouées au film. Le réalisateur a tourné dans sa région natale, la province de Konya. La photographie du film rend un bel hommage aux paysages désertiques à couper le souffle. La chaleur étouffante est palpable à l’écran et accentue le malaise dans lequel le personnage principal s’enfonce durant plus de 2 heures. L’ambiance à l’image du titre est suffocante. Nous spectateurs sommes plongés en immersion aux côtés du jeune homme, dans sa quête de justice. Nous ressortons essorés après la scène finale, de ce « Burning Days » où la violence des hommes qui ne reculent devant rien, monte crescendo. Un film haletant et osé dans un pays qui va mal, véritable brûlot politique et social.