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    Nitram
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    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Décidément je n'arriverai jamais à adhérer pleinement au cinéma de Kurzel que je trouve trop psychologisant et qui réutilise toujours les mêmes tics du cinéma indépendant. Sa vision des white trash est assez stéréotypée et la dernière partie du film qui se voudrait glaçante n'a strictement aucune puissance, n'est pas Gus Van Sant qui veut. Néanmoins le film est habité par Caleb Landry Jones qui livre une impressionnante interprétation et confére à son personnage une grande profondeur. Les seconds rôles, Judy Davies en tête, sont eux aussi remarquables de justesse et le film leur doit beaucoup. Si l'ensemble est esthétiquement soigné et l'interprétation convaincante, il manque au film une certaine profondeur notamment dans son approche des relations entre les personnages. Pas un grand film mais une œuvre assez singulière.
    Micka Doouh
    Micka Doouh

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Quel film ! J'ai adoré
    Jeu d'acteur au top
    Mise en scène au top
    Le message véhiculé à travers ce film est clair, en espérant que les choses changent pour de bon...
    Cinévore24
    Cinévore24

    350 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Dans l'esprit d'un «Elephant», le réalisateur des «Crimes de Snowtown» et de «Assassin's Creed» revient sur la plus grande tuerie de masse perpétrée en Australie, et signe son film le plus abouti.

    À travers un drame psychologique à la tension grandissante, Kurzel dresse le portrait d'un cerveau malade, blessé et instable, et le décortique jusqu'à son point de non-retour.

    Mention spéciale à l'incarnation sans failles de Caleb Landry Jones, très justement récompensé par le Prix d'Interprétation Masculine au dernier Festival de Cannes.
    Cool_92
    Cool_92

    291 abonnés 493 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Une prestation MAGISTRALE de Caleb Landry Jones. Je comprends pourquoi il a eu un prix d'interprétation à Cannes. Le film est terrifiant dans ses petits détails. On suit la longue dépression d'un futur responsable d'une tuerie de masse. C'est un film coup de poing. J'ai été vérifié sur intenet tellement l'histoire est incroyable....et tout est fidèle. Petit bémol, le réal prétend faire un film anti-armes à feu, je vois un peu une tentative d'explication d'un crime de masse.
    selenie
    selenie

    6 412 abonnés 6 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Il semble que le réalisateur ait voulu être au plus près de la réalité des faits mais en se focalisant sur le cheminement de Martin Bryant/Nitram plutôt que sur les tueries elles-mêmes, puis en portant une réflexion sur la législation des armes. Dans un premier temps on peut se demander pourquoi le récit détourne ou change un peu le cours des événements comme par exemple le fait qu'en vrai Nitram vend la ferme et que sa mère a obtenu la tutelle peu de temps après l'héritage, ou pourquoi occulté le fait que ce jeune homme avait un QI très inférieur à la moyenne ?! Mais heureusement, les personnages sont parfaitement croqués, les liens unissant la famille sont assez complexes pour enrichir une histoire déjà déchirante, et surtout, quelle quator d'acteurs ! Quatre performances remarquables avec en point d'orgue peut-être le déjeuner de présentation. Pour ce qui concerne les armes on s'interroge vite sur la facilité d'achat mais le film survole tout de même le sujet qui est rattrapé facilement à la fin. Un bon moment à défaut de convaincre sur tous les plans.
    Site : Selenie
    Pa Tou
    Pa Tou

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Difficile de ne pas rester bouche bée devant la prestation exceptionnelle de l'acteur principal qui joue juste de bout en bout comme d'ailleurs les autres acteurs dont son père sa mère et Helen. Un film complexe au point de vue psychologie du personnage entre son appartenance à ce monde et ses relations familiales puis amicales entretenues avec son employeur solitaire. Une vraie claque émouvante, un tourbillon de sentiments.
    oooooooooo
    oooooooooo

    103 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Voici un film qui contrairement à tous les autres ou presque gagne a être vu en sachant une chose : qu'il s'agit de la retranscription de faits réels (un carton au générique de début m'aurait échappé ?). Car sans cette information fondamentale, on navigue dans des eaux incertaines là où elles devraient être simplement, sèchement, inconfortables. Cet élément en modifie je pense fondamentalement et pour le mieux toute la lecture continue du film dont sinon on tend à pointer qu'il glisse parfois vers l'exercice tant les situations semblent extrêmes.
    Incarnation troublante. Comme l'absence de jugement moral affiché.
    Christoblog
    Christoblog

    840 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Il existe des films puissants, pesants, désagréables et au final impressionnants : Nitram fait partie de ceux-ci.

    L'idéal est de voir le film de Kurzel sans en connaître la teneur, mais je suppose qu'il sera bien difficile d'y parvenir ici tant la presse présente le film comme le portrait du jeune homme qui a commis l'irréparable.

    Si on supporte donc la pesanteur inhérente au film, on ne peut qu'être bluffé par le jeu exceptionnellement sensible de l'acteur Caleb Landry Jones (justement récompensé par le prix d'interprétation à Cannes), la maîtrise de la mise en scène et l'habileté de l'écriture.

    On sort rincé du film, perplexe sur la nature des sentiments éprouvés, entre admiration pour la construction du film, respect pour les performances et la pudeur de la caméra (les scènes de fin) et dégoûté par l'impression de gâchis et d'impuissance qui suinte de cette histoire montrée dans toute sa sèche vérité.

    Du cinéma à l'os.
    Pascal
    Pascal

    166 abonnés 1 720 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2022
    Description clinique de la personnalité du tueur de masse qui fit en 1996, le plus grand nombre de victimes, sur l'île ( elle forme aussi un Etat) australienne de Tasmanie et dans le pays.

    Le point fort de "nitram" mot anacyclique tiré de Martin, surnom moqueur donné dès son enfance au futur criminel ( Nit signifie insecte et évoque la condition de paria, Ram signifie bélier, enfoncer avec force) , porte sur la description de son contexte familial, de sa pathologie comportementale, sur les rencontres marquantes qu'il fit et qui lui servirent de détonateur dans son passage à l'acte.

    Tres bien interprété ( à mon sens c'est l'actrice qui incarne la mère qui domine la distribution) c'est pourtant l'acteur principal, certes convainquant, qui obtint le prix d'interprétation masculine à Cannes en 2021.

    Je ferais néanmoins deux réserves. La première porte sur des longueurs concentrées dans sa première partie qui produisent parfois un manque de rythme (un peu) dommageable à l'ensemble du travail présenté à l'écran.

    Ensuite et c'est plus dommageable, le caractère de vérité présenté par le réalisateur dans son scénario est contestable.

    Il y a des éléments, pourtant importants dans le déroulement du drame et dans le portrait familial ( nitram avait par exemple une soeur) et personnel du criminel ( sa schizophrènie diagnostiquée qui est une maladie mentale d'une extrême gravité, sans parler de son âge
    : il était sensiblement plus jeune que l'acteur au moment des faits) qui ne sont pas donnés au spectateur ( sans parler de certains événements accomplis lors de la tuerie qui ajoutent le sordide au sordide)

    Par contre, je m'inscris en faux à propos de remarques faites par certains critiques professionnels qui prétendent que le criminel est présenté comme sympathique. Certes cet aspect est subjectif, mais à mes yeux du moins, il ne l'est jamais.

    Moins réussi que "Elephant" de Gus Van Sant et du film également intitulé " elephant" qui l' a inspiré, ce dernier signé par Alan Clarke, sur le même thème ( les conséquences de la vente libre d'armes) , c'est néanmoins un film très honorable que je recommande.

    Toutefois, il ne me semble pas qu'il s'adresse en premier lieu au grand public en ce qu'il privilégie tres largement l'aspect psychologique et la part de folie dans la personnalité de l'auteur, aux scènes du massacre proprement dit, opportunément éludees à l'écran.
    velocio
    velocio

    1 334 abonnés 3 171 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2022
    « D’après une histoire vraie qui a bouleversé l’Australie », nous annonce-t-on dès le début du film. Cette histoire vraie, c’est la tuerie de Port-Arthur, une fusillade qui s’est déroulée le 28 avril 1996 et qui fit 35 morts et 23 blessés. A l’origine de cette fusillade, un homme, Martin Bryant. Alors que, vivant à Los Angeles en 2018, Shaun Grant, le scénariste de "Nitram", déjà très choqué au moment des faits, s’est replongé dans les conséquences de cette tuerie dans son pays suite à deux fusillades de masse qui venaient de se dérouler aux Etats-Unis. A sa grande surprise, il s’est aperçu que, plus de 20 ans après la tuerie de Port-Arthur, la législation australienne concernant les armes à feu s’était relâchée depuis les décisions prises en 1996 suite à cet évènement, que de nombreuses préconisations datant de cette époque n’avaient jamais été appliquées et qu’il y avait en 2018 davantage d’armes à feu en Australie qu’en 1996 !
    Pour répondre à la question qu’il se posait depuis 25 ans, « Qui peut bien commettre une chose pareille ? » et pour tenter de faire comprendre à ses concitoyens, et tout particulièrement à ceux qui sont favorables à la liberté de posséder des armes à feu, le danger qu’il y avait à ne pas contrôler davantage la vente des armes, Shaun Grant a considéré que le moyen le plus efficace était de réaliser un film adoptant le point de vue de l’auteur du massacre, un film qui fasse passer du temps auprès d’un personnage dont on comprendrait très vite qu’il ne devrait pas avoir accès à de telles armes. Comme réalisateur du film, présenté en compétition au dernier Festival de Cannes, on retrouve un « spécialiste » des tueurs frappadingues, Justin Kurzel, dont le premier long-métrage, Les crimes de Snowtown, déjà scénarisé par Shaun Grant et sorti en 2011, s’était emparé de l’histoire de John Bunting, le plus célèbre des tueurs en série australien.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2022
    C’est une réalisation de Justin Kurzel qui c’était fait connaitre du grand public avec Assassin's Creed. Le scénario a été écrit par Shaun Grant en s’inspirant du drame de Port-Arthur. Nitram a été présenté en compétition au Festival de Cannes 2021, où Caleb Landry Jones a obtenu le Prix d'interprétation masculine.
    Il y a des drames qui touchent au plus profond des pays durant plusieurs générations. Celle de Port-Arthur en Australie est peu connue en France, surtout qu’il s’est déroulé il y a trente ans. C’est donc avec un regard nouveau qu’on va voir ce qui s’est déroulé dans les années 90 dans ce pays à l’autre bout du monde. Il est venu l’heure d’observer la vie de Martin Bryant dit Nitram. Un jeune homme perturbé que différents événements vont pousser vers le fond.
    Ce film va donc se pencher sur ce solitaire. Son manque d’empathie sociale l’empêche de se construire une vie. C’est passionnant de le voir évoluer dans un monde lui étant hostile. Son comportement n’a pas de limites, car il ne se rend pas compte des normes sociales. Nitram ne verra aucun inconvenant de donner des pétards à des enfants pour s’amuser un bon coup. Ce côté instable va mettre de l'inattendue. À chaque instant, on se doute que la poudre peut exploser. L’aspect est véritablement dramatique. Bien qu’on soit de son point de vue, il est difficile de se mettre dans sa tête, en revanche, on arrive à comprendre la vision de son entourage. Que ce soient ses parents désespérés par son comportement, ou celui d’Helen ayant beaucoup d’affection pour lui. L'évolution de ces différents rapports sociaux est donc intéressante.
    Les événements vont mener Nitram sur une pente glissante. La montée en puissance est des plus prenantes. Chacune de ses prises de tête va permettre de voir sa violence potentielle. Son attitude en devient glaçante par le peu d’humanité dont il fait preuve. Cela explique la fin qui laissera sans voix. Ce final magistral donne une tout autre envergure à ce drame. Une seconde lecture sera même profitable une fois que l’on connaît le tableau entier. On aura d’ailleurs l’information des répercussions de cet événement dramatique sur la vie quotidienne en Australie. Cela donne d’autant plus d’impact.
    Si le résultat est si puissant, c’est en grande partie dû à la performance mémorable de Caleb Landry Jones. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il a obtenu le Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2021. Ce rôle est digne des plus grands. Il est en effet des plus difficiles d’interpréter la folie pure, et il le fait parfaitement. L’Américain est tout de même bien entouré avec la talentueuse Essie Davis vue l’an dernier dans Milla, Judy Davis et l’incontournable Anthony LaPaglia connu grâce à la série FBI : portés disparus.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    179 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    par le réalisateur de mc beth et de assinsin s credd le film a obtenu plusieurs prix dans différent festivals donc
    Festival de Cannes 2021 : Prix d‘interprétation masculine pour Caleb Landry Jones et Festival international du film de Catalogne 2021 : meilleur réalisateur pour Justin Kurzel et meilleur acteur pour Caleb Landry Jones
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2022
    Quelle maladie mentale ronge Nitram (« Martin » lu à l’envers) pour qu’il soit rendu à ce point indésirable aux yeux de la société ? Adulte dans son corps mais resté enfant dans sa tête, Martin souffre assurément d’une déficience intellectuelle qui le rend incapable de gagner sa vie et le contraint à vivre immanquablement au crochet de ses parents. Une sorte de Tanguy tasmanien qui passe ses journées à manipuler dangereusement des feux d’artifice et dont la frustration de ne pas pouvoir devenir un Australien comme les autres, capable de surfer entre les vagues sous le regard admiratif des jolies filles du coin, va aller crescendo tout au long du film.
    L’une des forces de « Nitram » réside justement dans le rythme que lui imprègne son réalisateur. Lent au départ, le film accélère progressivement jusqu’au dénouement final. Les premières minutes permettent au spectateur de cerner le personnage de Martin, grand gamin hébergé dans le cocon familial qui cautionne toutes ses bêtises jusqu’au jour où il décide de s’en éloigner pour aller s’installer dans la grande demeure d’Helen à qui il est venu proposer ses services et dont il devient à la fois l’homme à tout-faire et le compagnon. Avec la disparation tragique de celle-ci le rythme accélère et le film devient biopic : la prospérité matérielle à laquelle Martin accède en tant qu’héritier naturel d’Helen va certes lui permettre d’exacerber ses envies de consommation mais va surtout l’attirer irrémédiablement vers les armes à feu. Dès lors que Martin commence à se constituer un véritable arsenal, il devient évident qu’il ne se contentera pas de tirer sur de simples boules à neige ou sur des cartons à pizza…
    La fluidité de la construction du film est par ailleurs agrémentée par le choix délibéré de Justin Kurzel de ne pas s’attarder sur ce qui pourrait apparaitre comme les faits marquants du récit. La décision de Martin de quitter le cocon familial, l’accident dont est victime Helen ou le suicide du père devenu dépressif sont traités comme des non-événements dont Justin Kurzel analyse surtout les conséquences sur le comportement et la psychologie du personnage de Martin. Le départ d’Helen accroit son isolement, la disparition de son père nourrit sa soif de vengeance et son désir de justice qui l’amènent à perpétrer le carnage final. Aucune image de violence n’est montrée lors des dernières scènes du film. La bande-son parle d’elle-même. En revanche, la séquence au cours de laquelle Martin acquiert des armes sans licence dans un magasin spécialisé s’étire en longueur comme un moyen d’ajouter un ressort supplémentaire à cet engrenage menant à la violence.
    L’alternance de plans serrés et de plans d’ensemble est un autre des atouts qu’utilise Justin Kurzel permettant au spectateur de mieux s’imprégner de la personnalité détraquée du personnage central.
    Le film doit également à la performance de son acteur principal, Caleb Landry Jones, acteur texan vu entre autres dans des seconds rôles chez les frères Coen et Jim Jarmusch et qui a su s’immiscer rapidement dans cet environnement culturel nouveau pour lui que constitue l’Australie des années 1990. Sa crinière blonde ondulée crève l’écran. Son personnage tout en retenue cache une personnalité énigmatique dont on craint l’explosion des frustrations à chaque instant du film. On ne reste pas non plus insensible à la prestation de Judy Davis en mère nonchalante incapable d’exprimer la moindre émotion et qui le résume très bien lors d’une simple réplique : « ce n’est pas parce que je ne pleure pas que je ne suis pas triste intérieurement ». Parmi les seconds rôles, on retiendra celui d’Essie Davis qui interprète une Helen vivant hors du temps dans sa vaste demeure à l’allure victorienne. Pour un peu, on croirait retrouver l’atmosphère de l’Angleterre du 19e siècle au travers de certaines scènes.
    Il y a in fine plusieurs manières de regarder « Nitram » : sous l’angle d’un drame familial, sous celui de la dépression et de la fragilité mentale ou sous celui du nécessaire contrôle des armes à feu. C’est ce dernier aspect que le réalisateur décide de mettre en exergue à travers un ultime message sur l’inefficacité des lois prises par l’Australie en la matière. Mais chacun tirera probablement une leçon différente de ce film qui nous arrive des Antipodes.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    385 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2022
    Ce film relate l’histoire réelle d’un jeune australien dépresssif qui se terminera par le massacre à Port Arthur en Australie, de 35 personnes en 1996. A la suite de ce fait divers tragique, l’Australie légiférera le port d’armes dans ce pays. Le film démontre bien la personnalité de ce jeune homme, superbement bien interprété, avec son coté imprévisible et hyperactif pour son entourage. C’est bien réalisé quoiqu’un peu trop long.

    Bernard CORIC
    traversay1
    traversay1

    3 688 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    Après Le gang Kelly, avec Nitram, Justin Kurzel revient au cinéma qui l'a fait connaître et apprécier avec Les crimes de Snowtown, avant de s'égarer quelque peu dans des productions internationales ambitieuses et boursouflées. Nitram raconte la vie d'un jeune homme aux allures de surfeur, dont la tête ne tourne pas vraiment rond, sans que l'on présume que cela puisse mener à une tragédie. Les Australiens ont moyennement apprécié que l'on mette ainsi avant la personnalité d'un individu à l'origine d'un événement traumatisant pour tout le pays, au milieu des années 90 (Wikipédia, pour plus d'informations). Qu'est-ce qui peut amener un homme dérangé, ce diable de Tasmanie, à commettre un acte barbare, telle est la question à laquelle le film ne prétend évidemment pas répondre mais qui explique au moins comment ce fut possible, à commencer par la législation très légère à l'époque sur l'achat d'armes à feu. Nitram est en tous cas plus que correctement réalisé et superbement interprété, notamment par Caleb Landry Jones, un acteur Texan qui s'est fondu de manière impressionnante dans son personnage (Prix d'interprétation mérité à Cannes) mais aussi par Essie Davis et Judy Davis, fascinante dans le rôle de la mère de l'anti-héros. Nitram vient s'ajouter à la longue liste des films australiens inquiétants,, qui va de Pique-nique à Hanging Rock à Animal Kingdom (par exemple), sans pouvoir prétendre rejoindre le haut du panier mais dans la bonne moyenne, tout de même.
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