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    Nitram
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    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Très bon plaidoyer contre les armes à feu. Le point de vue est intéressant et pertinent. Le film marche très bien mais ce n'est pas un moment très agréable. Les personnages ne sont pas attachants, ce n'est pas ce qui est recherché par le réalisateur mais il y a tout de même un petit manque selon moi à cet endroit. C'est un bon film mais ce n'est pas du génie pur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2022
    Martin (Caleb Landry Jones) est toqué. Une scolarité chaotique, vite interrompue, lui a valu un surnom en forme de palindrome : Nitram. À vingt ans passés, il vit encore chez ses parents qui semblent être les seuls capables de supporter ses sautes d’humeur. Contre toute attente, Nitram fera une étonnante rencontre qui lui permettra de quitter le cocon familial. Helen, une excentrique sexagénaire, riche à millions, l’accueille dans sa vaste demeure à l’abandon. Sa disparition brutale laissera Nitram orphelin.

    "Nitram" repose sur un malentendu. Même si sa bande-annonce n’en dit rien, son affiche annonce la couleur : une date, le 28 avril 1996, un événement, dont on imagine qu’il ne fut pas joyeux. Toutes les critiques dévoilent le pot aux roses : Martin Bryant, un homme de vingt-huit ans, mentalement attardé, a assassiné le 28 avril 1996 à Port-Arthur en Tasmanie, trente-cinq personnes de sang froid.

    Il y a deux façons de voir le film.
    La première aurait été de ne rien savoir de son dénouement. Aurait-on deviné son terme ? Aurait-on senti l’imminence de son issue fatale ? Comment aurait-on perçu la trajectoire de ce grand gamin un peu foutraque mais au fond si attachant ? Sa passion pour les armes à feu nous aurait-elle semblé une lubie anecdotique ou inquiétante ?
    Hélas, nous sommes condamnés à voir ce film de la seconde façon : en en connaissant l’issue. Tout devient plus lourd, plus inéluctable. On sait qu’Helen va mourir. On sait que Martin/Nitram va exploser comme son surnom le laissait hélas augurer.

    Certains de mes amis me disent qu’ils refusent de lire quoi que ce soit afin de découvrir un film libre de tout préjugé. Je ne suis en général pas d’accord avec eux : je lis tout ce que je trouve d’un film pour me préparer à sa rencontre, pour savoir ce à quoi je dois m’attendre, ce sur quoi je devrai réagir… Mais pour une fois, je leur donnerai raison : "Nitram" est un film qu’il faut aller découvrir vierge. Désolé de ne plus l’être après m’avoir lu 😉
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    183 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2022
    C'est en Tasmanie qu'a eu lieu la plus grande tuerie de masse de l'histoire de l'Australie. Nitram raconte l'histoire de ce jeune homme, brûlé lors de sa jeunesse et qui continua à jouer avec le feu et la patience de ses parents le reste de sa vie. Un marginal qui ne trouva jamais sa place et qui finit par se consumer dans un carnage. Si l'interprétation est bonne, le tempo du film, le classicisme de sa mise en scène font qu'il n'est pas le Elephant australien.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2022
    Un film fort et passionnant qui tente de restituer au plus près la génèse de la tuerie de Port-Arthur, même si il est bien difficile de se mettre dans la tête d'un tueur en série...
    Peu connue en France sans doute, ça se passe en Tasmanie et en1996. 35 morts, 25 blessés. Il n'y avait là, aucun arrière plan politique, ni secte ni mobile sociologique, comme on a pu le voir dans des affaires plus récentes : Martin Bryant était juste un débile léger, surnommé par moquerie Nitram par ses camarades de classe. Caleb Landry Jones qui l'interprète -grand corps mou et longue tignasse blonde (comme le Martin de la vie) est formidable.. Martin vit avec ses parents, famille modeste qui l'aime (et qu'il aime) Le père (Antony LaPaglia), un peu absent, obsédé de réunir la somme qui lui permettrait d'acheter la demeure en bord de mer dont il rêve et que Martin l'aidera à entretenir; la mère (Judy Davis), ferme, décidée à maintenir hors de l'eau la tête de cet imprévisible qui aime plus que tout lancer des pétards (surtout quand cela énerve les voisins) et qui peut avoir des crises de violence monstrueuses, contenues par le médicament qu'il prend tous les jours. Judy Davis, beau visage grave marqué par la vie, est aussi exceptionnelle, tant elle nous laisse deviner ce qui bouillonne derrière ce calme: sans doute a t-elle conscience de la dangerosité potentielle de Martin
    Un jour Martin rencontre Helen (Essie Davis), une quinquagénaire richissime qui l'invite à s'installer chez elle. Amitié étrange de deux solitaires, absolument dépourvue de sexe; Martin n'a jamais connu de filles, et Helen? elle est plus à l'aise avec ses innombrables chiens, semble t-il, avec lesquels elle écoute en boucle des comédies musicales. Lorsqu'elle meurt, elle lui laisse sa fortune -hélas pour les 35 victimes, car sans ce pactole, Martin n'aurait jamais pu acquérir les armes de guerre qu'il a utilisé pour le massacre.
    Sans doute la mort d'Helen a t-elle joué un rôle dans la descente aux enfers du jeune homme: la seule personne avec qui il avait des relations normales, celle qui ne le prenait pas pour un nitram. Au contraire des surfeurs -il aimerait tant savoir se servir de cette planche qu'il a pu acheter avec l'argent d'Helen, mais il ne fait que boire la tasse. Au contraire du couple qui a pu acheter la demeure que le père convoitait, et qu'il tuera en priorité. Tant de frustrations, tant de rancoeurs accumulées, est ce que cela suffit à expliquer qu'ensuite, il se soit rendu dans cette base de loisirs pour poursuivre et tuer tout ce qui passait à sa portée, familles, enfants? Que c'est il passé dans le cerveau malade de Martin? Justin Kurzel n'en sait rien et nous ne le saurons jamais. Mais ce film pudique -on ne verra rien des tueries- pose deux questions fondamentales
    Celle qui agite l'Amérique: la vente libre des armes. Comment le marchand d'armes n'a t-il pas pu voir que ce jeune hirsute, dépourvu de permis de port d'armes, était potentiellement dangereux. Ensuite l'Australie a durci ses lois, mais j'ai lu qu'il y a toujours autant d'armes qui se baladent.
    Et puis: la place du fou dans la ville, sur laquelle des philosophes renommés, et non des moindres, ont beaucoup glosé. Le fou, cet autre visage de nous-même, doit vivre parmi nous. Vraiment?
    Le film se termine sur la silhouette de la mère, seule devant sa maison, les yeux dans le vide, celle qui n'a rien pu empêcher.
    A voir, à apprécier les acteurs et à réfléchir
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    351 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2022
    Nitram est un film qui dérange au delà du fait divers qu’il relate avec une précision chirurgicale et hautement humaniste.
    La tuerie de Port-Arthur s’est déroule du 28 au 29 avril 1996 à Port Arthur, en Tasmanie. Il s'agit d'une fusillade à grande échelle dans laquelle 35 personnes sont tuées et 23 sont blessées.
    L’auteur Martin Bryant (d’où le nom du film NITRAM) est un enfant proie très jeune à de fortes frustrations dues en partie à un milieu familial souffrant. Une mère castratrice et un père à tendance dépressive. Retiré du milieu scolaire après avoir amené des feux d’artifices dans son école, l’enfant connaîtra une longue descente aux enfers sous camisole chimique et sans aucun suivi psychiatrique.
    Le film sans excuser son geste atroce nous propose une autre lecture des faits et démontre également les complicités dues à un système de vente d’armes peu regardant sur les profils des acheteurs (Martin parviendra à se procurer un nombre important d’armes sous camisole chimique et sans qu’une seule fois l’armurier s’inquiète des raisons).
    Le succès du film tient à ses acteurs, en premier lieu Caleb Landry Jones, tour à tour touchant et effrayant et qui soutient la comparaison avec le regretté Philip Seymour Hoffman. Quant à sa mère, elle est interprétée par Judy Davis l’inoubliable flic du thrillar Arborigène « Mystery Road ».
    Le choix de filmer hors champ l’exécution des victimes est une autre preuve de l’intelligence et la subtilité du réalisateur.
    Un très beau film assurément.
    Jipéhel
    Jipéhel

    64 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2022
    Funambulisme

    Justin Kurzel s’est inspiré du massacre de Port-Arthur perpétré par Martin Bryant du 28 au 29 avril 1996 en Tasmanie. Au cours de cette fusillade, 35 personnes ont été tuées et 23 ont été blessées. En Australie dans le milieu des années 90, Nitram vit chez ses parents, où le temps s’écoule entre solitude et frustration. Alors qu'il propose ses services comme jardinier, il rencontre Helen, une héritière marginale qui vit seule avec ses animaux. Ensemble, ils se construisent une vie à part. Quand Helen disparaît tragiquement, la colère et la solitude de Nitram ressurgissent. Commence alors une longue descente qui va le mener au pire. 110 minutes pour l’autopsie d’une descente aux enfers dominée par une question : Qui peut bien commettre une chose pareille ? Vingt-cinq ans plus tard, cette même question reste en tête pour tous ceux qui ont vécu cette époque.
    D’où le choix du scénariste d’adopter le point de vue du tueur. Il explique : Je voulais que le public, et en particulier ceux qui sont favorables au port d’armes, passe un moment avec un personnage qui ne devrait de toute évidence pas avoir accès a des armes à feu. Mais le danger était de faire preuve d’empathie avec un tueur de masse. Aussi le film est-il en permanence sur le fil ? Dans son premier long-métrage, Les Crimes de Snowtown, sorti en 2011, le réalisateur australien suivait déjà un tueur en série qui s’immisçait dans une famille dont les enfants étaient victimes d’inceste et de pédophilie. Dans les deux cas, la question est la même : pourquoi ces jeunes hommes cherchent-ils des réponses dans une violence si extrême ? J’ai cherché à sonder la noirceur pour y trouver une vérité et pour comprendre l’inouï, déclare-t-il. Il ne faut jamais oublier.
    On attendait la sortie de ce drame depuis des mois, non seulement pour son sujet mais surtout pour la prestation extraordinaire de Caleb Landry Jones en état de grâce et qui a reçu le Prix d’Interprétation à Cannes en 2021. Il est fort bien entouré par Essie Davis, Judy Davis et Anthony LaPaglia. On pense évidemment au Bowling for Columbine de Michael Moore, l’art du cinéma n’est pas vraiment au rendez-vous, mais qu’importe, l’importance du sujet et la prestation des comédiens et comédiennes emportent tout. Aucun sensationnalisme, mais de l’intelligence à revendre et de l’émotion qui submerge le spectateur. Dur et frontal mais essentiel.
    Ufuk K
    Ufuk K

    529 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2022
    "Nitram" présenté l'an dernier au festival de Cannes est un drame psychologique australien avec des idées intéressante. En effet cette histoire tirées de faits réels (la tuerie de Port-Arthur commise par Martin Bryant en avril 1996) vaut le détour surtout pour la performance éblouissante de Caleb Landry Jones dans la peau d'une personne psychopathe et écorché de la vie (prix d'interprétation l'an dernier au festival de Cannes) ,le réalisateur propose un puissant plaidoyer contre l'usage des armes à feux même si l'ensemble met du temps à décoller et inégal.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Nitram explore les voies assez balisées du film en mode Sundance racontant le parcours d'un tueur. Mais dans ce genre, c'est bien réussi. Mise en scène, décor, casting : tout est à l'avenant. Il semble que le cinéaste colle au plus près aux faits réels. Et ce faisant, il questionne assez bien l'origine du mal. Perturbé depuis son enfance, Nitram ne semble pas ressentir de réelle compassion pour son prochain et démontrerait parfois un certain sadisme. Cette nature première affronte une mère particulièrement sévère qui n'a probablement fait qu'accentuer l'insécurité affective de son fils. Le refuge spoiler: trouvé chez cette richissime illuminée qu'est Helen
    s'éventre brutalement spoiler: lors d'un drame décuplé par la culpabilité
    . Sur ce terrain fragile, se répand, sans qu'on sache trop pourquoi, le poison des armes à feu, dont Nitram finit par se prendre de passion. spoiler: La suite est à peine montrée, respectant en cela la pudeur nécessaire face à ce type de massacres.
    Les performances des quatre comédiens principaux, couplées aux ambiances si particulières (décors, lumière, son), suffisent à justifier de découvrir ce film, même s'il faut ensuite affronter le malaise qu'on ressent après deux heures passées dans la tête d'un détraqué devenu tueur de masse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Histoire singulière de l’amitié qui se développe entre un jeune homme perturbé et une héritière vivant dans une maison qui a perdu sa gloire d’antan, Nitram suit la descente aux enfers de son personnage éponyme, joué à la perfection par Caleb Landry Jones (prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes en 2021) pour s’achever dans la plus cruelle des violences. (lire la suite sur cultureauxtrousses.com)
    Garvey
    Garvey

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Un récit qui donne le vertige jusqu'au malaise. Les interprètes sont tous formidables. La mise en scène est très réussie, notamment par ses cadrages.
    Palpitant et glaçant
    Seb Rillette
    Seb Rillette

    8 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2022
    La descente aux enfers d un jeune paumé, psychopathe, qui va tuer 35 personnes en Australie. De fabuleux acteurs pour un scénario sans concession, âpre. La musique, les sons ( aboiements, bourdonnements)sont omniprésents et renforce le sentiment d oppression. On sort de ce film lessivé tant la tension est palpable du début à la fin. Une réussite dans le genre dramatique.
    Regine C.C
    Regine C.C

    40 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2022
    Biopic d'un tueur de masse australien. Portrait d'un ange exterminateur qui était né avec un pétard à la main. Enfant, il passe dans une émission sur les enfants brûlés à la suite d'un accident de pétard et annonce qu'il n'a pas l'intention d'en rester là. Je ne suis pas psychologue mais probablement qu'à ce stade, une action préventive aurait sans doute été possible. Puis on le retrouve jeune adulte, marginal, négligé, toujours des pétards à la main, face à des parents vieillissants complètement dépassés. Si la mère a décidé de se désintéresser du problème, le père lui témoigne encore une certaine empathie. De même qu'une ancienne actrice à qui il a offert ses services et qui lui redonne une certaine humanité par l'affection qu'elle lui témoigne. On comprend que l'issue finale ne sera pas tant dans sa vie constituée d'échecs successifs et de désirs inassouvis mais dans la mort accidentelle de son amie mais surtout celle de son père qui s'est suicidé et dont il rend responsable la société.
    Le prix d'interprétation masculine reçu par l'acteur semble amplement mérité.
    Daniele
    Daniele

    16 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2022
    Décevant. Très bons interprètes, drame tiré d'un fait divers terrible mais le film ne tient que par le risque permanent que représente la personnalité schizoïde du personnage.
    Peut-être aussi sur une série un peu facile
    d'hypothèses sur les facteurs déclenchant les crises.
    (Que personne ne soit attachant n'est pas le problème, "Bruno Reidal" l'a montré en constituant un grand film).
    Joce2012
    Joce2012

    213 abonnés 596 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Ce film est captivant, dès le début on est aspiré par l'évolution mentale de cet homme qui est malade, très très bonne interprétation, on est avec lui dans son monde ça ne peut que mal finir ....
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    784 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Pas facile de proposer un long-métrage sur une tuerie de masse comme celle qui a eu lieu en 1996 à Port Arthur en Tasmanie (Australie).
    L'idée est ici de suivre l'auteur de ce massacre (Martin "Nitram" Bryant) dans les quelques mois qui ont précédé son geste fou, et de tenter de "comprendre" quel cheminement personnel avait bien pu l'amener à cette horreur.
    Dès le début du film, on réalise que ce garçon est malsain et totalement toxique dans ses rapports avec les autres, il a d'ailleurs un traitement médicamenteux à vie permettant de le stabiliser.
    Ce drame est donc ultra pesant, l'acteur Caleb Landry Jones est impressionnant de froideur et de nocivité dans le rôle de ce personnage complexe et tourmenté de l'intérieur.
    La réalisation est également à la hauteur de cette tragédie, avec un style sec, tranchant, épuré, et pudique quant à la boucherie finale.
    Fétide et assez dérangeant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
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