Mon compte
    Nitram
    Note moyenne
    3,5
    553 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nitram ?

    60 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    27 critiques
    3
    24 critiques
    2
    5 critiques
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    mat niro
    mat niro

    366 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2022
    Ce grand gaillard aux longs cheveux blonds mène la vie dure à ses parents. Nitram a des tendances schizoïdes et malgré la prise de son traitement, il est sujet à des accès de colère. Quand il rencontre une femme d'un certain âge qui lui témoigne de l'affection, il croit enfin à une vie meilleure. Le personnage de Nitram est formidablement interprété par Caleb Landry Jones comme peut en témoigner sa crise d'angoisse sur son lit d'hôpital. On sent chez le cinéaste la volonté de montrer un jeune homme inadapté aux codes des relations sociales et toujours sur un fil. Même si le final est attendu, la dénonciation de l'acquisition des armes à feu en Australie dans les années 90 est bien présente. Un portrait saisissant de ce jeune homme.
    Min S
    Min S

    59 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2022
    Un super film a l'ambiance australien, très réaliste et crédible, très bien joué, un film peu joyeux mais c'est du bon cinéma.
    Ça tourne
    Ça tourne

    29 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2022
    "Nitram" aurait pu être un très bon film mais rate le coche sous couvert d'un réquisitoire contre les armes en Australie. Le long métrage narre l'histoire d'un jeune homme assez marginal, détaché en quelque sorte de ses parents qui n'ont aucune prise sur lui. Il rencontre alors Helen, une femme riche et un peu étrange vivant avec ses chiens. Lorsque celle-ci vient à mourir, c'est le début de la catastrophe. Nitram ne parvient plus à conserver ce cocon qu'ils avaient pu créer avec son amie et finit par tirer sur la foule d'un restaurant. Justin Kurzel parvient à dresser un portrait tant profond que saisissant du protagoniste et à esquisser d'autres personnages tant touchants que convainquants. Le jeu d'acteurs y est remarquable, notamment celui de Caleb Landry Jones. Le format d'image rectangulaire accentue la proximité des plans et des relations qui demeurent tantôt conflictuelles et tantôt apaisées. Ce même format permet de renforcer le rapport à soi-même qui dégénère chez Nitram, dans la dernière partie du film. De plus, les plans captés pour le long métrage sont souvent très bien choisis. On pourra par exemple se référer à la dernière scène du film, lourde de sens. Toutefois, l'aboutissement de l'intrigue et le désir moralisateur de Justin Kurzel vient gâcher tout le travail de qualité opéré dans son film. Bien que louable dans son éthique, sa visée moralisatrice brise toute authenticité et gratuité esthétique chez Nitram et les autres personnages. Le long métrage ne devient alors plus que le portrait d'un tueur en devenir et perd dès lors une grosse partie de son originalité et de son intérêt.
    ffred
    ffred

    1 746 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2022
    Après avoir parfaitement débuté sa carrière avec la claque Les crimes de Snowtown, Justin Kurzel était un peu rentré dans le rang en s’oubliant à Hollywood (Macbeth, Assassin’s Creed, biens sans plus) mais était revenu en forme (et chez lui en Australie) avec Le gang Kelly en 2020. Il nous donne de nouveau, avec ce nouvel opus, un bon coup de poing dans l’estomac. Nitram relate la plus grosse tuerie de masse de l’histoire de l’Australie où un jeune homme psychologiquement dérangé tua 35 personnes et en blessa 23 autres. On ressent d’ailleurs un peu la même oppression que devant Les crimes de Snowtown. Une ambiance moite, lourde, angoissante, qui monte crescendo jusqu'à l'horreur finale. La mise en scène et le scénario, au millimètre, évitent toutes lourdeurs, voyeurisme ou sensationnalisme. La direction d’acteur est la cerise sur le gâteau. Caleb Laundy Jones a bien mérité son prix d’interprétation à Cannes l’an passé, il est absolument habité par le rôle, une prestation juste hors norme. Il faut dire qu’il est bien entouré par la toujours impeccable Judy Davis, encore une fois ici bluffante dans le rôle de la mère, et l'étonnante Essie Davis (femme du réalisateur à la ville). Au final un film dur, noir, glaçant, éprouvant dont on ressort chancelant. Un des chocs de l’année.
    FaRem
    FaRem

    8 887 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2022
    Après "Snowtown" et "True History of the Kelly Gang", Justin Kurzel et Shaun Grant collaborent une nouvelle fois pour raconter une histoire vraie qui a marqué l’Australie à un moment donné de son histoire. Comme dans le film sur James Vlassakis, le réalisateur et le scénariste s'intéressent à la personnalité d'un tueur. Ici, il est question de Martin Bryant, auteur du massacre de Port Arthur en 1996. On nous présente un jeune homme inadapté socialement ayant des problèmes pour développer des relations. Il s'entend mal avec sa mère qui tente de lui mettre des limites tandis que son père la joue plus cool, ce qui ne fonctionne pas forcément mieux même s'il est plus proche de son fils que sa femme. Sujet aux moqueries, ce jeune homme solitaire et visiblement déséquilibré ne fait rien comme les autres. Si l'on ne peut juger une personne sur son comportement, certaines choses auraient dû alerter son entourage. Le réalisateur raconte cette histoire de façon plutôt détachée comme dans un documentaire. Un regard sobre et pudique sur les semaines précédant une tragédie pour un portrait aussi fascinant que glaçant d'un meurtrier. Justin Kurzel ne profite pas de ce fait divers pour faire du sensationnalisme, il n'y a qu'à voir comment il traite le passage à l'acte. Il préfère égratigner l'industrie des armes en Australie en évoquant le fait que le nombre d'armes a explosé depuis le drame. Une façon de dire que comme partout ailleurs rien ne change malgré la colère et l'indignation qui suivent une tragédie. Bref, un très bon film avec un grand Caleb Landry Jones.
    Adèle C.
    Adèle C.

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2022
    Un film dur mais fort, porté par un casting exceptionnel et une cinématographie de talent. Le deuxième visionnage a eu encore plus d'impact.
    garnierix
    garnierix

    239 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2022
    Le film donne l’impression de vouloir cerner un personnage. On garde cette impression presque jusqu’à la fin. Puis ça change de registre en voulant en faire un réquisitoire contre les armes à feu (notamment par les commentaires sans fin dans le générique de fin, comme si c’était l’essentiel). Ce changement de cap s’avère désagréable, car on était presque convaincu d’avoir tout compris du personnage —c’est-à-dire d’être effrayé par un être qui n’est pas fini, dont les réactions font vraiment peur (même quand elles semblent venir de bons sentiments), et dont il est fou d’en attendre quelque chose. Il aurait fallu que l’auteur s’écarte de la réalité connue pour rechercher une réalité inconnue et vraisemblable —ç’aurait été suffisant —afin de partager un message fort sur les raisons possibles de la situation. Là, on sort de ce film archi-déprimé, sans la moindre émotion, et un peu agacé. L'auteur ne se mouille pas. Ce n’est pas le cinéma qu’on préfère. On retrouve néanmoins avec plaisir (mais pas tant que ça) l’acteur principal Anthony LaPaglia de la série « FBI : Portés disparus » —pas tant que ça, parce que son rôle est aux antipodes de celui qu’on l'aimait voir jouer. On retrouve évidemment l’acteur palmé à Cannes pour ce rôle, Caleb Lancry Jones (vu dans Get Out), dont il faut bien rappeler le nom —il faut reconnaître que le film a fait du bon travail pour rendre ce personnage détestable, sale, gras, pitoyable —à moins que ce ne soit vraiment le talent de cet acteur. C’est effectivement une réussite de ne pas avoir omis un seul détail pour le rendre ainsi (que ce soit physique, intellectuel, moral, sentimental, sexuel). C’est un film d’horreur. A.G.
    Brol le chat
    Brol le chat

    10 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Entre une mère castratrice et un père effacé, Nitram n'a pas vraiment pu se construire. Tout l'art de Justin Kurzel et de son scénariste Shaun Grant tient au fait qu'ils ont réussi, en se basant sur une histoire vraie, à dresser un portrait psychologique d'un jeune homme qui petit à petit s'enfonce dans la folie. Ils sont aidés en cela par l'interprétation exceptionnelle de Caleb Landry Jones, qui sait alterner douceur et colère, faisant monter plan après plan la tension qui sourd de son personnage. La mise en scène est au diapason, malgré quelques longueurs.
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Hésitations, avant d'aller voir ce film.  appréhensions ... pas envie d'assister à un massacre, tuerie de masse...
    Erreur de ma part,  si la violence est omniprésente elle n'est que suggérée , psychologique. La réalisation respecte une forme de pudeur dans la vision du drame.
    C'est un climat de tension, de souffrance, un suspence mental.
    L'acteur n'est  que sensibilité exacerbée , révoltes enfouies et folie morbide. Le personnage semble voir trouvé son double dans la peau de Caleb Landry Jones.
    Qui aurait pu  protéger Nitram ?
    Qui aurait pu protéger les victimes?
    Qui  sont les fautifs ?
    Une réponse unique ne sera jamais suffisante.
    La société
    Certes la vente  d'armes en quasi libre service est  souvent mise en accusation, bien entendu.  N'oublions pas aussi  le manque de soins psychologiques voir  psychiatriques précoces et adaptés.
    L'entourage, la famille... Des parents fragiles dans le dénie.
    Maltraitance collective et  privée.
    Sans opportunisme, ce n'est pourtant  pas sans rappeler la fusillade meurtrière récente à Uvalde aux Etats Unis ... Salvador Ramos doit il devenir un anti héros de film comme Nitram pour que la loi sur les armes change?
    sebou36
    sebou36

    73 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Contrairement à une certaine presse, je ne pense pas que le film soit complaisant. On suit le quotidien d'une famille de laissés-pour-compte et on voit les ravages engendrés par la défaillance de l'état : aucune prévention face à la détresse humaine, lobby des armes tout-puissants et peu regardants. Bref, c'est l'Amérique à la dérive, le capitalisme dégueulasse qui génère la misère et la violence. Edifiant.
    Ceiner M
    Ceiner M

    37 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2022
    Ce film vaut surtout pour ses acteurs et sa lumière mais cela s'étire un peu trop . Mais il arrive parfaitement à nous faire comprendre à quel point Nitram n'est pas dans le même niveau d'humanité que la norme : il ne gère pas sa frustration, il a une forme d'empathie très particulière et son besoin de passer à la télévision pour être connu est pathologique. On comprend aussi qu'il est dans une forme d'autisme qui pourrait faire penser qu'il est un peu demeuré, mais il s'en rend compte ce qui le fait souffrir et le renforce sa frustration etc,etc...Mais sa violence soudaine et brute terrifie . Malgré tout, c'est filmé dans une forme de douceur, de luminosité surtout pendant le passage chez Helen. On ne voit pas la violence ultime. On se dit que comme tous les psychopathes meurtriers, il n'aurait pas dû hésiter entre le suicide et le massacre. Nitram aurait dû être diagnostiqué et soigné jeune et ne pas avoir les moyens d'acheter des armes ni la malchance de tomber sur de peu scrupuleux vendeurs d'armes.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    37 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Impossible de voir ce film en entier. J'ai éprouvé un malaise profond à voir la tête du jeune fils et j'avoue de pas avoir supporté sa violence envers son père en m'épargnant la descente aux enfers que je pressentais. En cela le film fait très fort tant l'esprit dérangé du personnage affleure derrière tous ses gestes. Pas eu envie de voir ça.
    grey_egg
    grey_egg

    18 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Ultra prévisible, un mec désaxé enchaîne les comportements violents. Comme quoi s'inspirer d'un fait divers réel ne suffit pas...
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2022
    De ce que j'ai pu lire le réalisateur à une fascination pour les tueurs de masse, ici pendant tout le film il nous montre un homme avec l'intelligence d'un gamin de 8 ans et il le montre comme un être faible, isolé et mal aimé, puis il tue des gens sans que l'on est d'explication sur ses motivations, la souffrance engendre la souffrance ?
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    233 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Nitram est le surnom donné à un jeune australien différent. Avec ses long cheveux blonds et sa gaucherie, il parait tendre et délicat. Mais pourtant, ce jeune homme cache folie et colère derrière un visage d’ange. Après une rencontre surprenante, il va s’apaiser. Mais ce ne sera que provisoire. Il va ensuite vivre la descente aux enfers… Joli récit, qui montre la dangerosité des armes à feu. La photographie et la réalisation de ce film sont sublimes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top