Mon compte
    Nitram
    Note moyenne
    3,5
    553 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nitram ?

    60 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    27 critiques
    3
    24 critiques
    2
    5 critiques
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    novemberromeo
    novemberromeo

    46 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Qu'est-ce qui est le plus dangereux : l'arme... ou celui qu'il la tient, même si on peut légitimement s'interroger sur le fait d'acheter cela comme une simple marchandise ? Ce film dépeint de manière remarquable l'ensemble des personnages, à commencer par le jeune Martin, son amie Helen, son père sans autorité et sa mère autoritaire et lucide.
    Lhistoire s'attache à vouloir démontrer la mécanique qui a amené ce jeune homme à commettre un tel massacre à Port-Arthur, que rien ne saura jamais excuser. Au-delà du portrait de celui qui a subi des vexations de la part de la société, on découvre surtout celui d'un benêt, reconnu handicapé mental depuis son enfance, à la fois violent et candide ; manipulateur et naïf, qui a évacué sa frustration et voulu qu'on se souvienne de lui par l'irréparable. Les plans séquences et le montage sont excellents, mais on pourra regretter une photographie un peu terne. Une oeuvre qui peut faire date.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 533 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2022
    Martin (Caleb Landry Jones) est toqué. Une scolarité chaotique, vite interrompue, lui a valu un surnom en forme de palindrome : Nitram. À vingt ans passés, il vit encore chez ses parents qui semblent être les seuls capables de supporter ses sautes d’humeur. Contre toute attente, Nitram fera une étonnante rencontre qui lui permettra de quitter le cocon familial. Helen, une excentrique sexagénaire, riche à millions, l’accueille dans sa vaste demeure à l’abandon. Sa disparition brutale laissera Nitram orphelin.

    "Nitram" repose sur un malentendu. Même si sa bande-annonce n’en dit rien, son affiche annonce la couleur : une date, le 28 avril 1996, un événement, dont on imagine qu’il ne fut pas joyeux. Toutes les critiques dévoilent le pot aux roses : Martin Bryant, un homme de vingt-huit ans, mentalement attardé, a assassiné le 28 avril 1996 à Port-Arthur en Tasmanie, trente-cinq personnes de sang froid.

    Il y a deux façons de voir le film.
    La première aurait été de ne rien savoir de son dénouement. Aurait-on deviné son terme ? Aurait-on senti l’imminence de son issue fatale ? Comment aurait-on perçu la trajectoire de ce grand gamin un peu foutraque mais au fond si attachant ? Sa passion pour les armes à feu nous aurait-elle semblé une lubie anecdotique ou inquiétante ?
    Hélas, nous sommes condamnés à voir ce film de la seconde façon : en en connaissant l’issue. Tout devient plus lourd, plus inéluctable. On sait qu’Helen va mourir. On sait que Martin/Nitram va exploser comme son surnom le laissait hélas augurer.

    Certains de mes amis me disent qu’ils refusent de lire quoi que ce soit afin de découvrir un film libre de tout préjugé. Je ne suis en général pas d’accord avec eux : je lis tout ce que je trouve d’un film pour me préparer à sa rencontre, pour savoir ce à quoi je dois m’attendre, ce sur quoi je devrai réagir… Mais pour une fois, je leur donnerai raison : "Nitram" est un film qu’il faut aller découvrir vierge. Désolé de ne plus l’être après m’avoir lu 😉
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 405 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    Un long métrage perturbant qui rappelle le "Elephant" de Gus van Sant, porté par un comédien transporté par son personnage et qui n'a pas volé son prix d'interprétation à Cannes.
    mat niro
    mat niro

    365 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2022
    Ce grand gaillard aux longs cheveux blonds mène la vie dure à ses parents. Nitram a des tendances schizoïdes et malgré la prise de son traitement, il est sujet à des accès de colère. Quand il rencontre une femme d'un certain âge qui lui témoigne de l'affection, il croit enfin à une vie meilleure. Le personnage de Nitram est formidablement interprété par Caleb Landry Jones comme peut en témoigner sa crise d'angoisse sur son lit d'hôpital. On sent chez le cinéaste la volonté de montrer un jeune homme inadapté aux codes des relations sociales et toujours sur un fil. Même si le final est attendu, la dénonciation de l'acquisition des armes à feu en Australie dans les années 90 est bien présente. Un portrait saisissant de ce jeune homme.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 441 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2024
    Une histoire vraie qui prend le temps d'exposer les multiples facettes de son personnage principal jusqu' au point de non retour.
    Joce2012
    Joce2012

    213 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2022
    Ce film est captivant, dès le début on est aspiré par l'évolution mentale de cet homme qui est malade, très très bonne interprétation, on est avec lui dans son monde ça ne peut que mal finir ....
    Min S
    Min S

    59 abonnés 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2022
    Un super film a l'ambiance australien, très réaliste et crédible, très bien joué, un film peu joyeux mais c'est du bon cinéma.
    Stéphane R
    Stéphane R

    25 abonnés 363 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    Immersion terrible dans ce terreau de perdition, de chute emportant les autres.
    L'expérience est très réussie, à défaut d'être confortable
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    37 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Impossible de voir ce film en entier. J'ai éprouvé un malaise profond à voir la tête du jeune fils et j'avoue de pas avoir supporté sa violence envers son père en m'épargnant la descente aux enfers que je pressentais. En cela le film fait très fort tant l'esprit dérangé du personnage affleure derrière tous ses gestes. Pas eu envie de voir ça.
    Ça tourne
    Ça tourne

    29 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2022
    "Nitram" aurait pu être un très bon film mais rate le coche sous couvert d'un réquisitoire contre les armes en Australie. Le long métrage narre l'histoire d'un jeune homme assez marginal, détaché en quelque sorte de ses parents qui n'ont aucune prise sur lui. Il rencontre alors Helen, une femme riche et un peu étrange vivant avec ses chiens. Lorsque celle-ci vient à mourir, c'est le début de la catastrophe. Nitram ne parvient plus à conserver ce cocon qu'ils avaient pu créer avec son amie et finit par tirer sur la foule d'un restaurant. Justin Kurzel parvient à dresser un portrait tant profond que saisissant du protagoniste et à esquisser d'autres personnages tant touchants que convainquants. Le jeu d'acteurs y est remarquable, notamment celui de Caleb Landry Jones. Le format d'image rectangulaire accentue la proximité des plans et des relations qui demeurent tantôt conflictuelles et tantôt apaisées. Ce même format permet de renforcer le rapport à soi-même qui dégénère chez Nitram, dans la dernière partie du film. De plus, les plans captés pour le long métrage sont souvent très bien choisis. On pourra par exemple se référer à la dernière scène du film, lourde de sens. Toutefois, l'aboutissement de l'intrigue et le désir moralisateur de Justin Kurzel vient gâcher tout le travail de qualité opéré dans son film. Bien que louable dans son éthique, sa visée moralisatrice brise toute authenticité et gratuité esthétique chez Nitram et les autres personnages. Le long métrage ne devient alors plus que le portrait d'un tueur en devenir et perd dès lors une grosse partie de son originalité et de son intérêt.
    Daniele
    Daniele

    16 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2022
    Décevant. Très bons interprètes, drame tiré d'un fait divers terrible mais le film ne tient que par le risque permanent que représente la personnalité schizoïde du personnage.
    Peut-être aussi sur une série un peu facile
    d'hypothèses sur les facteurs déclenchant les crises.
    (Que personne ne soit attachant n'est pas le problème, "Bruno Reidal" l'a montré en constituant un grand film).
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    183 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2022
    C'est en Tasmanie qu'a eu lieu la plus grande tuerie de masse de l'histoire de l'Australie. Nitram raconte l'histoire de ce jeune homme, brûlé lors de sa jeunesse et qui continua à jouer avec le feu et la patience de ses parents le reste de sa vie. Un marginal qui ne trouva jamais sa place et qui finit par se consumer dans un carnage. Si l'interprétation est bonne, le tempo du film, le classicisme de sa mise en scène font qu'il n'est pas le Elephant australien.
    Cool_92
    Cool_92

    290 abonnés 493 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Une prestation MAGISTRALE de Caleb Landry Jones. Je comprends pourquoi il a eu un prix d'interprétation à Cannes. Le film est terrifiant dans ses petits détails. On suit la longue dépression d'un futur responsable d'une tuerie de masse. C'est un film coup de poing. J'ai été vérifié sur intenet tellement l'histoire est incroyable....et tout est fidèle. Petit bémol, le réal prétend faire un film anti-armes à feu, je vois un peu une tentative d'explication d'un crime de masse.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2022
    Un film fort et passionnant qui tente de restituer au plus près la génèse de la tuerie de Port-Arthur, même si il est bien difficile de se mettre dans la tête d'un tueur en série...
    Peu connue en France sans doute, ça se passe en Tasmanie et en1996. 35 morts, 25 blessés. Il n'y avait là, aucun arrière plan politique, ni secte ni mobile sociologique, comme on a pu le voir dans des affaires plus récentes : Martin Bryant était juste un débile léger, surnommé par moquerie Nitram par ses camarades de classe. Caleb Landry Jones qui l'interprète -grand corps mou et longue tignasse blonde (comme le Martin de la vie) est formidable.. Martin vit avec ses parents, famille modeste qui l'aime (et qu'il aime) Le père (Antony LaPaglia), un peu absent, obsédé de réunir la somme qui lui permettrait d'acheter la demeure en bord de mer dont il rêve et que Martin l'aidera à entretenir; la mère (Judy Davis), ferme, décidée à maintenir hors de l'eau la tête de cet imprévisible qui aime plus que tout lancer des pétards (surtout quand cela énerve les voisins) et qui peut avoir des crises de violence monstrueuses, contenues par le médicament qu'il prend tous les jours. Judy Davis, beau visage grave marqué par la vie, est aussi exceptionnelle, tant elle nous laisse deviner ce qui bouillonne derrière ce calme: sans doute a t-elle conscience de la dangerosité potentielle de Martin
    Un jour Martin rencontre Helen (Essie Davis), une quinquagénaire richissime qui l'invite à s'installer chez elle. Amitié étrange de deux solitaires, absolument dépourvue de sexe; Martin n'a jamais connu de filles, et Helen? elle est plus à l'aise avec ses innombrables chiens, semble t-il, avec lesquels elle écoute en boucle des comédies musicales. Lorsqu'elle meurt, elle lui laisse sa fortune -hélas pour les 35 victimes, car sans ce pactole, Martin n'aurait jamais pu acquérir les armes de guerre qu'il a utilisé pour le massacre.
    Sans doute la mort d'Helen a t-elle joué un rôle dans la descente aux enfers du jeune homme: la seule personne avec qui il avait des relations normales, celle qui ne le prenait pas pour un nitram. Au contraire des surfeurs -il aimerait tant savoir se servir de cette planche qu'il a pu acheter avec l'argent d'Helen, mais il ne fait que boire la tasse. Au contraire du couple qui a pu acheter la demeure que le père convoitait, et qu'il tuera en priorité. Tant de frustrations, tant de rancoeurs accumulées, est ce que cela suffit à expliquer qu'ensuite, il se soit rendu dans cette base de loisirs pour poursuivre et tuer tout ce qui passait à sa portée, familles, enfants? Que c'est il passé dans le cerveau malade de Martin? Justin Kurzel n'en sait rien et nous ne le saurons jamais. Mais ce film pudique -on ne verra rien des tueries- pose deux questions fondamentales
    Celle qui agite l'Amérique: la vente libre des armes. Comment le marchand d'armes n'a t-il pas pu voir que ce jeune hirsute, dépourvu de permis de port d'armes, était potentiellement dangereux. Ensuite l'Australie a durci ses lois, mais j'ai lu qu'il y a toujours autant d'armes qui se baladent.
    Et puis: la place du fou dans la ville, sur laquelle des philosophes renommés, et non des moindres, ont beaucoup glosé. Le fou, cet autre visage de nous-même, doit vivre parmi nous. Vraiment?
    Le film se termine sur la silhouette de la mère, seule devant sa maison, les yeux dans le vide, celle qui n'a rien pu empêcher.
    A voir, à apprécier les acteurs et à réfléchir
    Mélany T
    Mélany T

    32 abonnés 571 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    La mise en scène est soignée et intelligente et de nombreuses séquences passionnantes et réfléchies. Dommage que le récit stagne par instants.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top