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    Nitram
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    3,5
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    oooooooooo
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    103 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2022
    Voici un film qui contrairement à tous les autres ou presque gagne a être vu en sachant une chose : qu'il s'agit de la retranscription de faits réels (un carton au générique de début m'aurait échappé ?). Car sans cette information fondamentale, on navigue dans des eaux incertaines là où elles devraient être simplement, sèchement, inconfortables. Cet élément en modifie je pense fondamentalement et pour le mieux toute la lecture continue du film dont sinon on tend à pointer qu'il glisse parfois vers l'exercice tant les situations semblent extrêmes.
    Incarnation troublante. Comme l'absence de jugement moral affiché.
    Ufuk K
    Ufuk K

    529 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2022
    "Nitram" présenté l'an dernier au festival de Cannes est un drame psychologique australien avec des idées intéressante. En effet cette histoire tirées de faits réels (la tuerie de Port-Arthur commise par Martin Bryant en avril 1996) vaut le détour surtout pour la performance éblouissante de Caleb Landry Jones dans la peau d'une personne psychopathe et écorché de la vie (prix d'interprétation l'an dernier au festival de Cannes) ,le réalisateur propose un puissant plaidoyer contre l'usage des armes à feux même si l'ensemble met du temps à décoller et inégal.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Nitram explore les voies assez balisées du film en mode Sundance racontant le parcours d'un tueur. Mais dans ce genre, c'est bien réussi. Mise en scène, décor, casting : tout est à l'avenant. Il semble que le cinéaste colle au plus près aux faits réels. Et ce faisant, il questionne assez bien l'origine du mal. Perturbé depuis son enfance, Nitram ne semble pas ressentir de réelle compassion pour son prochain et démontrerait parfois un certain sadisme. Cette nature première affronte une mère particulièrement sévère qui n'a probablement fait qu'accentuer l'insécurité affective de son fils. Le refuge spoiler: trouvé chez cette richissime illuminée qu'est Helen
    s'éventre brutalement spoiler: lors d'un drame décuplé par la culpabilité
    . Sur ce terrain fragile, se répand, sans qu'on sache trop pourquoi, le poison des armes à feu, dont Nitram finit par se prendre de passion. spoiler: La suite est à peine montrée, respectant en cela la pudeur nécessaire face à ce type de massacres.
    Les performances des quatre comédiens principaux, couplées aux ambiances si particulières (décors, lumière, son), suffisent à justifier de découvrir ce film, même s'il faut ensuite affronter le malaise qu'on ressent après deux heures passées dans la tête d'un détraqué devenu tueur de masse.
    GéDéon
    GéDéon

    92 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2023
    En 2021, le réalisateur australien Justin Kurzel propose le portrait psychologique du meurtrier de la tuerie de Port-Arthur en Tasmanie, ayant fait 35 victimes au milieu des années 1990. Là où « Elephant » de Gus Van Sant restait sur une approche très factuelle d’une fusillade similaire (celle de Columbine aux Etats-Unis), ici le film s’intéresse surtout aux fragilités mentales de son personnage principal. C’est à la fois déconcertant et terrifiant de voir le cheminement vertigineux de ce jeune homme à fleur de peau. Il faut reconnaître que l’acteur américain Caleb Landry Jones porte ce rôle difficile avec un talent impressionnant. Bref, un long-métrage glaçant comportant une vive dénonciation de la vente de armes à feu.
    Ciné-13
    Ciné-13

    127 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2023
    Tout petit déjà il aimait manipuler les pétards et s'en vantait.
    Adulte, il est présenté comme désoeuvré, insaisissable, la malveillance à fleur de peau.
    Sa mère (DAVIS excellente) est inquiète, catastrophé et surtout résignée.
    Connaissant l'issue tragique, il est très intéressant de voir comment est suggéré l'inexorable!

    2 faits rendront possibles le passage à l'acte : fascination devant un reportage télévisé sur une tuerie dans une école britannique et facilité d'acheter des armes de grand calibre chez un armurier sans port d'arme et sans enregistrement (merci l'argent liquide). En effet, le film est militant dans sa cause contre le commerce des armes à feu en Australie et sa législation laxiste.
    1h20 pour dépeindre les fêlures du personnage et 10 mn pour le passage à l'acte final : une meilleure proportion aurait éviter certaines scènes inutiles et trop longues (surf, chiens, sautes d'humeur injustes, père défaillant mollasson,...)
    LANDRY et sa performance d'acteur restera dans nos mémoires...
    Ceiner M
    Ceiner M

    37 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2022
    Ce film vaut surtout pour ses acteurs et sa lumière mais cela s'étire un peu trop . Mais il arrive parfaitement à nous faire comprendre à quel point Nitram n'est pas dans le même niveau d'humanité que la norme : il ne gère pas sa frustration, il a une forme d'empathie très particulière et son besoin de passer à la télévision pour être connu est pathologique. On comprend aussi qu'il est dans une forme d'autisme qui pourrait faire penser qu'il est un peu demeuré, mais il s'en rend compte ce qui le fait souffrir et le renforce sa frustration etc,etc...Mais sa violence soudaine et brute terrifie . Malgré tout, c'est filmé dans une forme de douceur, de luminosité surtout pendant le passage chez Helen. On ne voit pas la violence ultime. On se dit que comme tous les psychopathes meurtriers, il n'aurait pas dû hésiter entre le suicide et le massacre. Nitram aurait dû être diagnostiqué et soigné jeune et ne pas avoir les moyens d'acheter des armes ni la malchance de tomber sur de peu scrupuleux vendeurs d'armes.
    Garvey
    Garvey

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Un récit qui donne le vertige jusqu'au malaise. Les interprètes sont tous formidables. La mise en scène est très réussie, notamment par ses cadrages.
    Palpitant et glaçant
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2022
    Très bon plaidoyer contre les armes à feu. Le point de vue est intéressant et pertinent. Le film marche très bien mais ce n'est pas un moment très agréable. Les personnages ne sont pas attachants, ce n'est pas ce qui est recherché par le réalisateur mais il y a tout de même un petit manque selon moi à cet endroit. C'est un bon film mais ce n'est pas du génie pur.
    Seb Rillette
    Seb Rillette

    8 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2022
    La descente aux enfers d un jeune paumé, psychopathe, qui va tuer 35 personnes en Australie. De fabuleux acteurs pour un scénario sans concession, âpre. La musique, les sons ( aboiements, bourdonnements)sont omniprésents et renforce le sentiment d oppression. On sort de ce film lessivé tant la tension est palpable du début à la fin. Une réussite dans le genre dramatique.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 101 abonnés 12 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2023
    Caleb Landry Jones n'a pas tournè avec Justin Kurzel pour de l'argent, on s'en doute! il faut d'autres raisons pour aller chez ce cinèaste australien! Pour Caleb, c'est le plaisir de jouer un rôle complexe, celui du tueur à la chaîne, Martin Bryant, condamnè à perpètuitè lors de la tuerie de Port-Arthur dans les 90's! Le plaisir de bosser aussi avec quelqu'un d'encore plus atypique que lui dont on sait que la folie sera toute entière dans "Nitram" (2021). Avec plus ou moins de rèsultats, il va de soi, mais une authenticitè et un goût de sortir des sentiers battus qui correspondent bien à Caleb Landry Jones! Kurzel pousse ses acteurs, les laisse se comporter en dangereux sociopathe, en hèritière marginale ou en parents brisès du rôle : on cherche, on explore les personnages, on se libère, on est triste, on est terrifiè! Des acteurs remarquables pour un sujet pas très drôle, sans doute parce qu'il s'inspire d'un fait rèel qui glace le sang! Prix d'interprètation à Cannes mèritè pour Caleb Landry Jones, futur grand acteur de demain avec une tronche qui casse les codes de la beautè...
    FaRem
    FaRem

    8 881 abonnés 9 666 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2022
    Après "Snowtown" et "True History of the Kelly Gang", Justin Kurzel et Shaun Grant collaborent une nouvelle fois pour raconter une histoire vraie qui a marqué l’Australie à un moment donné de son histoire. Comme dans le film sur James Vlassakis, le réalisateur et le scénariste s'intéressent à la personnalité d'un tueur. Ici, il est question de Martin Bryant, auteur du massacre de Port Arthur en 1996. On nous présente un jeune homme inadapté socialement ayant des problèmes pour développer des relations. Il s'entend mal avec sa mère qui tente de lui mettre des limites tandis que son père la joue plus cool, ce qui ne fonctionne pas forcément mieux même s'il est plus proche de son fils que sa femme. Sujet aux moqueries, ce jeune homme solitaire et visiblement déséquilibré ne fait rien comme les autres. Si l'on ne peut juger une personne sur son comportement, certaines choses auraient dû alerter son entourage. Le réalisateur raconte cette histoire de façon plutôt détachée comme dans un documentaire. Un regard sobre et pudique sur les semaines précédant une tragédie pour un portrait aussi fascinant que glaçant d'un meurtrier. Justin Kurzel ne profite pas de ce fait divers pour faire du sensationnalisme, il n'y a qu'à voir comment il traite le passage à l'acte. Il préfère égratigner l'industrie des armes en Australie en évoquant le fait que le nombre d'armes a explosé depuis le drame. Une façon de dire que comme partout ailleurs rien ne change malgré la colère et l'indignation qui suivent une tragédie. Bref, un très bon film avec un grand Caleb Landry Jones.
    ffred
    ffred

    1 745 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2022
    Après avoir parfaitement débuté sa carrière avec la claque Les crimes de Snowtown, Justin Kurzel était un peu rentré dans le rang en s’oubliant à Hollywood (Macbeth, Assassin’s Creed, biens sans plus) mais était revenu en forme (et chez lui en Australie) avec Le gang Kelly en 2020. Il nous donne de nouveau, avec ce nouvel opus, un bon coup de poing dans l’estomac. Nitram relate la plus grosse tuerie de masse de l’histoire de l’Australie où un jeune homme psychologiquement dérangé tua 35 personnes et en blessa 23 autres. On ressent d’ailleurs un peu la même oppression que devant Les crimes de Snowtown. Une ambiance moite, lourde, angoissante, qui monte crescendo jusqu'à l'horreur finale. La mise en scène et le scénario, au millimètre, évitent toutes lourdeurs, voyeurisme ou sensationnalisme. La direction d’acteur est la cerise sur le gâteau. Caleb Laundy Jones a bien mérité son prix d’interprétation à Cannes l’an passé, il est absolument habité par le rôle, une prestation juste hors norme. Il faut dire qu’il est bien entouré par la toujours impeccable Judy Davis, encore une fois ici bluffante dans le rôle de la mère, et l'étonnante Essie Davis (femme du réalisateur à la ville). Au final un film dur, noir, glaçant, éprouvant dont on ressort chancelant. Un des chocs de l’année.
    elriad
    elriad

    442 abonnés 1 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2023
    Un film puissant sans aucun pathos ni aucune facilité dans la dramaturgie, porté par un Caleb Landry Jones magistral récompensé à juste titre par une palme du meilleur acteur. Face à lui, Judy Davies, livre une partition exceptionnelle dans le rôle de sa mère. Tiré d'un fait réel terrible qui reste la plus grande tuerie de masse de l'histoire de l'Australie, " Nitram" ne tombe jamais dans la démonstration de l'image (on ne verra d'ailleurs aucune tuerie, ce qui en fait une vraie force cinématographique, car le réalisateur filme au plus près la psychologie des personnages, s'attache à ce trio de protagonistes fils-mère-Helen et jamais l'ennui ne gagne le spectateur, tant la tension est présente, sous-jacente. Magnifique.
    Hotinhere
    Hotinhere

    584 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2023
    Portrait dérangeant mais pas transcendant d’un déséquilibré à la dérive, porté néanmoins par l’interprétation percutante et primée à Cannes de Caleb Landry Jones. 3,25
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Je ne connaissais pas ce funeste fait divers.
    Tout comme j’ignorais que l’Australie avait la même tare que les Etats-Unis d’Amérique en terme de possession d’armes à feu dans les foyers ; à en croire le film, on pouvait acheter des armes avec une déconcertante facilité dans les années 90.

    Le film repose sur l’acteur Caleb Landry Jones qui endosse le rôle de Nitram avec brio. Son personnage est glaçant tant il est insaisissable.

    Le récit est prenant de bout en bout, je n’ai jamais été tranquille à partir du moment où je comprenais la nature dangereuse de Nitram. Cela dit, ce serait malhonnête de ma part de croire que j’avais pressenti très tôt le caractère meurtrier de Nitram.
    spoiler: C’est seulement après la transaction immobilière manquée dont est victime son père que j’ai compris sa dimension dangereuse.

    Jusque là, je plaignais les parents d’avoir un tel fardeau à gérer.
    Maintenant, son comportement avec Helen, sur la route, était de nature dangereuse.
    spoiler: Je pressentais le drame mais le film s’emploie à me déstabiliser avec la parenthèse Helen tant Nitram semblait apaisé.


    Si d’aucuns reprochent au réalisateur une certaine complaisance à suivre ce jeune homme désaxé, on ne peut l’accuser de complaisance pour filmer la violence ultime. Il filme l’horreur hors champs spoiler: et conclut brutalement son récit au moment où Nitram s’apprête à abattre plus de trente personnes à Port Arthur.


    Comme je l’ai souvent écrit, je n’éprouve aucune empathie pour les « méchants » réels, c’est pourquoi, je suis resté à distance tout en étant curieux de savoir où ce Nitram allait me mener. J’ai considéré le film de Justin Kurzel comme un fait divers.

    Palme d’interprétation méritée pour Caleb Landry Jones qui est pratiquement de tous les plans.
    Je salue le jeu tout en sobriété et tout en nuance de Judy Davis sous les traits de la mère.
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