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    Employé / patron
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 363 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2022
    Le comédien Nahuel Perez Biscayart est dans “Employé / patron” le propriétaire d’une ferme de soja dans une région uruguayenne. Alors qu’il tente de conjuguer sa vie professionnelle avec sa vie de famille, son nouveau-né est en mauvaise santé. Le patron décide alors de recruter un jeune papa, désireux de subvenir aux besoins de son enfant. Mais un accident de tracteur met à mal ce nouvel équilibre construit. A qui incombe la responsabilité de ce qui vient de se produire ? C’est là où le scénario, si bien démarré, se perd dans une seconde partie plus énigmatique autour d’un cheval de course. En effet, on comprend bien que le cinéaste cherchait à amoindrir la frontière entre le salarié et le directeur, mais quand bien même, à trop vouloir s’en éloigner, “Employé / patron” s’aventure complètement sur un autre chemin.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2022
    Rodrigo (Nahuel Perez Biscayart) est un jeune père de famille qui dirige aux côtés de son père une exploitation agricole. Pour conduire ses tracteurs, il recrute Carlos (Cristian Borges), un jeune gaucho de dix-huit ans à peine, passionné d’équitation, qui lui aussi vient d’avoir un bébé. Une tragédie va bientôt les déchirer.

    "Employé/Patron" a d’abord une vertu : nous faire voyager dans un no man’s land terriblement exotique, aux confins de l’Uruguay et du Brésil, une riche terre agricole, plate comme la main, équitablement habitée par les hommes et les chevaux.

    Mais il en a une autre, plus centrale : celle d’analyser la relation transclassiste d’un patron et de son employé. Le thème est cher au cinéma d’Amérique latine où la relation entre les employés de maison et leurs patrons a donné lieu déjà à plusieurs films remarquables : le chilien "La Nana" (2009), l’argentin "La Fiancée du désert" (2017), les brésiliens "Les Bonnes Manières" (2018) et "Trois Étés" (2018). Il y a là manifestement un enjeu très fort dans ses sociétés là, qui est peut-être moins pregnant dans nos sociétés où la domesticité a quasiment disparu, mais qui n’en est pas moins pour autant universel.

    Rodrigo et Carlos ont presque le même âge. Ils viennent tous les deux d’avoir un enfant. Cela suffira-t-il à les rapprocher ? Ou la différence de classe restera-t-elle entre eux un fossé infranchissable ?

    On aurait aimé que ces questions soient plus fouillées. Malheureusement, la caméra de Manuel Nieto Zas s’en désintéresse. Elle est happée dans le dernier tiers du film par un autre sujet, quasi-documentaire : un raid hippique qui oppose dans la pampa uruguayenne les meilleurs gauchos et les chevaux les plus résistants dans un galop de plus de cent kilomètres.
    Ce documentaire n’est pas sans exotisme pour un spectateur européen, jusqu’à sa conclusion, fatale et prévisible. Mais il a le tort de nous éloigner de ce qui aurait dû rester le seul sujet du film.
    Regine C.C
    Regine C.C

    36 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2022
    Un jeune patron dédommage un de ses employés qui a perdu un enfant du même âge que le sien dans un accident de tracteur. Voilà, vous connaissez le scénario. Alors, pourquoi ce film passionne-t-il autant ? Dans une société mondialisée, sur tous les plans, sociétal entre autres, ce film parle des non-dits qui laminent notre cohésion, de façon subtile pour reprendre l'expression de plusieurs spectateurs, c'est à dire sous forme de métaphores et d'allęgories ou autre procédé. Un nouveau cinéma engagé sans en avoir l'air est en train d'émerger permettant ainsi d'échapper à la censure. On a eu récemment dans cette mouvance, le film plumes.
    Maintenant à vous de vous faire votre idée.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2022
    Rodrigo est un jeune patron agricole et un jeune papa. Carlos est lui un aussi un jeune papa qui a besoin de travailler. Il va alors se faire recruter par Rodrigo pour récolter le soja. Mais un terrible drame va plonger les deux hommes dans l’effroi. Le film est merveilleusement bien filmé avec des images et des couleurs sublimes. Nahuel Perez Biscayart est une fois de plus extraordinaire et touchant de sincérité.
    Mireille MOUTTE
    Mireille MOUTTE

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2022
    Employé/Patron un film de Manuel Nieto avec Nahuel Pérez, Cristian Borges, et Carlos Lacuesta, dans son propre rôle.
Une vie dans les champs de soja de l’Uruguay. Un patron/ un salarié. Chacun dans son champ d’action à besoin de l’autre, même si tout dans leur condition sociale les sépare. C’est l’ambiguïté de cette relation dominé/dominant qui mène le film de bout en bout avec l’angoisse oppressante d’un malheur que l’on sent inéluctable en filigrane. Ce qui ne manque pas d’advenir. Comment sortir de sa condition sociale quand tout est en place pour vous maintenir dans votre état de subalterne ? La tragédie d’une destinée dominée par l’échec et la misère. C’est aujourd’hui, maintenant et toujours. Très bon acteur, triller social très réussi. Je vous le recommande pour changer un instant « d’ambiance ».
    islander29
    islander29

    864 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2022
    Le film, il faut le souligner, est filmé subtilement et avec beaucoup de finesse (couleurs, plans, cadrages). c'est déjà un plaisir en soi, un plaisir esthétique et formel;...La mise en scène est classique, avec des ellipses plaisantes et une histoire plutôt humaine...Une famille de modeste condition, va travailler pour des "bourgeois"....Le film se passe à la frontière entre Uruguay et Brésil....Les paysages sont magnifiques, toujours avec cette photo et cette lumière qui crée une atmosphère très locale...dépaysement garanti, voyage donc assuré en Amérique du Sud, et cela fait du bien....Les personnages sont très humains, doivent s'affirmer dans un monde qui ne fait pas de cadeaux.....La nature est célébrée au travers de l'amour du "héros" pour un cheval...Le destin va frapper à plusieurs reprises ce héros, et c'est une émotion garantie...C'est un film de belle facture, et qui aurait été parfait avec une fin moins longue et plus subtile, c'est le seul Hic...Je conseille....
    Joce2012
    Joce2012

    204 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2022
    Bon film, bon suspens, autour d'une histoire un peu difficile, beaux paysages dans un milieu social pauvre et beaux chevaux de riches.... envie, vengeance malgré une réelle compassion ...
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2022
    « La patrie s’est faite à cheval », dit un dicton uruguayen. Il est vrai que l’Uruguay, tout comme sa voisine l’Argentine, a longtemps été un pays de gauchos, ces gardiens de troupeau se déplaçant à cheval dans la pampa, les équivalents de ceux qu’aux Etats-Unis on appelle les cowboys. Il faut dire que, pendant très longtemps, la plus grande partie de la surface agricole du pays était consacrée aux élevages bovin et ovin. Ce n’est que récemment, une petite trentaine d’années tout au plus, que le pays a développé ses productions végétales avec, en particulier, une production de soja de plus en plus importante. Dans les exploitations agricoles qui se sont tournées vers les productions végétales, ce ne sont pas des gauchos que l’on cherche à embaucher, ce sont des gens capables de piloter de gros tracteurs tractant une charrue et de grosses machines agricoles. Une denrée rare, d’après ce que montre le début du film. Une « denrée » que recherche Rodrigo, le jeune patron d’une exploitation de taille moyenne qui vient d’être lâché par deux de ses employés et dont on comprend vite, par ailleurs, que l’enfant qu’il a eu avec Federica a de graves problèmes de santé. Parti pour voir si Lacuesta, un « vieil » employé de son père, ne pourrait pas faire l’affaire, c’est finalement Carlos, le fils de Lacuesta, qu’il va embaucher. Malgré ses 18 ans, Carlos est déjà en couple et père d’une petite fille. Très impliqué dans tout ce qui tourne autour des chevaux, il a l’ambition de participer au raid de Santa Clara, un raid équestre très bien doté en récompenses et qui se dispute sur plus de 100 kilomètres. Présenté en 2021 à la Quinzaine des Réalisateurs, "Employé / Patron" est le 3ème long métrage de Manuel Nieto Zas. Pour son casting, le réalisateur a choisi un mélange de comédien.ne.s professionnel.le.s et de non professionnel.le.s. Le plus connu pour nous est bien sûr Nahuel Pérez Biscayart, l’interprète de Rodrigo. En fait, l’ayant vu dans de nombreux films français, dont "Au revoir là-haut" et "120 battements par minute" ainsi que, très récemment, dans le film germano-russe "Les leçons persanes", on a tendance à oublier que ce comédien est argentin et on est presque surpris de le retrouver en tête d’affiche de ce film tourné dans le nord de l’Uruguay.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    377 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2022
    Ce film uruguayen raconte les rapports entre un jeune patron agricole et son employé suite à un grave accident de travail de ce dernier. La réalisation m’a semblé plutôt bien réussie et cela donne un film de bonne facture avec notamment une course de chevaux bien reconstituée avec de belles prises de vues et également une bonne description du milieu rural uruguayen. Les personnages du patron et de l’employé sont bien dépeints et rendent cohérent ce film intéressant à découvrir.

    Bernard CORIC
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juillet 2021
    Le clivage entre les classes sociales est une thématique très présente dans le cinéma latino-américain et au cœur de El empleado y el patron, troisième long-métrage de l'uruguayen Manuel Nieto. Situé à la frontière avec le Brésil, le film confronte en milieu rural deux jeunes hommes héritiers de leur condition, employé et patron, dont les relations cordiales et presque amicales sont remises en cause par un accident tragique. De manière subtile et progressive, le récit fait monter une tension sous-jacente qui s'exprime aussi à travers les compagnes respectives des deux personnages principaux, toutes les deux jeunes mères. Le film, surprenant par ses ellipses, s'aventure sur les rives du thriller voire du western gaucho, avec une course de chevaux au long cours, en point d'orgue. Avec peu de dialogues et des accents naturalistes, El empleado y el patron ne semble juger aucun de ses protagonistes, faisant même de son employé un garçon mutique, difficile à déchiffrer, entre sa lucidité vis-à-vis de son statut "inférieur" et des indices d'une révolte possible. Le rôle est joué par un comédien amateur remarquable, Cristian Borges, dont les scènes avec Nahuel Pérez Biscayart, toujours excellent et crédible, donnent le ton à un film qui joue parfaitement avec les éléments psychologiques d'un drame au grand air, imprévisible et complexe.
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