Très beau film. Au milieu de tant de navets et de redites dans les scénarios de films sortis récemment , enfin un film original, poétique et doucement décalé. Un film qui ne cherche pas à plaire à tout prix avec des effets particuliers. Un regard tendre sur cette pittoresque galerie de personnages.Simple, intelligent , drôle et tellement bon! Merci pour ce moment de bonheur Madame Moreau.
De Yolande Moreau (2023). Réjouissant . Un vrai plaisir un peu barré que cette histoire romantics barrée mais combien attendrissante. Avec des personnages haut en couleur, aussi barré les uns que les autres mais combien attendrissants. Le film est un ode à l'amitié emplie de cette empathie qui fait chaud au coeur. Avec Yolande Moreau, Sergi López, Grégory Gadebois et Esteban.
Un peu niais mais globalement pas désagréable à regarder. On ne tire finalement pas un grand enseignement de ce film. Ni personnellement, ni sur un plan cinématographique.
De retour dans les Ardennes après 40 ans d'absence, Mireille investit la maison familiale délabrée et s'entoure de quelques figures pittoresques pour redonner vie à la demeure. On voit bien où veut nous amener Yolande Moreau en conviant ces messieurs dans une bâtisse transformée en pension de famile et partageant avec Mireille une solitude, une certaine marginalité spoiler: (Bernard, jardinier le jour et travesti la nuit, Elvis ,spoiler: faux chanteur américain mais vrai réfugié turc...) et, peut-être, comme leur hôtesse, un passé douteux ou douloureux. Le ton nostalgique du début du film, avec l'arrivée de Mireille dans la campagne ardennaise, est engageant. Mais curieusement, à partir de là, ce n'est pas la poésie qui s'installe mais une certaine trivialité tant la réalisatrice force le trait à propos de ces gens simples, un petit peu éclopés par la vie. La maladresse des portraits et de la mise en scène maintient l'existence de la petite communauté dans l'artifice d'où ne survient ni l'émotion ni le charme qu'on attendait parce que les textes sont faibles, le dessein de Yolande Moreau trop explicite ( ainsi la façon de révéler petit à petit le passé de son personnage). La survenue en cours de film de son amour de jeunesse jamais oublié entérine cette gaucherie d'ensemble, et la relation qui renaît entre elle et lui (Sergi Lopes) exprime un prosaisme assez plat, dépourvu de grâce et de sensibilité, de sorte que leur nostalgie commune tourne à vide. Les bonnes intentions de Yolande Moreau ne sont certes pas insincères. Lorgnant du côté de Rimbaud ou Jean Vigo, son film est une peinture naive. Sa cocasserie y est le plus souvent vaine et ses instants de mélancolie ne nous touchent pas.
Le troisième long-métrage de l’inénarrable Yolande Moreau fait partie de ceux qu’on avait trop envie d’aimer avant de rentrer dans la salle. Par le côté sympathique et décalé qu’inspire cette personnalité reconnaissable entre toutes et à part dans le monde du cinéma français et par la promesse d’une œuvre lunaire, poétique et fraîche. Depuis devenue une comédienne de premier plan et une cinéaste qui prend son temps, elle avait été découverte dans la série télévisée des années 90, les Deschiens, puis souvent abonnée à des seconds rôles dans des comédies que sa gouaille singulière illuminait. Petit à petit, elle s’est imposée jusqu’à obtenir des premiers rôles dont celui marquant de la peintre « Séraphine » qui lui a valu un César. Fidèle de nombreux univers dont, par exemple, celui du duo Kervern/Délépine, elle s’était essayée à la réalisation il y a vingt ans avec le petit succès de « Quand la mer monte », en a eu moins avec « Henri » et nous livre aujourd’hui « La Fiancée du poète » qui confirme qu’on la préfère tout de même devant que derrière la caméra. Pas que ces films soient véritablement mauvais mais ils font tous un peu bricolés et manque d’une écriture plus exigeante. Comme si Moreau tâtonnait et que, conséquemment, la somme de plein de petits défauts surpassait les quelques très bonnes choses que l’on voit dans ces films pleins de bonnes intentions et qui lui ressemblent aussi, rêveurs et à la marge.
Pourtant, le long-métrage commence plutôt bien avec l’arrivée de cette vieille femme - jouée par l’actrice réalisatrice dans un registre qu’elle ne connait que trop bien - dans son village natal où elle a hérité de la grande maison délabrée de ses parents. Un endroit dont elle va louer les chambres à une bande hétéroclite de personnages gentiment azimutés. Mais on sent déjà dans le premier quart que le film patine et que l’histoire et l’arrivée des locataires peine à s’enclencher. Et tout le film d’avoir cette désagréable impression que ça se traîne et pour pas grand-chose. « La Fiancée du poète » parle de débrouillardise, de petits arrangements pas toujours clairs des plus démunis avec la société ou encore de la famille qu’on se créé et des dernières chances mais avec un problème majeur : il lui manque un scénario digne de nom... En effet, il n’y a pas de ligne narrative claire, le script avance à vue, comme écrit sur le moment au gré des humeurs. Quelques scènes inventives fonctionnent (la vente du tableau et un bel hommage au cinéma d’antan) quand d’autres plus oniriques dénotent et ne prennent pas (le cerf sur le lac). Et outre les longueurs et digressions inutiles, le film se pare d’un beau casting pas toujours bien exploité malgré tout le bien que l’on pense des acteurs qui les jouent (notamment Sergi Lopez). De plus, on rit peu, on sourit à peine alors que cette histoire anecdotique au charme gentiment bucolique et libertaire aurait pu sortir la tête de l’eau par le rire ou l’émotion. Au final, plus le film avance plus on se lasse et malgré toutes les bonnes intentions et un univers tendre et loufoque, on n’accroche que trop peu.
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Un film beaucoup trop perché pour moi je n’ai pas pris beaucoup de plaisir à regarder ce film malgré les nombreux bons acteurs et une Yolande appliquée. Pour ma part je me suis plutôt ennuyé, et l’humour ne m’a pas atteint et l’histoire ne m’a pas conquise. Gadebois nous montre juste qu’encore une fois il peut jouer tout les rôles et que c’est vraiment un grand acteur. Yolande nous a habituée à mieux, comme si les gens originaux, suffisaient et amenaient suffisamment pour faire un film intéressant..
Magnifique merci Yolande bravo à tous les acteurs quel belle images toute la salle était sous le charme pas un bruit à la fin du film nous étions apaisés.
Un film touchant avec une superbe Yolande Moreau qui répand son empathie, son humanité à tous son entourage. Impossible de rester insensible quand se termine cette histoire où les dialogues sont parfois puissants et profonds, où les images nous transportent dans un univers farfelu mais plein de poésie.
Film totalement onirique et fantasque mais d'une poésie absolue et remarquablement interprété. Le charme de Yolande Moreau éthérée à souhait ainsi que les belles prises de vue nous portent tout au long de cette fable hors du temps. Bravo et merci !
Enfin un film avec des valeurs simples et universelles. Comment ne pas s'identifier à cette femme qui a des rêves et les concrétise, malgré la noirceur de la vie, avec cette équipe atypique et touchante ? Pour employer un anglicisme : un beau "feel good movie" ! Et quelle musique et quel.les acteurs et actrices !
C'est plutôt mièvre, poussif et sans grand intérêt, il faut bien le dire, malgré des acteurs très sympathiques. mention spéciale pour un étonnant William Sheller qu'on n'attendait pas vraiment ici !
Si, à l'époque, la célèbre pièce d'Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, connut un triomphe immédiat, c'était entre autres, d'avoir su révolutionner le théâtre de l'époque en y insufflant la poésie. La fiancée du poète fait de même avec le cinéma contemporain. Traçant son chemin entre tous ces prétentieux biopics contemporains qui ne nous apprennent rien de nos réalités, la cinéaste Yolande Moreau, admirable Roxane, demande à ce que ses amis comédiens lui fassent la cour. Mais, et c'est cela son génie, une cour véritable, c'est à dire faite de vraies vérités pour elle qui a "un cœur vide". Et, c'est par cette exigence extrême qu'elle parvient à une véritable Ode aux mensonges, où elle oblige même, celui qui, à entendre ses sempiternelles ritournelles, voulut être un homme heureux à nous dévoiler tout de son intimité. Nous dire nos propres vérités en nous dévoilant nos perpétuelles menteries est la principale fonction du poète qui demeure, selon Rimbaud, le voyant de son siècle. Yolande Moreau est donc davantage une poète visionnaire qu'une excellente cinéaste. Le pire, c'est qu'elle ne le fait pas exprès !
Il faut vraimeny que Yolande Moreau comprenne qu'elle est faite pour faire rire et n'a aucun talent pour le reste. Elle a d'ailleurs le physique et la voix pour cela, comme Bourvil ou de Funes. Elle doit absolument abandonner ce type de film ennuyeux au point que je me suis endormi et ai été contraint de quitter la salle au bout de 30 minutes. De plus : aucune jolie actrice pour rattraper ce naufrage...bref rien à se raccrocher...
Comédie dépouillée et pleine d'humanité. Pas de grands héros, juste des parcours de vie sans prétention qui ont envie de construire du lien social dans une existence fragile.