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Arthur P. Kostadinoff
1 critique
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1,0
Publiée le 21 décembre 2022
SPOILER , c’est pas bon du tout ! J’ai quitté la salle avant la fin du film, ce qui n’est arrivé que 2 fois dans ma vie dont une fois lié à une panne sonore, bref, le film tire en longueur, comme une cérémonie miss France, sauf qu’il y a moins de surprise. Le film est je suppose ambitieux sur le papier mais à une triste vie à l’écran, une suite de scène sans vie, tellement téléphonées, interprétée par une actrice toujours à côté. J’ai ressenti plus d’émotion pendant les pubs qui ont précédées le film. Bref, à voir pour éviter un rendez-vous chez le dentiste…
Et si ...c'est le point d'un livre médiocre "Vivre vite" couronné par le jury Goncourt " Et si est le postulat du magnifique film d'Olivier Treiner qui devait être auréolé de plusieurs Cesar: scénario inventif, acteurs parfait avec une Lou Delage exceptionnelle. Paul Guimard et Claude Sautet aurait applaudi ce film.
Indispensable ! En 2023 deux films impressionnants de maîtrise de jeu, de mise en scène et de scénario. Ce tourbillon de la vie et "je verrai toujours vos visages". On en sort retourné, bouleversé. Le cinéma français est un trésor lorsqu'il est à ce point habité tant par ses comédiens que par ses réalisateurs et, bien sûr, porté par un scénario ciselé. Vivement les suivants !
j'ai eu l'impression de feuilleter un catalogue. Les différents parcours de vie s'entremêlent si souvent, si rapidement, que je n'ai jamais pu m'imprégner du personnage. De ce fait, malgré l'arsenal de clichés déployés pour toucher notre sensibilité, et le talent indiscutable des acteurs et actrices, je n'ai ressenti que très peu d'émotion.
L'idée est intéressante, très bien filmée... La première heure. La seconde, on s'ennuie de bons sentiments, c'est étiréeeeeee à l'excès, je ne comprends pas pourquoi. En réduisant la seconde partie à 30 min c'eût été excellent! Là on s'ennuie à en oublier la prouesse technique. Vraiment dommage. Et si vous aimez les idées du choix "Cours Lola cours" est excellent
Vu en avant première hier soir… Un film surprenant, déroutant parfois, qui nous cueille là on ne l’attend pas. Du cinéma intelligent et vibrant. Ça fait du bien!
Et si ? Et si Julia, alors qu’elle était encore adolescente, était partie cette nuit-là à Berlin pour y assister à la chute du Mur, provoquant la colère de son père et l’interruption de ses études de piano ? Et si Julia n’avait pas rencontré Paul dans une librairie un jour d’orage ? Et si Julia n’avait pas remporté le concours Clara-Schuman et avait dû renoncer à la brillante carrière de soliste qui s’offrait à elle ? Et si, à la veille de son premier concert, elle avait eu un accident de scooter qui lui aurait fait perdre l’usage de sa main droite et aurait provoqué une fausse couche ? Et si….
"Le Tourbillon de la vie" pose des questions métaphysiques en diable : notre vie est-elle écrite d’avance ? sommes nous voués à vivre le destin qui nous est promis ? ou est-elle le produit de bifurcations hasardeuses, de choix plus ou moins mûris, de concours de circonstances, de rencontres – ou d’absences de rencontres – inopinées ?
Son traitement cinématographique n’était pas évident. Il s’agissait de mettre en images un processus stochastique ou, pour le dire plus simplement, un arbre de probabilités. À ce stade, si j’en avais la compétence technique, j’insèrerais dans mon texte le schéma de cet arbre avec les embranchements énumérés dans mon introduction.
Tout l’art du film et de son scénario est d’entremêler les vies de quatre Julia potentielles qui auraient pu exister selon les options choisies. Un scénario paresseux se serait contenté de les raconter les unes après les autres. Olivier et Camille Treiner font le pari plus risqué d’une construction ambitieuse qui entrelace ces quatre récits. Le résultat est concluant : on ne se perd jamais et on réussit – grâce notamment au maquillage et à la coiffure de Lou de Laâge – à identifier immédiatement le registre de chaque scène.
Quelle est la réponse que "Le Tourbillon de la vie" donne à la question qu’il pose ? Les quatre destins de ces quatre Julia semblent à première vue très différents : l’une s’installe à Berlin, une autre n’aura jamais d’enfants, une autre fera une brillante carrière internationale…. Mais toutes les quatre se retrouvent au même nœud – comme si la mort des êtres aimés, hélas, était le seul événement inéluctable de la vie. Et toutes surtout donnent à voir la même Julia qui, sous des modalités différentes, vivra la passion de la musique que lui a transmise un père aimant (Gregory Gadebois, toujours parfait).
Même si on en a vu pendant tout le mois de décembre la bande-annonce dans les salles, "Le Tourbillon de la vie" n’a fait l’objet d’aucune projection de presse. De quoi les distributeurs ont-ils eu peur ? Sans doute, des esprits chagrins pourraient trouver l’ultime scène – et l’horrible maquillage qui défigure l’actrice principale – de trop. La volonté de nous arracher des sanglots y est poussée un peu trop loin. Mais, tous ceux qui aiment mouiller leurs Kleenex au cinéma ne s’en plaindront pas. J’en suis !
Un film jouant sur le thème maintes fois utilisé des « et si ». On va suivre les différents destins croisés d une jeune pianiste qui vont différer selon tel ou tel micro événement. Il en résulte un film pataud ne dégageant pas d émotion et qui s avère souvent affreusement cliché. Dommage que l écriture ne soit si faible car les acteurs ne déméritent pas et la mise en scène est elle plutôt réussie.
L'idée scénaristique de confondre la destinée d'un personnage par rapport à des moments clés de vie est une vraie bonne idée. Cette recherche du point du bascule qui guide l'avenir donne lieu à une matière inépuisable de conséquences possibles. Tant qu'on accepte être dans le fantasme que la vie bascule en un claquement de doigt, on croit foncièrement à l'histoire. Mais quand on prend un peu de perspective, le caractère conventionnel de ces destinées, qui s'accomplie par la réussite professionnelle, sociale et familiale, dresse les limites d'une telle entreprise. Le tout reste divertissant, grâce notamment à la pétillante Lou de Lâage qui déploie son attirail de comédienne à merveille.
Le premier long-métrage d’Olivier Treiner, sorti en 2022, possède une vraie originalité d’écriture. En s’appuyant sur des petits aléas de la vie, telle une pièce de monnaie qui rebondit, l’histoire imagine les différents parcours qu’aurait pu vivre une femme de son adolescence à l’âge ultime. Entre comédie et drame sentimental, le scénario explore de multiples variantes, allant même parfois à les rendre confuses. Néanmoins, l’ensemble demeure astucieux et comporte des passages sensibles notamment dans la relation de l’héroïne avec ses parents (Isabelle Carré et Grégory Gadebois) ou bien lors des scènes musicales. Le seul bémol nuisant au réalisme du film, reste l’absence de vieillissement de Lou de Laâge qui, au fil des années qui passent, conserve toujours son petit minois de jeune fille. Bref, une œuvre étonnante en forme de labyrinthe existentiel.
Après la réalisation de plusieurs courts-métrages dont L’accordeur en 2010, Olivier Treiner livre son premier long-métrage titré Le tourbillon de la vie. Il peut être dessiné un lien entre L’accordeur qui tirait le portrait d’un accordeur de pianos aveugle et ce film dont l’héroïne prénommée Julia et incarnée par Lou de Laâge est une jeune pianiste de talent promise à une brillante carrière artistique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2022/12/23/le-tourbillon-de-la-vie/