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    Avec amour et acharnement
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    1,9
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    159 critiques spectateurs

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    Sophiejulieleveque
    Sophiejulieleveque

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 août 2022
    Film très étrange, désagréable, je pense que la mésentente des acteurs durant le tournage transparaît à l'image. Rien n'est fluide, ni le jeu des acteurs, ni l'histoire.
    Dommage d'avoir 2 grands noms du box office pour ce piètre résultat. C'est chaotique.
    Brigitte Goaec
    Brigitte Goaec

    5 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 août 2022
    que dire ! passez votre chemin, même si les acteurs font leur mieux, je me suis ennuyée , j'ai aussi vu des scènes pathétiques et drôle de niaiseries
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2022
    Claire Denis se fait remarquer avec une double réalisation cette année. Mais avant de passer par la Croisette avec son nouveau film anglophone « Stars At Noon », petite escale à la Berlinale. La réalisatrice retrouve ainsi Christine Angot et Juliette Binoche depuis « Un beau soleil intérieur ». Elle adapte cette fois-ci un récit de couple, à l’opposé du ton de leur dernière collaboration. On ne va pas en rire, car l’approche se veut plus démonstrative qu’incisive. Elles proposent ainsi de raconter « un tournant de la vie » à travers des personnages malades de leur amour, car ils ne prennent pas encore conscience des subtilités qui blessent. Malheureusement, nous sommes loin des débuts prometteurs, car le survol risque de continuer encore un peu, après « 35 Rhums ».

    C’est dans la grâce et un geste fort que la cinéaste démarre le film, en toute sensualité et dans un non-dit, qui prouve qu’elle a encore un style notable sous le drapeau tricolore. Sarah (Juliette Binoche) et Jean (Vincent Lindon) profitent de leurs derniers instants de vacances, en suspension, que ce soir en mer ou dans le métro parisien qui les ramène à leur quotidien. Un temps d’acclimatation est encore nécessaire et leur relation ne fait que prolonger les délices de leurs sentiments incontestables. Un troisième parti viendra alors bouleverser l’ordre des choses, mais pas comme dans un mélodrame qui se revendique par un aspect bourgeois, qui peut en déranger plus d’un. Denis continue de laisse son cadre parler, via la furtivité des gros plans qu’elle capture et qui laisse cet amant du passé dans un coin brouillé de l’esprit et de la vue de Sarah, encore éprise un désir qu’elle ne peut contrôler.

    C’est là que l’intrigue abandonnera une conversation intelligente avec le spectateur, par la mise en scène. Les dialogues finissent par supplanter une mélodie romantique, qui nous revient comme un refrain musical qui nous lasse et nous assomme. Le ridicule n’est donc jamais loin de la vie des héros, imparfaits, dont la présence pour leur entourage est discutable. Mais c’est dans cette même démarche que l’on perd pied. Le manque de justesse y est pour beaucoup et le ressenti n’est qu’une récompense amère, dont on se serait bien passé. Tandis que Jean cherche à reconstruire sa carrière dans le milieu sportif, il devra jongler entre plusieurs fronts, où le collègue et ancien amour de sa dulcinée, François (Grégoire Colin), finit par remplacer sa présence jusqu’à son foyer ou son lit. Sinon, on se surprend à voir un père cabotiner en expliquant l’impasse sociale et professionnelle à son fils (Issa Perica).

    L’axe de Sarah est également ne demeure pas moins gratifiante, car son poste à la RFI ne justifie pas toute l’ambiguïté qui la possède. Elle recueille les témoignages d’un monde corrompu, notamment au Liban, qui implose littéralement, aux conditions ethniques dans une hiérarchie sociale établie sur le territoire français, discours qui passe furtivement dans quelques rushs de rues et des transports en communs. Tout cela sert moyennement la révolte discrète d’une femme, qui catalyse un désir de se renouveler, de même que ses sentiments, qui vont et viennent d’un coup de fil à l’autre. « Avec amour et acharnement » aurait pu prétendre à son récit illusoire et terne de la réalité, mais il ne convainc jamais assez. Il laisse le doute s’enraciner dans la peur et ne dialogue plus avec la raison, jusqu’à ce que l’on démasque les protagonistes, corps et âmes, dans une seconde partie plus nettement confuse et bouillonnante.
    OSC4R _
    OSC4R _

    74 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2022
    Projection en présence de l’équipe. Le film est un drame. La salle rit.

    On dirait un film étudiant, autant dans le thème, que dans l’approche et que dans la mise en scène, mais avec deux immenses comédiens.

    Vincent Lindon crève l’écran. Juliette Binoche n’est pas dans son meilleur rôle, tout en restant excellente. Grégoire Colin est terrifiant. Issa Perica n’est pas impliqué.

    Les dialogues font rire malgré eux. Les situations sont crédibles et dès qu’un comédien ouvre la bouche, tout s’écroule. Et pourtant l’émotion est là. Et c’est tout ce qui importe.

    Avec tout ça je sais pas du tout quoi en penser. J’ai toujours une note à donner après le visionnage mais là rien. C’est un film qui séduit mais c’est aussi un film qui dérange et on a cette dualité, cette contradiction constamment durant le film.


    Edit : je mets 4/5
    Aubert T.
    Aubert T.

    124 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2022
    On devrait se foutre totalement des atermoiements sentimentaux de ces quinquas, mais il y a une limpidité envoûtante qui nous accroche au récit. Même les tirades convenues passent toutes seules (merci aux acteurs.) J'ai traversé le film comme sur un hovercraft.
    Contre toute attente : c'est vraiment bien.
    Sylvain P
    Sylvain P

    335 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2022
    Tout sonne faux, en particulier les dialogues, dans cette adaptation neurasthénique. Une femme est entourée et amoureuse de deux hommes violents et virilistes, elle hésite entre une promesse et un présent. Une seule lumière dans ce tunnel : les scènes où, seule, Juliette Binoche se laisse dévorer par la passion et nous permet enfin d'entrevoir une once de véracité.
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2022
    Claire Denis est une cinéaste particulière à la filmographie éclectique au niveau des genres abordés (social, horreur, science-fiction, drame, ...) mais toujours à sa manière : singulière, âpre, peu accessible et très exigeante. Il n’est donc guère étonnant de voir que la plupart de ses films ne plaisent pas au grand public et n’ont pas de succès en salles. Mais elle a certainement une base de fans, comme un public de niche, qui lui permet de continuer à tourner de manière régulière malgré tout. D’ailleurs, alors que sort « Avec amour et acharnement », un autre de ses films, « Stars at noon » était présenté à Cannes en Compétition en mai dernier. Ici, elle retrouve deux acteurs avec qui elle a déjà tourné, Juliette Binoche (dans « Un beau soleil intérieur ») et Vincent Lindon (dans « Les Salauds », entre autres) qui forme un duo inédit et incandescent auquel on croit. Comme souvent les deux acteurs sont magistraux et leur association à l’écran fonctionne très bien et figure la qualité essentielle la plus évidente de cette œuvre.

    On pourra même avancer que c’est quasiment la seule et principale raison qui mérite de voir « Avec amour et acharnement » car cette œuvre de Denis ne déroge pas à la règle et s’avère quelque peu retorse et un peu rêche à appréhender confirmant, son statut de cinéaste d’auteur dans le sens le plus strict du terme : c’est-à-dire un peu chiant... Ici, elle s’attaque au sujet de la passion dévorante à travers un drame romantique et psychologique particulièrement ténu dont les défauts surpassent les qualités. Le sujet était intéressant et le trio d’acteurs choisi particulièrement malin mais le résultat n’est pas à la hauteur. Le tout début commence bien puis tout cela patine vite et se perd dans des circonvolutions et des détours inutiles qui finissent par nous perdre. Si dans la dernière demi-heure la cinéaste empoigne enfin son sujet, il est un peu tard pour regagner notre intérêt.

    Le film dure près de deux heures et si la cinéaste s’était abstenue de développer une sous-intrigue inutile pour se concentrer sur son sujet de base, « Avec amour et acharnement » y aurait gagné. En effet, l’histoire de la prison passe encore mais pourquoi Diable s’embarrasser du personnage du fils vivant chez sa mère qui n’apporte strictement rien au récit et ne se conclue même pas. Ensuite, si on privilégie les silences, les gestes et les regards, c’est un choix assumé et qui en vaut un autre mais pour un film sur la passion, ce long-métrage en manque terriblement. Et que dire de cette musique pompeuse et envahissante qui surligne tout et se révèle bien trop imposante. On aurait aimé être davantage emporté mais hormis quelques fulgurances dans des scènes d’affrontement bourrées d’intensité sur la fin, on reste circonspect et au bord d’un ennui poli que provoque ce type d’œuvre trop auteuriste.

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    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2022
    Ce nouveau film de Claire DENIS est bien réalisé et riche dans son contenu. Cette histoire d’amour entre Vincent LINDON et Juliette BINOCHE est bien traitée. On suit avec intérêt leur amour fou qui se fait peu à peu rattraper par leur passé respectif. La réalisatrice a bien su mettre en scène cette histoire complexe mise au service de deux très bons acteurs au mieux de leur forme.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    La lecture du synopsis de Avec amour et acharnement n'est guère stimulante mais avec Claire Denis derrière la caméra tout restait possible, y compris le meilleur. Hélas non, ce nouveau triangle amoureux, d'ailleurs scalène car les trois côtés ne sont pas traités équitablement (Grégoire Colin n'a pas grand chose à défendre), n'apporte aucune véritable originalité à ce sujet rebattu au cinéma. L'idée est pourtant de traiter de l'amour fou et de la jalousie plus ou moins concomitante mais tout est tellement sérieux dans le film et estampillé "attention autrice" que l'on s'épuise à suivre des lignes entières de dialogues, soit mièvres, soit carrément hystériques, sur la fin. On n'est pas là pour plaisanter, on a compris, car la passion est une chose grave et souvent tragique, mais quand même ... Qui plus est, la cinéaste accentue la pression en multipliant les gros plans très serrés comme s'il était nécessaire d'enfoncer le clou et de ne pas desserrer l'étreinte. Au passage, notons que la principale sous-intrigue, sous forme de relation difficile entre un père et un fils, n'a qu'un intérêt très minime. Juliette Binoche et Vincent Lindon ne déçoivent pas mais il est difficile d'affirmer qu'il s'agit de leur meilleure performance. D'ailleurs, le personnage de la première n'est vraiment pas gratifiant pour l'actrice et qu'aurait-on dit (misogynie ?) si le film avait été dirigé par un homme ?
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