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In Ciné Veritas
89 abonnés
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3,0
Publiée le 28 septembre 2022
Dans le paysage du cinéma français, les réalisations de Claire Denis empruntent toujours des sentiers singuliers, des chemins de traverse peu empruntés par les autres cinéastes français. Quatre ans déjà après High life (2018, Ici-bas sur terre), Avec amour et acharnement ne déroge pas à cette règle même si ce dernier long-métrage en date de la réalisatrice n’est pas à classer parmi ses œuvres les plus aventureuses. Il n’en demeure cependant pas moins quelques aspects singuliers dont on prend toujours plaisir à être témoins. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2022/09/28/avec-amour-et-acharnement/
Aidés par une bande-son dramatique à souhait, Vincent Lindon et Juliette Binoche - comme toujours parfaits - tentent de faire oublier l'effarante banalité d'une histoire déjà vue mille fois. En vain.
Un sujet intéressant et un duo d acteurs prodigieux mais sur le plan cinématographique des scènes d un ennui mortel. On fait les courses, on conduit sa voiture, on fait le plein d essence, puis on fait le plein du frigo. On comprend bien l intention qui est de montrer que la passion brûlante tranche avec le quotidien banal mais c est aride et indigeste. Quand Jean livre à Marcus un long exposé sur l l'intérêt du bac général par rapport au bac pro, on se demande ce qu on est venu faire au cinema !
On a un peu un sentiment de gâchis car on sent que ça pourrait être pas mal, la trame de l'histoire n'est pas inintéressante et les acteurs sont excellents. Mais le scénario pêche grandement. Le montage est parfois incohérent avec des scènes qui ne se suivent pas ou sont incohérentes. L'histoire du fils est plaquée et on ne voit pas l'intéret de cette intrigue secondaire. Les dialogues semblent improvisés, ce qui n'est pas forcément un problème pour des grands acteurs comme Vincent Lindon ou Juliette Binoche, mais pour les autres ça se voit un peu trop et sonne faux (la grand-mère, le jeune, la pharmacienne...). La scène d'amour avec Grégoire Colin est totalement WTF, mais qu'est-ce qui est passé par la tête de la réalisatrice ?
Quelle daube! Énième film français pour dépressif avancé. C'est mal joué, c'est ennuyant à en mourir. Et Lindon qui fait encore et toujours du Lindon avec sa tête de chien battu de gars très profond, mon dieu, plus jamais de films avec cet acteur.
On ne sait plus quoi inventer alors on fait du réchauffé. L’histoire d’un couple qui s’aime. Du moins en apparence. Lui aime sa femme. Mais elle, elle aime encore son ex. Elle idéalise encore ce pervers narcissique juste parce que l’histoire s’est terminée en queue de poisson. Ça donne un résultat attendu. Elle va succomber à son taré d’ex..et va tout perdre. Une énième histoire de tromperie qui finit en drame. Rien de plus .
Bon... le sujet est intéressant. la femme heureuse en couple dont la vie va basculer avec le retour d'un ex amour...sauf que les plans inutiles s'étirent, accompagnés d'une musique lancinante à mourir... juste sauvé par un Vincent lindon et une Juliette Binoche habités ! Je donne un petit 10.. sur 20 bien sûr ! Dommage, Claire Denis a loupé son but : nous émouvoir Franchement je suis bon public et j'aime les films intimistes mais là ça traine en longueur... le sujet est mal traité
Je comprends une partie du titre qui mentionne de l'acharnement... car de l'acharnement, il en faut pour regarder ce film jusqu'à la fin. à partir du classique trio amoureux, le mari, la femme et l'amant, Claire Denis tisse une histoire dont on se fiche complètement. ça tombe bien, elle aussi semble se ficher du scénario, du rythme, de la direction d'acteurs et même de la psychologie des personnages. Ainsi, on ne comprends pas grand chose au fameux amant, joué de manière désinvolte par un Grégoire Colin aussi charismatique qu'un guichetier de la poste. Rajoutons à ça une intrigue secondaire sans aucun intérêt, avec Marcus, le fils métis et ses déboires scolaires. Mal dirigé, l'acteur joue mal, on ne peut pas lui en vouloir, il semble comme nous, se demander ce qu'il fout là. Bien entendu, il a fallu que Claire Denis nous case un petit discours moralisateur et hors de propos sur "la pensée blanche", comme si notre punition n'était déjà pas suffisante. Je suis injuste en disant que je me suis ennuyée parce que parfois, j'ai été prise d'un fou rire comme pendant la scène de lit entre Sarah et son amant, ou lors de la dispute finale. La palme de la nullité revient aux dialogues, plat, creux, bavards et jamais justes. Pourquoi nous infliger cela ? De l'acharnement, vous disais-je...
Claire Denis revient à une forme incandescente de son cinéma. Les acteurs.rices sont puissants, beaux, énigmatiques. Juliette Binoche en état de grâce, on l’aime ou pas mais elle retrouve l’incarnation singulière qu’elle avait dans des films comme bleu en jouant le rôle de cette femme à la fois sensible, un peu perdue. Vincent Lindon est plus physique, à fleur de peau, parfois, en incarnant cet ancien joueur de rugby au cœur tendre mais un peu inquiétant qui a pu mal tourné. Grégoire Colin tout en mystère, entre cynisme et sensibilité ambigu. Une tension palpable, les sentiments à vifs. L’amour qu’est-ce que l’amour ? Passé, présent, futur pointillé. L’émoi à la vue d’un ex-amant sous son casque de moto que l’on pensait oublié, qui resurgit. Psychologie des sentiments. L’appartement, le balcon. Faire ses courses à ‘l’Intermarché de Clichy pour lui. Elle, œuvrant dans sa sphère intellectuelle, sensibilité un peu lointaine du commun quotidien. Un des plus grands films de Claire Denis depuis le magnifique Trouble Every day.
Malgré une première scène d'amour sublime où l'eau translucide fait écho à la clarté des premiers sentiments amoureux, la suite du récit n'est pas au rendez-vous. Pourtant le trio d'acteurs était tellement prometteur. Mais, quand Juliette Binoche retombe viscéralement amoureuse de son ex-compagnon, le scénario se détériore aussi vite que sa relation amoureuse. C'est le sentiment d'emprisonnement dans le désir féminin que la réalisatrice a voulu mettre en lumière à travers des scènes de grisaille dans les rues étroites de Paris, l'histoire de l'ex-taulard, la situation sanitaire. Malheureusement, le spectateur se perd dans les méandres des dialogues grotesques et d'un récit mal maitrisé où les arcs narratifs se superposent sans apporter plus de sens à l'histoire. C'est dommage.
Avec Vincent Lindon et Juliette Binoche on peut s attendre a un film magique. Très déçue j avais envie de partir au bout de 30mn histoire glauque d un trio de très bons acteurs certes mais malsain et déprimant au possible. Il ne se passe rien des long s plans de vincent lindon faisant ses courses au supermarché une Juliette Binoche qui en fait trop côté sentiment bref ce n est pas un film d amour c est un film déprimant et soporiphique.
Résumé à la con : Un couple se parle pendant 1H56 alors qu’ils n’ont rien à se dire.
L’avis moyen cool : Comme l’affirmait votre parenté lors de vos premières années : on goute d’abord et on ne dit pas « c’est dégueulasse » mais « j’aime pas ». Avec un film de cette cinéaste c’est un peu pareil. Claire Denis a indiscutablement une vision de réalisatrice. Mais encore faut-il y adhérer pour apprécier pleinement l’exercice. AVEC AMOUR ET ACHARNEMENT reste une véritable porte ouverte sur la complexité des sentiments et de l’âme humaine.
L’avis pas très cool : Pour beaucoup, le film risque bien de vous sembler interminable tant l’exercice principal est de tourner autour du pot. Le talent des acteurs et surtout de Vincent Lindon arrive bon an mal an à tenir cette histoire à bout de bras même si ce triangle amoureux ne nous émeut pas plus que de raison. La musique pas si éloignée de celles que l’on pourrait retrouver dans les meilleurs thrillers est au final plus haletante que le film.
Si tu veux voir d’autres films type Romance/Drame mais avec plus d’enjeux : - LES VESTIGES DU JOUR, 1994 - James Ivory - SUR LA ROUTE DE MADISON, 1995 - Clint Eastwood
Pour plus de billets d’humour, c’est sur l’insta @Desflims
Je crois que je ne m'étais jamais autant ennuyée au cinéma ! Deux acteurs que j'adore, un scénario paraissant prometteur et pourtant, je me suis retenue pour ne pas quitter la salle avant la fin. Ce n'est pas que les acteurs sont mauvais, non, ils sont même plutôt bons, mais le rythme lent, très lent, la musique horripilante, et l'histoire finalement pas si intéressante. Dommage.