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Jipéhel
58 abonnés
282 critiques
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2,5
Publiée le 7 septembre 2022
Thriller conjugal
Le ton semble donné dès la toute 1ère scène du nouveau film de Claire Denis, sea, sex and sun, un couple visiblement très amoureux s’étreint dans les vagues… mais la musique nous dit autre chose, grave, angoissante même. C’est sur ce double sentiment que ces 116 minutes sont bâties, et on en sort déstabilisé. C’est Paris et c’est déjà l’hiver. Sarah et Jean s’aiment, ils vivent ensemble depuis plusieurs années. C’est un amour qui les rend heureux et plus forts. Ils ont confiance l’un en l’autre. Le désir ne s’est jamais affadi. Un matin, Sarah croise par hasard François son ancien amant, ce François qui lui a présenté Jean, ce François qu’elle a quitté pour Jean sans hésiter. Exploration quasi clinique de la schizophrénie amoureuse. Pesant mais magnifiquement joué. Claire Denis est une cinéaste rare. D’abord par les sujets abordés et surtout par la fréquence de ses réalisations. Son dernier opus marquant remonte à 2017 avec sa comédie romantique, Un beau soleil intérieur, déjà avec la Binoche, et qui était déjà une adaptation d’un roman de Christine Angot. Filmé au plus près des intimités, ce drame fait tout pour éviter les clichés liés aux automatismes que l’on sait : le ménage à trois, la femme partagée entre deux hommes et souffrant de ce partage, etc. Parvient-il vraiment à échapper aux conventions du genre ? La cinéaste confie d’ailleurs : C’est un film de travers et de traverses. Le cinéma de Claire Denis a bien du mal à séduire le grand public. Et le crains fort que ce ne soit encore une fois le cas malgré la distribution réunie pour le défendre. Ce drame, qui a reçu l’Ours d’Argent à Berlin, bénéficie donc d’un casting éblouissant. Juliette Binoche en tête, toujours aussi juste et sobre. Vincent Lindon lui donne une réplique emprunte de force et colère rentrée. Quel formidable acteur. Ils sont accompagnés par Grégoire Colin et Bulle Ogier, qui, du haut de ses 83 ans, est toujours aussi émouvante. Pour moi, le problème principal qui m’a empêché d’entrer totalement dans ce film, ce sont les ressorts psychologiques des 3 personnages principaux que j’ai beaucoup de mal à comprendre et donc à partager. Du cinéma sans concession qui aurait peut-être intérêt à en faire quelques unes. Hypnotique pour certains… Insupportable pour d’autres. A vous de voir.
Avec le titre du film, j'ai déjà eu envie d'y aller avec la force que j'allais trouver avec l'acharnement de l'amour. Juliette BINOCHE et Vincent LINDON aussi mais à vrai dire je n'arrivais pas à les imaginer ensemble. J'avoue qu'au départ le film m'a semblé long avec leur bonheur de couple et lui à toujours devoir rassurer pour avoir confiance en lui. Et j'ai commencé à vraiment m'y intéresser quand le passé a ressurgi et que je n'allais pas m'ennuyer avec ce trio et les différences hommes, femmes mais inégales puisque 2 hommes et 1 seule femme qui n'avaient pas la même histoire : - l'un à vouloir se reconstruire malgré son passé douloureux à différents niveaux et l'impression d'avoir gâché sa vie, - l'autre à vouloir revenir comme si de rien n'était mais à vouloir reconquérir son ancienne conquête à n'importe quel prix de souffrances, non pas pour lui mais pour le couple, - et notre toute seule où dans un premier temps, elle aidait à reconstruire son amant, dans un deuxième temps, ne plus savoir où elle en était et penser, croire et même convaincue qu'elle l'aimait toujours où la scène de leurs ébats sexuels est tout de même intéressante, d'un comportement que certainement beaucoup d'hommes ont pour se satisfaire uniquement. La violence verbale l'est tout autant où chacun déballe ses souffrances dans un excès de colère mais repenti, désolé donne le choix de rester avec lui car il a besoin d'elle ou partir si c'est son choix, de liberté qu'elle n'a jamais eu comme elle le lui avait crié avec une violence inouïe. La fin m'a fait sourire avec son téléphone portable qui tombe à l'eau dans la baignoire et toutes ses données effacées pour n'avoir plus envie de rappeler qui que ce soit et tout recommencer à 0, à condition bien-sûr qu'elle puisse avoir changé de numéro portable si on la rappelle tout de même à l'ancien.
bon sang que je me suis embété, abruti par la musique les gros plans excessifs en nombre et en profondeur persopnnages chuchotants ou criards, jusqu,a un jeu d'acteurs rendus mauvais, faut le faire avec des pointures pareilles; épisode Marcus interessant mais plaqué sur l'histoire sans vraiment s'y intégrer abus des vues de métro de trains er de circulation urbaine sans grand sens .bien sur belles images sombres et caméra dyènamique.Mais tout de mème le" tout est effacé" final un peu gros se justifie pleinement
Un scénario inexistant, des dialogues insipides, une partie du film caméra à l'épaule qui saoule, seul Vincent Lindon est crédible, son fils est pas mal. Le synopsis m'intéressait mais à aucun moment je n'ai ressenti les affres de la passion passée. Passez votre chemin !
La seule lecture des critiques majoritairement féroces me motive à aller voir ce film :au niveau de nullité annoncé, on atteint des sommets ! Merci pour la franche rigolade à vous lire... Une cinéphile repentie.
Très déçue. Je ne comprends pas comment ces deux acteurs immenses ont accepté de jouer dans un film où les dialogues sont dignes d'une cour de récré au collège... Bref, en 3 mots, on s'ennuie ferme.
Avec de tels acteurs on s'attendait à un bon film on en sort épuisé, vidé, désespéré. Outre l'histoire plombante, on partage la vie d'un couple qui se ment, se déchire, n'est pas honnète et on y ajoute une discussion interminable avec un ado...Je ne comprends pas l'intérêt de nous plonger vers le bas, la vie actuelle n'étant déjà par rayonnante.
UNE PARTIE DU COEUR. Mon bel amour mon cher amour ma déchirure. Combustion entamée sous des cris et des silences. Quand l'histoire marche d'un immobile pas.
Ce n’est pas faire preuve d’étroitesse d’esprit que d’écrire « Avec amour et acharnement » est un récit inintéressant. Cette chronique intime entre Jean et Sara m’a laissé à distance. Après réflexion, leur histoire ne me regarde pas. Elle m’indiffère. Leurs relations conjugales ne me touchent absolument pas. Ça n’a pas du tout fonctionné sur moi. Tout est gnangnan excepté les deux scènes de dispute qui m’ont sorti de ma torpeur.
A bien y regarder, ce ne sont ni Sara ni Jean qui m’ont sorti de mon ennui, ce sont Juliette Binoche et Vincent Lindon. Oui, je me suis consolé sur le jeu des acteurs, comme à leur habitude talentueux. Je me suis consolé aussi sur l’audace de Juliette Binoche qui se met à nue physiquement et qui donne à voir un corps toujours aussi attirant. Et c’est tout.
Enième nanard actuel qui a du faire 500 entrées, ce film avec deux acteurs déjà dépassés est à mourir d'ennui ! C'est lent, mou, insipide et sans surprise...
La base de ce film est classique: l'homme, la femme, l'amant. A partir de là on monte le tout à travers un couple qui vit depuis plusieurs années un grand amour que rien ne semble pouvoir compromettre jus qu'à l'arrivée d'un vieil ami...On finit parfois même par s'ennuyer .De plus, les dialogues sont souvent réduits à leur plus simple expression. Alors que reste-t-il? Juliette Binoche et Vincent Lindon qui viennent sauver le film car leur interprétation est pleine de sincérité
Scénario indigent, lenteur, scènes iconoclastes, scènes X dont on se passerait bien, theories sur le racisme dont on se demande bien ce qu'elles viennent faire dans cette banale histoirz d'adultère. Rien ne tient debout. Les deux acteurs ont du faire ce qu'ils pouvaient pour sortir ce film du naufrage. Mais à la fin, quand on a vu que l'histoire était signée Christine Angot rien ne nous a étonné. Du tout petit cinéma français.
"High Life" : navrant "Un beau soleil intérieur" : dégradant "Les Salauds" : incompréhensible Bon en fait, j'aime pas les films de Claire Denis. Elle aura beau s'entourer d'excellents acteurs, elle finit toujours par en faire n'importe quoi. "Avec amour et acharnement" est une histoire d'amour futile et sans aucun fond.
Du cinéma de Claire Denis et de la littérature de Christine Angot, je ne suis pas fan. Espérant quand même quelque chose de consistant, je comptais sur le duo Binoche/Lindon pour changer d'avis. Grosse déception à l'arrivée comme pour beaucoup de spectateurs apparemment. Cette romance de deux heures ne génère qu'indifférence devant un bonheur qui s'estompe quand revient dans la danse l'ex de Sarah (Grégoire Collin). Juliette Binoche cultive son indécision entre ces deux hommes à un point où ça en devient plus qu'agaçant. On a envie de vibrer comme dans la scène d'engueulade finale où enfin il y a un lâcher-prise et non les tergiversations d'un triangle amoureux bien terne. Quant au fils de Lindon dans le film, je me demande encore ce qu'il apporte à l'histoire. Bref, c'est raté.
Porté par un trio d’acteurs confirmés – mention spéciale au génial et mystérieux Grégoire Colin, un des acteurs fétiches de Claire Denis – Avec amour et acharnement raconte l’histoire du déchirement d’un couple après la réapparition de l’ancien compagnon du personnage incarné par Juliette Binoche. Adaptation d’un roman de Christine Angot, créditée comme co-scénariste, ce film à la thématique un peu convenue parvient à nous offrir quelques beaux moments de grâce, notamment dans sa tentative de représenter un amour dévorant et destructeur, qui balaye tout sur son passage. Un film de Claire Denis honorable mais mineur.